Juin, 2025

13ème édition de la Saison photographique de l’Abbaye de l'Epau

jeu19jui(jui 19)10 h 00 mindim02nov(nov 2)18 h 00 min13ème édition de la Saison photographique de l’Abbaye de l'EpauL’Abbaye Royale de l’Épau, Route de Changé 72530, Yvré-l'Évêque

Détail de l'événement

Photo : Opera Baroque © Delphine Blast

Entre ciel et pierre, forêt et lumière, le Conseil départemental de la Sarthe vous invite à vivre une expérience artistique unique : la 13e Saison photographique de l’Abbaye Royale de l’Epau, du 19 juin au 2 novembre 2025. Cette exposition à ciel ouvert déploie un parcours visuel immersif dans les 13 hectares de son parc, au coeur d’un site cistercien du XIIIe siècle.

Cette nouvelle édition fait dialoguer patrimoine et création contemporaine à travers les regards de cinq photographes internationaux. Leurs oeuvres, souvent présentées en très grands formats, s’intègrent aux paysages et à l’architecture du lieu, révélant la richesse du vivant, la fragilité de nos écosystèmes et l’intimité de mondes souvent invisibles.
Des profondeurs marines de Narelle Autio aux forêts japonaises de Kazuaki Koseki, en passant par les portraits engagés de Jonas Missaye ou les créations poétiques de Delphine Blast et Fabien Michenet, le visiteur est convié à une promenade artistique nourrie de sens et d’émotion.
Un parcours artistique à ciel ouvert, entre art visuel contemporain et patrimoine pluricentenaire 13ème Saison photographique de l’Abbaye Royale de l’Épau du 19 juin au 2 novembre 2025

Un parcours sensible et engagé, accessible à tous
Chaque étape du parcours propose une rencontre entre photographie et paysage, entre mémoire et imagination. Portée par le Conseil départemental de la Sarthe, cette saison photographique incarne l’ambition d’ouvrir les lieux patrimoniaux à de nouveaux récits, accessibles à tous les publics.

Une saison qui rayonne au-delà de l’Abbaye
Comme chaque année, la Saison s’étend « hors les murs », investissant les écluses sarthoises, la gare du Mans, ou encore les grilles de l’Hôtel du Département. Elle accueille aussi les productions de huit classes sarthoises, dans le cadre du programme « Photographie au collège – À l’école du regard », associant éducation artistique et engagement citoyen.

En nous invitant à regarder ce que – bien souvent – nous ne voyons pas, car trop petit, car très intime, car inaccessible ou bien oublié, les photographes réunis au sein de cette nouvelle saison photographique proposent une approche sensible sur notre monde. Chacun à sa manière, les cinq photographes invités cette année nous proposent de prendre le temps de la rencontre, de réenvisager ce qui nous entoure en laissant le temps de l’observation, de l’autre et de soi-même.

Ø Kazuaki KOSEKI, « Hotarubi – Summer Fairies »
Le photographe japonais nous invite à l’observation des lucioles, ces créatures fascinantes, -appelées Hotaru – qui ont une place centrale dans l’imaginaire et la culture japonaise, notamment de par leur caractère très éphémère (elles ont une durée de vie d’une dizaine de jours à peine). Au coeur des forêts japonaises, Koseki prend plusieurs expositions dans une seule image, superposant ainsi les sphères de lumière rougeoyantes et les trajectoires de vol paraboliques, pour créer des images très poétiques.

Ø Delphine BLAST, « Opéra Baroque »
A San Ignacio de Velasco, au coeur de la forêt amazonienne bolivienne, il n’est pas rare d’entendre de la musique baroque s’échapper des portes de l’église, où sont donnés les cours aux jeunes habitants. Dans un décor hors du commun offert par l’architecture baroque des villages, ces jeunes enfants, descendants des indiens Chiquitanos, manient parfaitement violons et violoncelles. Arrivée dans les malles des missionnaires jésuites au XVII siècle, la musique de Vivaldi, Schumann ou encore Bach, rythme les journées des habitants de cette région de la Bolivie et donne de l’espoir à la jeune génération fière de perpétuer cette tradition.

