Type d'événement: Art Contemporain

HORS SAISON est une série de photographies réalisées par Yves Monnier dans le delta du Mississippi en 2022 lors d’une mission du groupe de recherche « Still on the Map ! ».
Quinze ans après le passage de l’ouragan Katrina et cinq ans après la mise en service des nouvelles infrastructures de protection contre le risque d’inondation centenale, cette mission se situe au croisement d’études urbaines, d’anthropologie, d’environnement, d’analyse littéraire et d’expérimentations artistiques matérialisées par les images présentées jusqu’au 4 mai.
Cette exposition a été montée en partenariat avec la Conciergerie à La Motte Servolex.

À une époque où les sociétés sont continuellement confrontées à des défis liés aux excès, qu’il s’agisse de la consommation, de la production de déchets, de l’exploitation des ressources ou encore des comportements extrêmes, cette exposition entend explorer à travers la collection Francès, comment l’art aborde et critique ces questions.

Autour de cette thématique centrale des excès de l’Homme, « XXH 15 ans – Temps 1» en explore le volet individuel, à travers une trentaine d’oeuvres emblématiques de la collection Francès.

Les oeuvres présentées mettent en évidence le désarroi, l’abandon, la quête d’absolu, le fracas, la déchéance, la démesure des passions… autant de sentiments extrêmes qui viennent questionner nos propres outrances.

Intime et introspective, l’exposition interroge et sensibilise tout en confirmant le rôle engagé de la Fondation Francès dans les débats contemporains.

Le 2ème temps de l’exposition anniversaire sera proposé à l’automne à Clichy et à Senlis.

Avec Diane Arbus, Nobuyoshi Araki, Richard Avedon, Larry Clark, Gregory Crewsdon, Tracey Emin, Hans-Peter Feldmann, Gérard Gasiorowski, Adrian Ghenie, Rashid Johnson, Chris Killip, Éric Manigaud, Jean Rustin, Andres Serrano…

Andres Serrano, Piss Christ (série Immersions), 1987. Dye-destruction print ; 60 x 40 cm © Collection Francès

Après une année 2023, emplie de légèreté et d’immatérialité dans l’univers de la Zéro Gravité, Campredon art & image invite à un nouveau voyage artistique en 2024.

Celui-ci fera la part belle au motif de la vague dans l’art contemporain, avec un ensemble de créations emblématiques et de productions inédites (art digital, peinture, art textile, vidéo, design, photographie, installation). Pour une plongée au cœur de l’élément aquatique en perpétuel mouvement, tantôt accueillant parfois menaçant, qui compose le rêve de l’artiste tel un paradis bleu et qui dessine, pour le surfeur, un idéal de beauté, de force et de performance.

L’imagerie de la vague est l’interprétation d’un monde impermanent, éphémère, fugitif et continuel, dans lequel se profile le passage du temps et la fragilité de l’Homme aux prises avec les éléments.

L’exposition DANS LA VAGUE, sous son apparente gravité, est une invitation à l’évasion, les yeux dans le bleu et le cœur en balade, entre contemplation et frissons, poésie et mélancolie.

Photo : Martin PARR, Porthcurno, Cornwall, England, GB, 2017 © Martin Parr/Magnum Photos

Exposition labellisée Olympiade culturelle par le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024 ayant pour objectif de faire dialoguer art et sport.

Avec des oeuvres de : Laurence Aëgerter, Nestor Benedini, Yassine Boussaadoun, Suzanne Hetzel, Mana Kikuta, Samir Laghouati-Rashwan, Lila Neutre, Céleste Rogosin, Assaf Shoshan, Robin Tutenges.
Commissariat : Pascal Beausse et Clément Nouet.

Dans la continuité des grandes commandes de l’État dans le domaine de la photographie, la commande PERFORMANCE a pour but de reconnaître et d’encourager la vitalité de la création contemporaine dans le champ de la photographie sur la scène artistique française. À l’occasion de l’Olympiade culturelle, la Direction générale de la création artistique du ministère de la Culture a confié en 2022 au Centre national des arts plastiques (Cnap), en partenariat avec le Musée régional d’art contemporain d’Occitanie et le Centre Photographique Marseille, un programme de commandes intitulé PERFORMANCE. Des praticiens appartenant à tout l’éventail des usages de l’image – du reportage et des formes documentaires jusqu’aux arts plastiques –, ont été invités à explorer ce vaste champ d’expérience et à créer des oeuvres inédites qui viennent rejoindre la collection du Cnap. Les oeuvres produites sont présentées dès 2024 par ses partenaires, d’abord au Mrac Occitanie puis au Centre Photographique Marseille (CPM) et au Centre Claude Cahun, à Nantes début 2025. Parallèlement, une publication en co-édition Poursuite / Cnap rend compte de la commande.

Les relations dynamiques entre image et sport sont liées au développement de la notion de performance, en tous lieux de la société. Comment les impératifs de compétition et d’excellence, les valeurs d’universalisme portées par l’événement mondial des Jeux olympiques et paralympiques peuvent-ils être figurés aujourd’hui ? Représenter le sport autrement, au-delà des schèmes habituellement liés à sa retransmission médiatique, est un enjeu toujours renouvelé. Pour la photographie, qui ne connaît pas de règles, c’est aussi un lieu d’entrecroisement d’esthétiques, de la communication visuelle à l’art, du reportage au tableau, de la mode aux nouvelles cultures urbaines. Ce programme de commandes a ainsi initié la production d’images nouvelles interrogeant la diffusion dans le tissu social d’une exigence de performance à travers l’esthétique du sport.

Depuis les temps premiers de l’histoire de la photographie et des images technologiques, une multitude d’expériences ont été menées pour figurer l’intelligence du corps en action, dans le cadre des événements sportifs mais aussi au-delà des compétitions, au coeur de la vie et dans des marges parfois invisibles de la société. La dimension performantielle est plus que jamais un enjeu, à l’heure où la démultiplication des régimes scopiques autorisés par la technique permet les analyses visuelles les plus extrêmes de la réalisation d’une action dans l’espace et dans le temps.

