Prix Découverte Louis Roederer 2026

Les Rencontres d’Arles sont heureuses d’annoncer le lancement de la nouvelle édition du Prix Découverte Fondation Louis Roederer.

Depuis sa création, le Prix Découverte des Rencontres d’Arles a pour vocation d’être un tremplin pour la création émergente.

Les Rencontres d’Arles lancent l’ouverture de l’appel à candidatures du Prix Découverte 2026, qui s’intègrera dans la 57e édition du festival.

Il a pour but de promouvoir l’œuvre des artistes sélectionnés qui exposeront au sein de l’exposition des Prix Découverte ; et de récompenser les projets lauréats au travers du prix du jury doté de 15 000 euros, et du prix du public, doté de 5 000 euros .

Depuis 2021, les Rencontres d’Arles associent au Prix Découverte les organisations qui accompagnent les artistes émergents : espaces associatifs, lieux indépendants, artistes run-spaces, lieux de monstrations aux formes hybrides ; galeries ; institutions ; fondations (…) qui réalisent un vrai travail de défricheur, repèrent et accompagnent les artistes.

Ces organisations, qui sont des actrices importantes qui défendent la photographie et les artistes, se font ainsi relais, découvreuses, pour présenter au Prix Découverte des artistes dont elles ont identifié, suivi, et/ou accompagné les travaux.

Ces structures peuvent proposer pour le Prix Découverte un projet d’exposition d’une ou un artiste qu’elles défendent ; et dont le travail a été récemment découvert ou mérite de l’être auprès d’une audience internationale.

Les projets retenus pour être exposés lors de la prochaine édition des Rencontres d’Arles, dans le cadre de l’exposition du Prix Découverte Fondation Louis Roederer, seront accompagnés par l’équipe du festival et une ou un commissaire d’exposition invité par Les Rencontres d’Arles.

Cette année, la commissaire invitée pour le Prix Découverte 2026 est Nadine Hounkpatin.

Pendant la semaine d’ouverture, un jury désigné par le festival décernera le prix du jury du Prix Découverte qui récompense une ou un artiste et la structure porteuse du projet à travers une acquisition d’œuvres d’un montant de 15 000 euros ; et le public décernera le prix du public qui récompensera une ou un artiste et la structure porteuse du projet à travers une acquisition d’œuvres d’un montant de 5 000 euros.

« LA MEILLEURE FAÇON DE DIRE LA VÉRITÉ… »

Il s’agirait d’attendre de la création photographique un acte de narration éthique, où les vérités se construisent dans la justesse des récits pluriels, pour aujourd’hui et pour demain.

Et si les vérités n’étaient pas des concepts statiques à exhumer, mais des processus dynamiques à construire ?

Et si une meilleure façon de les dévoiler résidait non pas dans une fidélité factuelle illusoire, souvent filtrée par les prismes des mémoires et de la représentation, mais dans une relecture poétique et critique ?

La photographie, historiquement liée à la preuve et à la fixation du réel, devient ici le terrain d’investigation de cet appel à projet qui se propose d’examiner la capacité qu’ont les artistes contemporains à détourner l’image : non plus pour seulement fixer le passé, mais pour le mettre en mouvement.

Comment transforment-ils mémoire et souvenir en ressources créatives vives, résolument tournées vers le futur et ses nouveaux récits ?

Nadine Hounkpatin

À PROPOS
DE NADINE HOUNKPATIN

Née à Bohicon, Bénin.
Vit et travaille entre Paris, l’Afrique et ses diasporas.

Nadine Hounkpatin déploie une pratique curatoriale attentive aux récits historiques et artistiques du « Tout-Monde » , à leurs circulations et à leurs mémoires. Co-fondatrice de la plateforme TheArtMomentum, elle conçoit des projets à la croisée des scènes africaines et internationales. Sa pratique collaborative œuvre à l’écriture d’une histoire de l’art plus inclusive et décentrée, en dialogue avec les réalités contemporaines. Depuis 2021, elle dirige l’itinérance de Memoria : récits d’une autre Histoire, exposition pionnière consacrée aux artistes femmes d’Afrique et de la diaspora, présentée initialement au FRAC Nouvelle-Aquitaine MÉCA, puis à Abidjan (Côte d’Ivoire), Yaoundé (Cameroun), ou encore à Antananarivo (Madagascar). Elle intervient à l’Université Paris-Sorbonne, participe à des jurys de prix (MEP × Collection Leridon × Cité internationale des arts, Prix pour la Photographie du musée du quai Branly – Jacques Chirac, 2025), a accompagné la sélection des premiers lauréats du programme Latitudes de la Fondation d’entreprise Hermès, en partenariat avec la Fondation Henri Cartier-Bresson et l’International Center of Photography, assure le suivi curatorial d’artistes-chercheurs du programme de résidences Résonance, IF Nigeria × Cité internationale des arts et ART X Lagos.