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Partager Partager EvénementsL'ActuPhoto Patrick Brown, Crime contre l’animalité à la Galerie Fait & Cause Hervé Le Goff10 avril 2019 Temps de lecture estimé : 2minsIl était en effet temps de mettre sur le même pied l’homme et l’animal, comme co-résidents d’une planète dont on annonce d’ailleurs la fin pour bientôt. Pour tout le monde. Remarquons au passage que les deux termes “humanité” et “animalité” ont longtemps sinon toujours reçu un traitement différent de la part de l’unanimité des dictionnaires, le premier désignant la caste prioritaire du satellite privilégié du Soleil, le second révélant des tendances néfastes, vulgaires, brutales, sales, j’allais dire “animales” affichées par les mêmes humains. Le vingt-et-unième siècle serait-il celui d’une prise de conscience tardive mais notable, avec les dénonciations de la maltraitance dans les abattoirs, les cirques et les zoos, avec l’émergence d’un courant antispéciste, cousin proche de l’antiracisme ? Les bêtes crient sans se plaindre, elles se débattent sans se défendre, elles ont plus que les hommes besoin d’avocats. Il y a eu d’abord la SPA, contestée, Brigitte Bardot, moquée sur le même argument qu’avant de penser aux animaux, il faudrait faire cas de la souffrance universelle des hommes, des femmes et de leurs enfants. Bravant la polémique qui rejetterait toute action en faveur de la cause animale, des associations activistes, efficaces et intrusives comme l’américaine Peta, ou l’européenne L214, ont lancé leurs alertes, levé des fonds et multiplié les actions. Patrick Brown, photographe australien établi en Thaïlande chronique depuis plusieurs années les continents asiatique et africain sur des sujets aussi différents que le culturisme dans les prisons, la tragédie de l’exode de Rohingyas birmans, les conditions sanitaires désastreuses au Malawi. Trading to Extinction, son travail sur le traitement infligé aux espèces animales en Asie sur les modes variés de l’abus touristique, du trafic de spécimens vivants ou d’une partie cotée de leur corps, et a fait l’objet d’un livre publié en 2014 avec Ben Davies chez l’éditeur anglais Dewi Lewis. Les photographies sont exposées en ce moment à la galerie Fait & Cause, dont on connaît l’engagement pour les cas jamais désespérées de notre actualité. INFORMATIONS PRATIQUES Galerie FAIT & CAUSE58 rue Quincampoix 75004 Paris mer20mar(mar 20)13 h 30 minsam27avr(avr 27)18 h 30 minTrading to Extinction, Crime contre l'animalitéPatrick BrownGalerie FAIT & CAUSE, 58 rue Quincampoix 75004 ParisType d'événement:Exposition,Photographie Détail de l'événement« Pendant des années, j'ai parcouru l'Asie pour documenter l'impact dévastateur du trafic d'espèces sauvages. J'ai été témoin de la façon dont les espèces les plus rares de notre planète Détail de l'événement « Pendant des années, j’ai parcouru l’Asie pour documenter l’impact dévastateur du trafic d’espèces sauvages. J’ai été témoin de la façon dont les espèces les plus rares de notre planète sont chassées, piégées et abattues pour alimenter un marché noir mondial. Enquêter sur le commerce dans ses profondeurs est une histoire choquante de cruauté, de crime et de cupidité humaine. Comme pour le trafic de drogue, l’argent alimente le commerce des animaux. Ses tentacules s’étendent dans le monde entier, des forêts reculées d’Asie aux centres de trafic de Beijing, Bangkok, Londres, Tokyo et New York. Malheureusement, un long chemin reste encore à parcourir car ce commerce est florissant. Néanmoins, une riposte politique coordonnée s’organise enfin : Un mouvement mondial extraordinaire rassemble des personnes de tous horizons dans le but de sauver les espèces les plus menacées avant qu’il ne soit trop tard. J’espère que nos efforts ne seront pas vains. ». Patrick Brown Des jungles vierges du Cambodge aux grands parcs nationaux de l’Inde et du Népal, la faune asiatique est pillée à une échelle sans précédent. Chaque année, on estime qu’environ 30 000 primates, 5 millions d’oiseaux, 10 millions de peaux de reptiles et 500 millions de poissons tropicaux sont commercialisés. Depuis plus d’une décennie, Patrick Brown a suivi la filière illégale du trafic d’animaux menacés en Asie, photographiant ses marchands, ses stocks, ses itinéraires et ses marchés. Il s’agit d’une industrie de contrebande massive, où souvent seuls les braconniers sont dénoncés alors qu’ils ne sont que la partie émergée d’un commerce illégal, complexe et très rentable. Selon d’anciennes coutumes, certaines parties animales sont dotées de propriétés “magiques”. Des personnes croient, par exemple, que manger la chair d’un tigre les rendra plus fortes. Les cornes de rhinocéros n’ont aucune vertu médicinale, mais les mythes quant à leurs effets bénéfiques pour la santé ainsi que leur propriété aphrodisiaque ont décuplé leur valeur jusqu’à dépasser celle de l’or. Le poids de ce marché est impossible à déterminer, mais les experts estiment qu’il avoisinerait les 10 milliards de dollars par an. En Inde, un braconnier qui tue un rhinocéros pour en prélever la corne reçoit 350 $. Cette dernière se vend 1 000 $ dans un bourg voisin. Lorsqu’elle atteint Hong Kong, Pékin ou le Moyen-Orient, elle vaut 370 000 $. Les os de tigre quant à eux valent jusqu’à 700 $ le kilo. Le commerce mondial et illégal d’espèces sauvages a doublé depuis les années 1990, les preuves sont accablantes : plus de 100 millions de requins sont tués chaque année, il y a plus de tigres bengalais au Texas que dans la baie du Bengale et on observe même une mutation de l’espèce chez les éléphants qui, en réaction au braconnage, ont des défenses plus courtes ou même naissent sans défenses. Dates Mars 20 (Mercredi) 13 h 30 min - Avril 27 (Samedi) 18 h 30 min LieuGalerie FAIT & CAUSE58 rue Quincampoix 75004 Paris Galerie FAIT & CAUSE58 rue Quincampoix 75004 ParisOuvert du mardi au samedi, de 13h30 à 18h30. Entrée libre CalendrierGoogleCal Bookmark1
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