Le Cnap a notamment souhaité donner une large place aux nouveaux sports mis en valeur par les Jeux olympiques et paralympiques 2024, tels que le breakdance, le skateboard et l’escalade. D’autres sports singuliers, relevant de l’imagination, de la fiction ainsi que des sports urbains non officiels apparaissent dans les projets réalisés. Plutôt que chercher à tout montrer du geste sportif, les artistes nous invitent à découvrir de nouvelles formes de beauté et de mystère, en approchant l’énigme qui lie la dépense physique à l’émotion dans la recherche de l’adéquation du corps au but qu’on lui fixe. À travers les ressources d’imagination et d’invention plastique des artistes de l’exposition PERFORMANCE, nous pouvons aborder autrement le sport comme jeu et lieu de relation, de négociation, de dialogue entre les êtres.

Pascal Beausse, co-commissaire de l’exposition

Photo : Suzanne HETZEL, Sans titre, extrait de l’oeuvre Roche Ailée, 2023. Épreuve jet d’encre pigmentaire sur papier, 80 × 60 cm. Collection du Cnap.

HORS SAISON est une série de photographies réalisées par Yves Monnier dans le delta du Mississippi en 2022 lors d’une mission du groupe de recherche « Still on the Map ! ».
Quinze ans après le passage de l’ouragan Katrina et cinq ans après la mise en service des nouvelles infrastructures de protection contre le risque d’inondation centenale, cette mission se situe au croisement d’études urbaines, d’anthropologie, d’environnement, d’analyse littéraire et d’expérimentations artistiques matérialisées par les images présentées jusqu’au 4 mai.
Cette exposition a été montée en partenariat avec la Conciergerie à La Motte Servolex.

À une époque où les sociétés sont continuellement confrontées à des défis liés aux excès, qu’il s’agisse de la consommation, de la production de déchets, de l’exploitation des ressources ou encore des comportements extrêmes, cette exposition entend explorer à travers la collection Francès, comment l’art aborde et critique ces questions.

Autour de cette thématique centrale des excès de l’Homme, « XXH 15 ans – Temps 1» en explore le volet individuel, à travers une trentaine d’oeuvres emblématiques de la collection Francès.

Les oeuvres présentées mettent en évidence le désarroi, l’abandon, la quête d’absolu, le fracas, la déchéance, la démesure des passions… autant de sentiments extrêmes qui viennent questionner nos propres outrances.

Intime et introspective, l’exposition interroge et sensibilise tout en confirmant le rôle engagé de la Fondation Francès dans les débats contemporains.

Le 2ème temps de l’exposition anniversaire sera proposé à l’automne à Clichy et à Senlis.

Avec Diane Arbus, Nobuyoshi Araki, Richard Avedon, Larry Clark, Gregory Crewsdon, Tracey Emin, Hans-Peter Feldmann, Gérard Gasiorowski, Adrian Ghenie, Rashid Johnson, Chris Killip, Éric Manigaud, Jean Rustin, Andres Serrano…

Andres Serrano, Piss Christ (série Immersions), 1987. Dye-destruction print ; 60 x 40 cm © Collection Francès

Après une année 2023, emplie de légèreté et d’immatérialité dans l’univers de la Zéro Gravité, Campredon art & image invite à un nouveau voyage artistique en 2024.

Celui-ci fera la part belle au motif de la vague dans l’art contemporain, avec un ensemble de créations emblématiques et de productions inédites (art digital, peinture, art textile, vidéo, design, photographie, installation). Pour une plongée au cœur de l’élément aquatique en perpétuel mouvement, tantôt accueillant parfois menaçant, qui compose le rêve de l’artiste tel un paradis bleu et qui dessine, pour le surfeur, un idéal de beauté, de force et de performance.

L’imagerie de la vague est l’interprétation d’un monde impermanent, éphémère, fugitif et continuel, dans lequel se profile le passage du temps et la fragilité de l’Homme aux prises avec les éléments.

L’exposition DANS LA VAGUE, sous son apparente gravité, est une invitation à l’évasion, les yeux dans le bleu et le cœur en balade, entre contemplation et frissons, poésie et mélancolie.

Photo : Martin PARR, Porthcurno, Cornwall, England, GB, 2017 © Martin Parr/Magnum Photos

Exposition labellisée Olympiade culturelle par le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024 ayant pour objectif de faire dialoguer art et sport.

Avec des oeuvres de : Laurence Aëgerter, Nestor Benedini, Yassine Boussaadoun, Suzanne Hetzel, Mana Kikuta, Samir Laghouati-Rashwan, Lila Neutre, Céleste Rogosin, Assaf Shoshan, Robin Tutenges.
Commissariat : Pascal Beausse et Clément Nouet.

Dans la continuité des grandes commandes de l’État dans le domaine de la photographie, la commande PERFORMANCE a pour but de reconnaître et d’encourager la vitalité de la création contemporaine dans le champ de la photographie sur la scène artistique française. À l’occasion de l’Olympiade culturelle, la Direction générale de la création artistique du ministère de la Culture a confié en 2022 au Centre national des arts plastiques (Cnap), en partenariat avec le Musée régional d’art contemporain d’Occitanie et le Centre Photographique Marseille, un programme de commandes intitulé PERFORMANCE. Des praticiens appartenant à tout l’éventail des usages de l’image – du reportage et des formes documentaires jusqu’aux arts plastiques –, ont été invités à explorer ce vaste champ d’expérience et à créer des oeuvres inédites qui viennent rejoindre la collection du Cnap. Les oeuvres produites sont présentées dès 2024 par ses partenaires, d’abord au Mrac Occitanie puis au Centre Photographique Marseille (CPM) et au Centre Claude Cahun, à Nantes début 2025. Parallèlement, une publication en co-édition Poursuite / Cnap rend compte de la commande.

