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Pour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invité de la semaine, Yves Rousselet, a décidé de nous parler de la Maison de la Photographie Robert Doisneau à Gentilly. Un lieu qui rend hommage à celui qui porte son nom, en explorant la photographie humaniste dans son histoire et dans ses pratiques actuelles, revisitant cette notion au-delà des frontières, privilégiant le regard, le réel et le documentaire. Ce lieu d’exposition, considéré comme non essentiel est toujours fermé au public.

Je ne vais pas vous faire mentir chère Brigitte Patient, pas vous non plus Ericka, pas non plus tout·es et tous les invité·es qui ont confié dans vos colonnes la difficulté de ne citer qu’un lieu institutionnel ou une galerie, un festival, un événement, un espace de rencontres avec des photographies et surtout des photographes …

Pour notre plus grand bonheur des yeux du cœur et mon insatiable besoin d’écouter autant que de bavarder … La plupart accessibles gratuitement sinon il m’arrive de demander une faveur (une entrée gratuite en échange d’une photographie) ils sont nombreux de Charleroi, à Toulouse, de Brest à Metz en passant par Gracay ,Vendôme, Corbeil ou encore Cergy … Comme autant de rendez-vous qui témoignent de la créativité de la diversité, domaine dans lequel il y a toujours à faire … Déplacer un peu les gros arbres s’enfoncer un peu dans la forêt …

Et puis, située au numéro un de la rue de la Division-du-Général-Leclerc à Gentilly se trouve la Maison de la Photographie Robert Doisneau ouverte depuis avril oui avril 1996 … Je l’ai « apprivoisée » en m’y rendant fréquemment plutôt les premières années à la manière d‘une sortie dominicale … selon un itinéraire de balade agrémenté d’une traversée des jardins de l’hôpital Sainte Anne du parc Montsouris de celui de la cité Universitaire et la passerelle du Cambodge au dessus du périphérique … un enjambement pour l’ailleurs … et un peu comme chez moi pour visiter et revisiter les parts d’humanité contenues dans les photographies, dans des expositions privilégiant toujours le regard, le réel documenté « documenteur ».

Auprès d’ Annie-Laure Wanaverbecq qui en fut la première directrice j’ai même confié mon souhait d’être « adopté » par la maison pendant un mois ou deux … aujourd’hui je redoute que les surfaces murs planchers plafonds disponibles soient insuffisantes pour mon projet de « monumentALbum » … il faut tout de même que j’en parle à Michaël Houlette. Depuis qu’il en assure la programmation mon attachement au lieu ne s’est pas émoussé. Au contraire je partage encore avec enthousiasme le triptyque artistique esthétique scénographique de ses choix … c’est sans infidélité donc que je m’intéresse au futur espace « villa Georges Eastman » … de l’autre côté de la place d’Italie …

INFORMATIONS PRATIQUES

ven02oct2021lun01marParis années 50Frank HorvatMaison de la Photographie Robert Doisneau, 1, rue de la Division Général Leclerc 94250 Gentilly


Dans l’attente de la réouverture des lieux culturels.

Photo de couverture : 1959, Paris, France, Gare Saint-Lazare (détail) © Frank Horvat

La Rédaction
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