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Partager Partager L'EditionPhoto Thibault Lévêque, son usage du monde Hervé Le Goff12 mai 2017 Temps de lecture estimé : 2minsQuelques textes, beaucoup d’images pleine page, son deuxième livre communique l’appétit de liberté d’un jeune auteur décidé à vieillir le plus tard possible, après avoir bien usé de l’existence et du monde. S’il n’a exposé qu’une seule fois en galerie, Thibault Lévêque s’est construit une audience internationale via les réseaux sociaux et notamment Facebook qu’il alimente de ses photos de ses voyages et de fragments de textes comme autant d’appels à vibrer en résonance aux chansons composées sur sa guitare. Les photos, et qui en douterait, sont prises sur de vraies bonnes vieilles pellicules, snapshots arrachés à l’intimité ou paysages sublimes, épreuves en tout cas garanties sans retouche d’un contemporain qui ne déteste pas fumer, boire, rire, aimer, parcourir le globe au motif de toujours changer de place. La première et quatrième de couverture du livre-recueil passent d’un train à l’autre, quand les images vous entraînent sans prévenir sur une piste urbaine qui file par Paris, Berlin, Amsterdam, Bruxelles, Londres, Prague, New York, Detroit, Los Angeles, avec des arrêts à Aubervilliers, Amiens, Cherbourg, Lille ou Le Havre : “La pluie peut émerveiller, une ville grise, je veux dire, Le Havre peut t’embarquer dans des quêtes admirables ». Côté campagne, la fugue se poursuit en mode mineur, à deux ou entre amis, souvent les mêmes, personnages insolents de beauté, de dégaine et d’impudeur : du Sud-Ouest à la Normandie, des Alpes à Etretat, en Bretagne ou en Picardie, en Malaisie, au golfe de Siam, au Canada, et pour l’Amérique profonde et chérie, l’Oregon, la Californie, le Texas, le Wyoming ou le Nevada. Ne cherchez pas de légende aux photos, le texte qui serpente entre elles ressemble à des notes de voyages jetées sans date sur un carnet de route ; il se lit en réalité comme le bagage d’une réflexion amassée par une errance perpétuelle, génératrice de cris libertaires ou de maximes hédonistes, paroles cousinant avec Rimbaud, Ferré ou Céline, pleines de la furieuse envie de jouir de tout. Lignes croisant la longue Route de Kerouac, la prose poétique de Thibault Lévêque flirte, incestueuse, avec ses images, avec la philosophie tenace d’un plaisir qui se repaît de tout, du soleil comme des rencontres, de la nudité et des déserts, de l’ivresse d’un temps sans heures, des mirages de Las Vegas et des torrents rafraîchisseurs de bière. INFORMATIONS PRATIQUES Ici nulle part Thibault Lévêque, Textes et photographies 144 pages 19,5x26cm, broché Editions Lemaitre 30 euros http://editionslemaitre.paris/Thibault-Leveque http://thibaultleveque.tumblr.com Bookmark0
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