Les relations dynamiques entre image et sport sont liées au développement de la notion de performance, en tous lieux de la société. Comment les impératifs de compétition et d’excellence, les valeurs d’universalisme portées par l’événement mondial des Jeux olympiques et paralympiques peuvent-ils être figurés aujourd’hui ? Représenter le sport autrement, au-delà des schèmes habituellement liés à sa retransmission médiatique, est un enjeu toujours renouvelé. Pour la photographie, qui ne connaît pas de règles, c’est aussi un lieu d’entrecroisement d’esthétiques, de la communication visuelle à l’art, du reportage au tableau, de la mode aux nouvelles cultures urbaines. Ce programme de commandes a ainsi initié la production d’images nouvelles interrogeant la diffusion dans le tissu social d’une exigence de performance à travers l’esthétique du sport.

Depuis les temps premiers de l’histoire de la photographie et des images technologiques, une multitude d’expériences ont été menées pour figurer l’intelligence du corps en action, dans le cadre des événements sportifs mais aussi au-delà des compétitions, au coeur de la vie et dans des marges parfois invisibles de la société. La dimension performantielle est plus que jamais un enjeu, à l’heure où la démultiplication des régimes scopiques autorisés par la technique permet les analyses visuelles les plus extrêmes de la réalisation d’une action dans l’espace et dans le temps.

Le Cnap a notamment souhaité donner une large place aux nouveaux sports mis en valeur par les Jeux olympiques et paralympiques 2024, tels que le breakdance, le skateboard et l’escalade. D’autres sports singuliers, relevant de l’imagination, de la fiction ainsi que des sports urbains non officiels apparaissent dans les projets réalisés. Plutôt que chercher à tout montrer du geste sportif, les artistes nous invitent à découvrir de nouvelles formes de beauté et de mystère, en approchant l’énigme qui lie la dépense physique à l’émotion dans la recherche de l’adéquation du corps au but qu’on lui fixe. À travers les ressources d’imagination et d’invention plastique des artistes de l’exposition PERFORMANCE, nous pouvons aborder autrement le sport comme jeu et lieu de relation, de négociation, de dialogue entre les êtres.

Pascal Beausse, co-commissaire de l’exposition

Photo : Suzanne HETZEL, Sans titre, extrait de l’oeuvre Roche Ailée, 2023. Épreuve jet d’encre pigmentaire sur papier, 80 × 60 cm. Collection du Cnap.

Dans le cadre de l’Olympiade culturelle, le mahJ consacre une exposition consacrée au photographe hongrois André Steiner, pionnier de la « Nouvelle Vision », qui exprima son talent en fixant des corps athlétiques et en mouvement dans le Paris des années 1930.

Arrivé à la photographie par passion pour sa jeune fiancée et pour le sport dont il était adepte, André Steiner a exprimé son talent en fixant des corps nus et en mouvement dans le Paris de l’entre-deux-guerres.

Né en Hongrie en 1901, il est l’un des tous premiers utilisateurs d’un Leica en 1924, qui lui a été confié dans le cadre de sa formation scientifique à la prestigieuse Technische Universität de Vienne. Il réalise alors une série de nus de Léa Sasson, dite Lily, sa future épouse. En 1928, il quitte Vienne pour Paris en raison de la montée de l’antisémitisme en Autriche.

Délaissant son travail d’ingénieur du son, André Steiner choisit de se consacrer entièrement à la photographie, explorant largement ses possibilités. Il ouvre un studio et multiplie les collaborations avec la presse. Son expérimentation moderne du médium fait de lui l’un des tenants de l’esthétique de la « Nouvelle Vision » germanique, qu’il contribue à diffuser en France.

Champion de décathlon aux Jeux mondiaux universitaires (Universiades) de 1928, entraîneur de natation à Vienne au club sportif juif de l’Hakoah (« La force » en hébreu), André Steiner se consacre à Paris à la photographie sportive, encore peu explorée. Il devient un spécialiste du corps en mouvement et du nu. Adepte de l’idéal communiste – il prend part en 1919 à l’éphémère République des conseils de Hongrie – il considère le corps photographié comme un manifeste autant individuel que social. Dans les années 1930, cette conception morale du corps est partagée par VU, pour lequel André Steiner réalise des clichés sur le sport et la danse, contribuant à forger le style singulier du magazine.

En 1939, le photographe s’engage dans l’armée de l’air française. Démobilisé en 1940, menacé en tant que juif et étranger, il quitte Paris pour le Midi, puis intègre la Résistance. Après la guerre, André Steiner obtient la nationalité française. De retour dans la capitale, il se spécialise dans la photographie appliquée à la technique et à la science. Il décède à Paris en 1978.

Présentée dans le cadre de l’Olympiade Culturelle, cette exposition est rendue possible par des prêts exceptionnels du musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône et du Musée national d’art moderne – centre Pompidou.

Commissaire : François Cheval avec Nicolas Feuillie (mahJ)

Cette exposition bénéficie d’un prêt exceptionnel du Centre Pompidou et du musée Nicéphore Niépce
En partenariat avec Les Douches la Galerie et le Centre culturel hongrois

Terrain d’expérimentation pour les peintures de plein air, la Normandie a aussi joué un rôle décisif dans les débuts de la photographie. Chefs-d’oeuvre de la peinture et de la photographie se répondent dans cette exposition qui fait de la Normandie le lieu idéal pour mesurer l’influence réciproque des arts. Enregistrant le riche patrimoine normand, la photographie permet d’en mesurer toute l’importance mais aussi la fragilité. Elle suit la transformation des côtes par l’architecture balnéaire et l’arrivée des riches estivants, recherche le pittoresque des campagnes, s’attaque aux scènes de genre et aux vues maritimes affirmant très clairement ses ambitions artistiques.
À cette effervescence d’émulation créative que l’on découvre aussi à travers l’exposition d’oeuvres rares et méconnues, répond l’intervention de l’artiste contemporain Grégory Chatonsky qui invite l’intelligence artificielle à transformer l’expérience du paysage photographique.

