Grégoire Grange

Comme souvent le dimanche je vais déjeuner en famille, chez mes parents. Depuis plusieurs années je parle à mon père de travailler sur ses archives photographiques. Maintenant retraité, il a été photographe dans la banlieue Bordelaise et a accumulé des milliers de morceaux de vie dans des cartons, des pochettes de travaux. Il a toujours refusé, par déontologie professionnelle de me céder les dites archives et s’évertuait même à les liquider patiemment. Jusqu’au jour ou sans lui dire j’ai sauvé de la poubelle une partie des ces dernières.

C’est au confluent des arts graphiques, de la musique et du skateboard que se situe la pratique de Grégoire Grange (1973, FR). Son travail résulte d’une chaîne de décisions conscientes et inconscientes, une matière brute qui peut se suffire à elle-même ou être assemblée, tel un puzzle.
Son travail a été exposé à arc en rêve centre d’architecture [Bordeaux, France] et à La Fabrique Pola [Bordeaux, France]
Depuis deux années Paris photo s’appuie sur son travail photographique et celui du studio Spassky Fischer pour déployer une nouvelle identité.