Ø Jonas MISSAYE, « Mémoire et Réparation»
Rendre hommage à la diversité des peuples et des cultures où chacun par sa différence apporte sa complémentarité, tel est le sens de l’engagement du photographe manceau. Exhibés dans des zoos humains en 1882 et 1892, des Kali’na et arawaks, peuples autochtones du plateau des Guyanes, moururent de froid à Paris. Mettre des visages, mettre des noms, mettre en évidence qu’il reste des descendants de cette page sombre de l’époque coloniale. Pour compléter le travail colossal entrepris par l’association Moliko Alet, en partenariat avec le musée du Quai Branly à Paris, Jonas Missaye a entamé un travail photographique entre la Guyane et le Suriname. Ce travail photographique est réalisé avec une chambre photographique, le même procédé photographique utilisé par d’autres photographes en 1882 et 1892 pour photographier les Kali’na et arawaks exhibés au Jardin d’Acclimatation à Paris.

Ø Fabien MICHENET « Pélagie »
A l’occasion d’innombrables heures de plongées nocturnes sur plusieurs années, de centaines de kilomètres de dérive au large des îles de Polynésie, et en réalisant des milliers de clichés en milieu naturel, Fabien Michenet a documenté un phénomène universel et méconnu, qui rythme la vie océanique depuis toujours. Celui de la grande migration verticale de la faune marine issue des grandes profondeurs, chaque nuit. Ces photographies inédites dévoilent la réalité stupéfiante de la diversité océanique et abyssale. Rencontres imprévues avec ces animaux minuscules ou bien immenses, ces êtres transparents ou lumineux, ces monstres des grandes profondeurs, ces méduses létales et d’autres immortelles, ces animaux primordiaux vieux de centaines de millions d’années, bercés par les chants des baleines, en apesanteur.

Ø Narelle AUTIO « The place in between » & “The eyes of her”
Photographe résidant en Australie, Narelle Autio aime photographier en étant plongée dans la mer, sa seconde maison. Sous l’eau, elle attend que les plongeurs viennent troubler le calme de l’endroit. En ressortent des figures chimériques en suspension. Des portraits sous-marins inédits saisissant le moment où la mer se saisit des corps, cocoonant dans les bulles. C’est ce moment fascinant, entre les mondes, en totale suspension qu’elle nous partage ici. Narelle Autio nous propose un dialogue entre les séries « The place in between » (2021) & «The eyes of her », (2024) nous permettant ainsi d’explorer nos liens avec le monde sous marin. Depuis la capture surréaliste, abstraite et sensible de ces corps immergés, elle laisse se dessiner progressivement une narration poétique et esthétique évoquant la sirène et autres figures mythiques peuplant les mers.

Ø PHOTOGRAPHIE AU COLLEGE – A L’ECOLE DU REGARD
Cette année encore, nous aurons le plaisir de retrouver les créations originales de huit classes de collégiens sarthois ayant participé au dispositif « Photographie au collèges – A l’école du regard ». Chaque classe accompagnée par un photographe professionnel et par le plasticien Lucas Grandin a ainsi pu, au fil de l’année, imaginer un travail scénographique de A à Z, depuis l’élaboration du sujet jusqu’à la scénographie et la mise en place de l’exposition.

Ø LA SAISON PHOTOGRAPHIQUE HORS LES MURS
Depuis 2019, 2 écluses viennent étoffer la saison photographique départementale : Solesmes et Roëzé-sur-Sarthe. Ce sera l’occasion de revenir sur le travail de deux artistes que nous avions déjà eu le plaisir de présenter lors des précédentes éditions de la saison photo.

Dates

19 Juin 2025 10 h 00 min - 2 Novembre 2025 18 h 00 min(GMT-11:00)

Lieu

L’Abbaye Royale de l’Épau

Route de Changé 72530, Yvré-l'Évêque

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