Commissariat :
Sylvie Aubenas, Directrice du département des Estampes et de la Photographie à la BnF
Benoît Eliot, Editeur et photographe
Dominique Rouet, Directeur de la lecture publique et accès à la connaissance de la ville du Havre

Photo : Gustave Le Gray, Musee et ville du Havre, BM LE HAVRE

À une époque où les sociétés sont continuellement confrontées à des défis liés aux excès, qu’il s’agisse de la consommation, de la production de déchets, de l’exploitation des ressources ou encore des comportements extrêmes, cette exposition entend explorer à travers la collection Francès, comment l’art aborde et critique ces questions.

Autour de cette thématique centrale des excès de l’Homme, « XXH 15 ans – Temps 1» en explore le volet individuel, à travers une trentaine d’oeuvres emblématiques de la collection Francès.

Les oeuvres présentées mettent en évidence le désarroi, l’abandon, la quête d’absolu, le fracas, la déchéance, la démesure des passions… autant de sentiments extrêmes qui viennent questionner nos propres outrances.

Intime et introspective, l’exposition interroge et sensibilise tout en confirmant le rôle engagé de la Fondation Francès dans les débats contemporains.

Le 2ème temps de l’exposition anniversaire sera proposé à l’automne à Clichy et à Senlis.

Avec Diane Arbus, Nobuyoshi Araki, Richard Avedon, Larry Clark, Gregory Crewsdon, Tracey Emin, Hans-Peter Feldmann, Gérard Gasiorowski, Adrian Ghenie, Rashid Johnson, Chris Killip, Éric Manigaud, Jean Rustin, Andres Serrano…

Andres Serrano, Piss Christ (série Immersions), 1987. Dye-destruction print ; 60 x 40 cm © Collection Francès

Après une année 2023, emplie de légèreté et d’immatérialité dans l’univers de la Zéro Gravité, Campredon art & image invite à un nouveau voyage artistique en 2024.

Celui-ci fera la part belle au motif de la vague dans l’art contemporain, avec un ensemble de créations emblématiques et de productions inédites (art digital, peinture, art textile, vidéo, design, photographie, installation). Pour une plongée au cœur de l’élément aquatique en perpétuel mouvement, tantôt accueillant parfois menaçant, qui compose le rêve de l’artiste tel un paradis bleu et qui dessine, pour le surfeur, un idéal de beauté, de force et de performance.

L’imagerie de la vague est l’interprétation d’un monde impermanent, éphémère, fugitif et continuel, dans lequel se profile le passage du temps et la fragilité de l’Homme aux prises avec les éléments.

L’exposition DANS LA VAGUE, sous son apparente gravité, est une invitation à l’évasion, les yeux dans le bleu et le cœur en balade, entre contemplation et frissons, poésie et mélancolie.

Photo : Martin PARR, Porthcurno, Cornwall, England, GB, 2017 © Martin Parr/Magnum Photos

Exposition labellisée Olympiade culturelle par le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024 ayant pour objectif de faire dialoguer art et sport.

Avec des oeuvres de : Laurence Aëgerter, Nestor Benedini, Yassine Boussaadoun, Suzanne Hetzel, Mana Kikuta, Samir Laghouati-Rashwan, Lila Neutre, Céleste Rogosin, Assaf Shoshan, Robin Tutenges.
Commissariat : Pascal Beausse et Clément Nouet.

Dans la continuité des grandes commandes de l’État dans le domaine de la photographie, la commande PERFORMANCE a pour but de reconnaître et d’encourager la vitalité de la création contemporaine dans le champ de la photographie sur la scène artistique française. À l’occasion de l’Olympiade culturelle, la Direction générale de la création artistique du ministère de la Culture a confié en 2022 au Centre national des arts plastiques (Cnap), en partenariat avec le Musée régional d’art contemporain d’Occitanie et le Centre Photographique Marseille, un programme de commandes intitulé PERFORMANCE. Des praticiens appartenant à tout l’éventail des usages de l’image – du reportage et des formes documentaires jusqu’aux arts plastiques –, ont été invités à explorer ce vaste champ d’expérience et à créer des oeuvres inédites qui viennent rejoindre la collection du Cnap. Les oeuvres produites sont présentées dès 2024 par ses partenaires, d’abord au Mrac Occitanie puis au Centre Photographique Marseille (CPM) et au Centre Claude Cahun, à Nantes début 2025. Parallèlement, une publication en co-édition Poursuite / Cnap rend compte de la commande.

Les relations dynamiques entre image et sport sont liées au développement de la notion de performance, en tous lieux de la société. Comment les impératifs de compétition et d’excellence, les valeurs d’universalisme portées par l’événement mondial des Jeux olympiques et paralympiques peuvent-ils être figurés aujourd’hui ? Représenter le sport autrement, au-delà des schèmes habituellement liés à sa retransmission médiatique, est un enjeu toujours renouvelé. Pour la photographie, qui ne connaît pas de règles, c’est aussi un lieu d’entrecroisement d’esthétiques, de la communication visuelle à l’art, du reportage au tableau, de la mode aux nouvelles cultures urbaines. Ce programme de commandes a ainsi initié la production d’images nouvelles interrogeant la diffusion dans le tissu social d’une exigence de performance à travers l’esthétique du sport.

Depuis les temps premiers de l’histoire de la photographie et des images technologiques, une multitude d’expériences ont été menées pour figurer l’intelligence du corps en action, dans le cadre des événements sportifs mais aussi au-delà des compétitions, au coeur de la vie et dans des marges parfois invisibles de la société. La dimension performantielle est plus que jamais un enjeu, à l’heure où la démultiplication des régimes scopiques autorisés par la technique permet les analyses visuelles les plus extrêmes de la réalisation d’une action dans l’espace et dans le temps.

Le Cnap a notamment souhaité donner une large place aux nouveaux sports mis en valeur par les Jeux olympiques et paralympiques 2024, tels que le breakdance, le skateboard et l’escalade. D’autres sports singuliers, relevant de l’imagination, de la fiction ainsi que des sports urbains non officiels apparaissent dans les projets réalisés. Plutôt que chercher à tout montrer du geste sportif, les artistes nous invitent à découvrir de nouvelles formes de beauté et de mystère, en approchant l’énigme qui lie la dépense physique à l’émotion dans la recherche de l’adéquation du corps au but qu’on lui fixe. À travers les ressources d’imagination et d’invention plastique des artistes de l’exposition PERFORMANCE, nous pouvons aborder autrement le sport comme jeu et lieu de relation, de négociation, de dialogue entre les êtres.

Pascal Beausse, co-commissaire de l’exposition

Photo : Suzanne HETZEL, Sans titre, extrait de l’oeuvre Roche Ailée, 2023. Épreuve jet d’encre pigmentaire sur papier, 80 × 60 cm. Collection du Cnap.

Dans le cadre de l’Olympiade culturelle, le mahJ consacre une exposition consacrée au photographe hongrois André Steiner, pionnier de la « Nouvelle Vision », qui exprima son talent en fixant des corps athlétiques et en mouvement dans le Paris des années 1930.

Arrivé à la photographie par passion pour sa jeune fiancée et pour le sport dont il était adepte, André Steiner a exprimé son talent en fixant des corps nus et en mouvement dans le Paris de l’entre-deux-guerres.

Né en Hongrie en 1901, il est l’un des tous premiers utilisateurs d’un Leica en 1924, qui lui a été confié dans le cadre de sa formation scientifique à la prestigieuse Technische Universität de Vienne. Il réalise alors une série de nus de Léa Sasson, dite Lily, sa future épouse. En 1928, il quitte Vienne pour Paris en raison de la montée de l’antisémitisme en Autriche.

Délaissant son travail d’ingénieur du son, André Steiner choisit de se consacrer entièrement à la photographie, explorant largement ses possibilités. Il ouvre un studio et multiplie les collaborations avec la presse. Son expérimentation moderne du médium fait de lui l’un des tenants de l’esthétique de la « Nouvelle Vision » germanique, qu’il contribue à diffuser en France.

Champion de décathlon aux Jeux mondiaux universitaires (Universiades) de 1928, entraîneur de natation à Vienne au club sportif juif de l’Hakoah (« La force » en hébreu), André Steiner se consacre à Paris à la photographie sportive, encore peu explorée. Il devient un spécialiste du corps en mouvement et du nu. Adepte de l’idéal communiste – il prend part en 1919 à l’éphémère République des conseils de Hongrie – il considère le corps photographié comme un manifeste autant individuel que social. Dans les années 1930, cette conception morale du corps est partagée par VU, pour lequel André Steiner réalise des clichés sur le sport et la danse, contribuant à forger le style singulier du magazine.

En 1939, le photographe s’engage dans l’armée de l’air française. Démobilisé en 1940, menacé en tant que juif et étranger, il quitte Paris pour le Midi, puis intègre la Résistance. Après la guerre, André Steiner obtient la nationalité française. De retour dans la capitale, il se spécialise dans la photographie appliquée à la technique et à la science. Il décède à Paris en 1978.

Présentée dans le cadre de l’Olympiade Culturelle, cette exposition est rendue possible par des prêts exceptionnels du musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône et du Musée national d’art moderne – centre Pompidou.

Commissaire : François Cheval avec Nicolas Feuillie (mahJ)

Cette exposition bénéficie d’un prêt exceptionnel du Centre Pompidou et du musée Nicéphore Niépce
En partenariat avec Les Douches la Galerie et le Centre culturel hongrois

Terrain d’expérimentation pour les peintures de plein air, la Normandie a aussi joué un rôle décisif dans les débuts de la photographie. Chefs-d’oeuvre de la peinture et de la photographie se répondent dans cette exposition qui fait de la Normandie le lieu idéal pour mesurer l’influence réciproque des arts. Enregistrant le riche patrimoine normand, la photographie permet d’en mesurer toute l’importance mais aussi la fragilité. Elle suit la transformation des côtes par l’architecture balnéaire et l’arrivée des riches estivants, recherche le pittoresque des campagnes, s’attaque aux scènes de genre et aux vues maritimes affirmant très clairement ses ambitions artistiques.
À cette effervescence d’émulation créative que l’on découvre aussi à travers l’exposition d’oeuvres rares et méconnues, répond l’intervention de l’artiste contemporain Grégory Chatonsky qui invite l’intelligence artificielle à transformer l’expérience du paysage photographique.

Commissariat :
Sylvie Aubenas, Directrice du département des Estampes et de la Photographie à la BnF
Benoît Eliot, Editeur et photographe
Dominique Rouet, Directeur de la lecture publique et accès à la connaissance de la ville du Havre

Photo : Gustave Le Gray, Musee et ville du Havre, BM LE HAVRE

Après une année 2023, emplie de légèreté et d’immatérialité dans l’univers de la Zéro Gravité, Campredon art & image invite à un nouveau voyage artistique en 2024.

Celui-ci fera la part belle au motif de la vague dans l’art contemporain, avec un ensemble de créations emblématiques et de productions inédites (art digital, peinture, art textile, vidéo, design, photographie, installation). Pour une plongée au cœur de l’élément aquatique en perpétuel mouvement, tantôt accueillant parfois menaçant, qui compose le rêve de l’artiste tel un paradis bleu et qui dessine, pour le surfeur, un idéal de beauté, de force et de performance.

L’imagerie de la vague est l’interprétation d’un monde impermanent, éphémère, fugitif et continuel, dans lequel se profile le passage du temps et la fragilité de l’Homme aux prises avec les éléments.

L’exposition DANS LA VAGUE, sous son apparente gravité, est une invitation à l’évasion, les yeux dans le bleu et le cœur en balade, entre contemplation et frissons, poésie et mélancolie.

Photo : Martin PARR, Porthcurno, Cornwall, England, GB, 2017 © Martin Parr/Magnum Photos

Exposition labellisée Olympiade culturelle par le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024 ayant pour objectif de faire dialoguer art et sport.

Avec des oeuvres de : Laurence Aëgerter, Nestor Benedini, Yassine Boussaadoun, Suzanne Hetzel, Mana Kikuta, Samir Laghouati-Rashwan, Lila Neutre, Céleste Rogosin, Assaf Shoshan, Robin Tutenges.
Commissariat : Pascal Beausse et Clément Nouet.

Dans la continuité des grandes commandes de l’État dans le domaine de la photographie, la commande PERFORMANCE a pour but de reconnaître et d’encourager la vitalité de la création contemporaine dans le champ de la photographie sur la scène artistique française. À l’occasion de l’Olympiade culturelle, la Direction générale de la création artistique du ministère de la Culture a confié en 2022 au Centre national des arts plastiques (Cnap), en partenariat avec le Musée régional d’art contemporain d’Occitanie et le Centre Photographique Marseille, un programme de commandes intitulé PERFORMANCE. Des praticiens appartenant à tout l’éventail des usages de l’image – du reportage et des formes documentaires jusqu’aux arts plastiques –, ont été invités à explorer ce vaste champ d’expérience et à créer des oeuvres inédites qui viennent rejoindre la collection du Cnap. Les oeuvres produites sont présentées dès 2024 par ses partenaires, d’abord au Mrac Occitanie puis au Centre Photographique Marseille (CPM) et au Centre Claude Cahun, à Nantes début 2025. Parallèlement, une publication en co-édition Poursuite / Cnap rend compte de la commande.

Les relations dynamiques entre image et sport sont liées au développement de la notion de performance, en tous lieux de la société. Comment les impératifs de compétition et d’excellence, les valeurs d’universalisme portées par l’événement mondial des Jeux olympiques et paralympiques peuvent-ils être figurés aujourd’hui ? Représenter le sport autrement, au-delà des schèmes habituellement liés à sa retransmission médiatique, est un enjeu toujours renouvelé. Pour la photographie, qui ne connaît pas de règles, c’est aussi un lieu d’entrecroisement d’esthétiques, de la communication visuelle à l’art, du reportage au tableau, de la mode aux nouvelles cultures urbaines. Ce programme de commandes a ainsi initié la production d’images nouvelles interrogeant la diffusion dans le tissu social d’une exigence de performance à travers l’esthétique du sport.

Depuis les temps premiers de l’histoire de la photographie et des images technologiques, une multitude d’expériences ont été menées pour figurer l’intelligence du corps en action, dans le cadre des événements sportifs mais aussi au-delà des compétitions, au coeur de la vie et dans des marges parfois invisibles de la société. La dimension performantielle est plus que jamais un enjeu, à l’heure où la démultiplication des régimes scopiques autorisés par la technique permet les analyses visuelles les plus extrêmes de la réalisation d’une action dans l’espace et dans le temps.

Le Cnap a notamment souhaité donner une large place aux nouveaux sports mis en valeur par les Jeux olympiques et paralympiques 2024, tels que le breakdance, le skateboard et l’escalade. D’autres sports singuliers, relevant de l’imagination, de la fiction ainsi que des sports urbains non officiels apparaissent dans les projets réalisés. Plutôt que chercher à tout montrer du geste sportif, les artistes nous invitent à découvrir de nouvelles formes de beauté et de mystère, en approchant l’énigme qui lie la dépense physique à l’émotion dans la recherche de l’adéquation du corps au but qu’on lui fixe. À travers les ressources d’imagination et d’invention plastique des artistes de l’exposition PERFORMANCE, nous pouvons aborder autrement le sport comme jeu et lieu de relation, de négociation, de dialogue entre les êtres.

Pascal Beausse, co-commissaire de l’exposition

Photo : Suzanne HETZEL, Sans titre, extrait de l’oeuvre Roche Ailée, 2023. Épreuve jet d’encre pigmentaire sur papier, 80 × 60 cm. Collection du Cnap.

Dans le cadre de l’Olympiade culturelle, le mahJ consacre une exposition consacrée au photographe hongrois André Steiner, pionnier de la « Nouvelle Vision », qui exprima son talent en fixant des corps athlétiques et en mouvement dans le Paris des années 1930.

Arrivé à la photographie par passion pour sa jeune fiancée et pour le sport dont il était adepte, André Steiner a exprimé son talent en fixant des corps nus et en mouvement dans le Paris de l’entre-deux-guerres.

Né en Hongrie en 1901, il est l’un des tous premiers utilisateurs d’un Leica en 1924, qui lui a été confié dans le cadre de sa formation scientifique à la prestigieuse Technische Universität de Vienne. Il réalise alors une série de nus de Léa Sasson, dite Lily, sa future épouse. En 1928, il quitte Vienne pour Paris en raison de la montée de l’antisémitisme en Autriche.

Délaissant son travail d’ingénieur du son, André Steiner choisit de se consacrer entièrement à la photographie, explorant largement ses possibilités. Il ouvre un studio et multiplie les collaborations avec la presse. Son expérimentation moderne du médium fait de lui l’un des tenants de l’esthétique de la « Nouvelle Vision » germanique, qu’il contribue à diffuser en France.

Champion de décathlon aux Jeux mondiaux universitaires (Universiades) de 1928, entraîneur de natation à Vienne au club sportif juif de l’Hakoah (« La force » en hébreu), André Steiner se consacre à Paris à la photographie sportive, encore peu explorée. Il devient un spécialiste du corps en mouvement et du nu. Adepte de l’idéal communiste – il prend part en 1919 à l’éphémère République des conseils de Hongrie – il considère le corps photographié comme un manifeste autant individuel que social. Dans les années 1930, cette conception morale du corps est partagée par VU, pour lequel André Steiner réalise des clichés sur le sport et la danse, contribuant à forger le style singulier du magazine.

En 1939, le photographe s’engage dans l’armée de l’air française. Démobilisé en 1940, menacé en tant que juif et étranger, il quitte Paris pour le Midi, puis intègre la Résistance. Après la guerre, André Steiner obtient la nationalité française. De retour dans la capitale, il se spécialise dans la photographie appliquée à la technique et à la science. Il décède à Paris en 1978.

Présentée dans le cadre de l’Olympiade Culturelle, cette exposition est rendue possible par des prêts exceptionnels du musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône et du Musée national d’art moderne – centre Pompidou.

Commissaire : François Cheval avec Nicolas Feuillie (mahJ)

Cette exposition bénéficie d’un prêt exceptionnel du Centre Pompidou et du musée Nicéphore Niépce
En partenariat avec Les Douches la Galerie et le Centre culturel hongrois

Terrain d’expérimentation pour les peintures de plein air, la Normandie a aussi joué un rôle décisif dans les débuts de la photographie. Chefs-d’oeuvre de la peinture et de la photographie se répondent dans cette exposition qui fait de la Normandie le lieu idéal pour mesurer l’influence réciproque des arts. Enregistrant le riche patrimoine normand, la photographie permet d’en mesurer toute l’importance mais aussi la fragilité. Elle suit la transformation des côtes par l’architecture balnéaire et l’arrivée des riches estivants, recherche le pittoresque des campagnes, s’attaque aux scènes de genre et aux vues maritimes affirmant très clairement ses ambitions artistiques.
À cette effervescence d’émulation créative que l’on découvre aussi à travers l’exposition d’oeuvres rares et méconnues, répond l’intervention de l’artiste contemporain Grégory Chatonsky qui invite l’intelligence artificielle à transformer l’expérience du paysage photographique.

Commissariat :
Sylvie Aubenas, Directrice du département des Estampes et de la Photographie à la BnF
Benoît Eliot, Editeur et photographe
Dominique Rouet, Directeur de la lecture publique et accès à la connaissance de la ville du Havre

Photo : Gustave Le Gray, Musee et ville du Havre, BM LE HAVRE

Après une année 2023, emplie de légèreté et d’immatérialité dans l’univers de la Zéro Gravité, Campredon art & image invite à un nouveau voyage artistique en 2024.

Celui-ci fera la part belle au motif de la vague dans l’art contemporain, avec un ensemble de créations emblématiques et de productions inédites (art digital, peinture, art textile, vidéo, design, photographie, installation). Pour une plongée au cœur de l’élément aquatique en perpétuel mouvement, tantôt accueillant parfois menaçant, qui compose le rêve de l’artiste tel un paradis bleu et qui dessine, pour le surfeur, un idéal de beauté, de force et de performance.

L’imagerie de la vague est l’interprétation d’un monde impermanent, éphémère, fugitif et continuel, dans lequel se profile le passage du temps et la fragilité de l’Homme aux prises avec les éléments.

L’exposition DANS LA VAGUE, sous son apparente gravité, est une invitation à l’évasion, les yeux dans le bleu et le cœur en balade, entre contemplation et frissons, poésie et mélancolie.

Photo : Martin PARR, Porthcurno, Cornwall, England, GB, 2017 © Martin Parr/Magnum Photos

Exposition labellisée Olympiade culturelle par le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024 ayant pour objectif de faire dialoguer art et sport.

Avec des oeuvres de : Laurence Aëgerter, Nestor Benedini, Yassine Boussaadoun, Suzanne Hetzel, Mana Kikuta, Samir Laghouati-Rashwan, Lila Neutre, Céleste Rogosin, Assaf Shoshan, Robin Tutenges.
Commissariat : Pascal Beausse et Clément Nouet.

Dans la continuité des grandes commandes de l’État dans le domaine de la photographie, la commande PERFORMANCE a pour but de reconnaître et d’encourager la vitalité de la création contemporaine dans le champ de la photographie sur la scène artistique française. À l’occasion de l’Olympiade culturelle, la Direction générale de la création artistique du ministère de la Culture a confié en 2022 au Centre national des arts plastiques (Cnap), en partenariat avec le Musée régional d’art contemporain d’Occitanie et le Centre Photographique Marseille, un programme de commandes intitulé PERFORMANCE. Des praticiens appartenant à tout l’éventail des usages de l’image – du reportage et des formes documentaires jusqu’aux arts plastiques –, ont été invités à explorer ce vaste champ d’expérience et à créer des oeuvres inédites qui viennent rejoindre la collection du Cnap. Les oeuvres produites sont présentées dès 2024 par ses partenaires, d’abord au Mrac Occitanie puis au Centre Photographique Marseille (CPM) et au Centre Claude Cahun, à Nantes début 2025. Parallèlement, une publication en co-édition Poursuite / Cnap rend compte de la commande.

Les relations dynamiques entre image et sport sont liées au développement de la notion de performance, en tous lieux de la société. Comment les impératifs de compétition et d’excellence, les valeurs d’universalisme portées par l’événement mondial des Jeux olympiques et paralympiques peuvent-ils être figurés aujourd’hui ? Représenter le sport autrement, au-delà des schèmes habituellement liés à sa retransmission médiatique, est un enjeu toujours renouvelé. Pour la photographie, qui ne connaît pas de règles, c’est aussi un lieu d’entrecroisement d’esthétiques, de la communication visuelle à l’art, du reportage au tableau, de la mode aux nouvelles cultures urbaines. Ce programme de commandes a ainsi initié la production d’images nouvelles interrogeant la diffusion dans le tissu social d’une exigence de performance à travers l’esthétique du sport.

Depuis les temps premiers de l’histoire de la photographie et des images technologiques, une multitude d’expériences ont été menées pour figurer l’intelligence du corps en action, dans le cadre des événements sportifs mais aussi au-delà des compétitions, au coeur de la vie et dans des marges parfois invisibles de la société. La dimension performantielle est plus que jamais un enjeu, à l’heure où la démultiplication des régimes scopiques autorisés par la technique permet les analyses visuelles les plus extrêmes de la réalisation d’une action dans l’espace et dans le temps.

Le Cnap a notamment souhaité donner une large place aux nouveaux sports mis en valeur par les Jeux olympiques et paralympiques 2024, tels que le breakdance, le skateboard et l’escalade. D’autres sports singuliers, relevant de l’imagination, de la fiction ainsi que des sports urbains non officiels apparaissent dans les projets réalisés. Plutôt que chercher à tout montrer du geste sportif, les artistes nous invitent à découvrir de nouvelles formes de beauté et de mystère, en approchant l’énigme qui lie la dépense physique à l’émotion dans la recherche de l’adéquation du corps au but qu’on lui fixe. À travers les ressources d’imagination et d’invention plastique des artistes de l’exposition PERFORMANCE, nous pouvons aborder autrement le sport comme jeu et lieu de relation, de négociation, de dialogue entre les êtres.

Pascal Beausse, co-commissaire de l’exposition

Photo : Suzanne HETZEL, Sans titre, extrait de l’oeuvre Roche Ailée, 2023. Épreuve jet d’encre pigmentaire sur papier, 80 × 60 cm. Collection du Cnap.

Dans le cadre de l’Olympiade culturelle, le mahJ consacre une exposition consacrée au photographe hongrois André Steiner, pionnier de la « Nouvelle Vision », qui exprima son talent en fixant des corps athlétiques et en mouvement dans le Paris des années 1930.

Arrivé à la photographie par passion pour sa jeune fiancée et pour le sport dont il était adepte, André Steiner a exprimé son talent en fixant des corps nus et en mouvement dans le Paris de l’entre-deux-guerres.

Né en Hongrie en 1901, il est l’un des tous premiers utilisateurs d’un Leica en 1924, qui lui a été confié dans le cadre de sa formation scientifique à la prestigieuse Technische Universität de Vienne. Il réalise alors une série de nus de Léa Sasson, dite Lily, sa future épouse. En 1928, il quitte Vienne pour Paris en raison de la montée de l’antisémitisme en Autriche.

Délaissant son travail d’ingénieur du son, André Steiner choisit de se consacrer entièrement à la photographie, explorant largement ses possibilités. Il ouvre un studio et multiplie les collaborations avec la presse. Son expérimentation moderne du médium fait de lui l’un des tenants de l’esthétique de la « Nouvelle Vision » germanique, qu’il contribue à diffuser en France.

Champion de décathlon aux Jeux mondiaux universitaires (Universiades) de 1928, entraîneur de natation à Vienne au club sportif juif de l’Hakoah (« La force » en hébreu), André Steiner se consacre à Paris à la photographie sportive, encore peu explorée. Il devient un spécialiste du corps en mouvement et du nu. Adepte de l’idéal communiste – il prend part en 1919 à l’éphémère République des conseils de Hongrie – il considère le corps photographié comme un manifeste autant individuel que social. Dans les années 1930, cette conception morale du corps est partagée par VU, pour lequel André Steiner réalise des clichés sur le sport et la danse, contribuant à forger le style singulier du magazine.

En 1939, le photographe s’engage dans l’armée de l’air française. Démobilisé en 1940, menacé en tant que juif et étranger, il quitte Paris pour le Midi, puis intègre la Résistance. Après la guerre, André Steiner obtient la nationalité française. De retour dans la capitale, il se spécialise dans la photographie appliquée à la technique et à la science. Il décède à Paris en 1978.

Présentée dans le cadre de l’Olympiade Culturelle, cette exposition est rendue possible par des prêts exceptionnels du musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône et du Musée national d’art moderne – centre Pompidou.

Commissaire : François Cheval avec Nicolas Feuillie (mahJ)

Cette exposition bénéficie d’un prêt exceptionnel du Centre Pompidou et du musée Nicéphore Niépce
En partenariat avec Les Douches la Galerie et le Centre culturel hongrois

Terrain d’expérimentation pour les peintures de plein air, la Normandie a aussi joué un rôle décisif dans les débuts de la photographie. Chefs-d’oeuvre de la peinture et de la photographie se répondent dans cette exposition qui fait de la Normandie le lieu idéal pour mesurer l’influence réciproque des arts. Enregistrant le riche patrimoine normand, la photographie permet d’en mesurer toute l’importance mais aussi la fragilité. Elle suit la transformation des côtes par l’architecture balnéaire et l’arrivée des riches estivants, recherche le pittoresque des campagnes, s’attaque aux scènes de genre et aux vues maritimes affirmant très clairement ses ambitions artistiques.
À cette effervescence d’émulation créative que l’on découvre aussi à travers l’exposition d’oeuvres rares et méconnues, répond l’intervention de l’artiste contemporain Grégory Chatonsky qui invite l’intelligence artificielle à transformer l’expérience du paysage photographique.

Commissariat :
Sylvie Aubenas, Directrice du département des Estampes et de la Photographie à la BnF
Benoît Eliot, Editeur et photographe
Dominique Rouet, Directeur de la lecture publique et accès à la connaissance de la ville du Havre

Photo : Gustave Le Gray, Musee et ville du Havre, BM LE HAVRE