Mai, 2025

Eddy Verloes | Cécile Libert | Frédéric Materne

sam31mai(mai 31)10 h 00 mindim29jui(jui 29)18 h 00 minEddy Verloes | Cécile Libert | Frédéric MaternePhotographiesGalerie Louise Linthout, Rue de Linthoutstraat 90, Bruxelles

Détail de l'événement

Photo : © Eddy Verloes

Le photographe et citoyen d’honneur de Boutersem Eddy Verloes ouvre la nouvelle galerie d’art « Gallery Louise Linthout » près du parc du Cinquantenaire à Bruxelles.

Le week-end du 31 mai au 1er juin, Eddy Verloes, photographe et citoyen d’honneur de Boutersem, ouvrira la toute nouvelle galerie d’art « Gallery Louise Linthout » à proximité du parc du Cinquantenaire et de l’École Royale Militaire, dans le centre de Bruxelles.
Un nouveau défi dans sa carrière déjà extraordinaire. Eddy Verloes a déjà accumulé un grand nombre de prix internationaux en tant que photographe et il pense que le moment est venu de réaliser son prochain rêve : sa propre galerie d’art dans la capitale belge et européenne.

Lien avec Bruxelles

« Les rêves sont là pour être réalisés, quel que soit l’âge », dit Verloes, et plus on vieillit, plus je me rends compte qu’il n’y a pas de temps à perdre pour Verloes !
Le photographe envisageait depuis longtemps d’ouvrir une galerie d’art et, en 2017, il a eu l’occasion de reprendre une galerie sur le front de mer à Knokke-Heist, mais à l’époque, il n’a pas réalisé parce qu’il était encore enseignant professionnel à la Division préparatoire de l’Académie Royale Militaire et que combiner les deux aurait été trop lourd.
Aujourd’hui, il pense que le moment est venu de se lancer dans une nouvelle aventure. Et Bruxelles est en fait la seule ville (principale) qui présente pour moi le potentiel nécessaire, déclare Verloes. Bien sûr, il n’est pas évident d’ouvrir une nouvelle galerie d’art en cette période d’instabilité. Mais mon intuition me dit que c’est précisément maintenant qu’il faut investir dans plus d’art, plus de connexion personnelle et non une connexion virtuelle, et certainement dans une ville comme Bruxelles qui souffre actuellement d’un problème d’image plutôt négatif. Je ne sais que trop bien que beaucoup de Belges considèrent Bruxelles comme une ville où ils viennent travailler et qu’ils fuient le plus vite possible après le travail. C’est dommage, car Bruxelles a des atouts incroyables. J’y ai fait mes études secondaires au collège Sint-Jan Berchmans, près du quartier des Marolles et de l’église Notre-Dame de la Chapelle, puis j’ai obtenu mon Bachelor en littérature et philosophie à la K.U.Brussel avant de terminer mon Master à la KU Leuven. J’ai donc passé beaucoup de temps à Bruxelles et cela laisse des traces. On pourrait appeler cela une forme de nostalgie.

Choix évident pour Bruxelles et connexion

Le choix évident de Bruxelles n’est pas seulement lié à la nostalgie de ma jeunesse, mais avant tout à sa situation centrale, à la connexion avec la Flandre et la Wallonie et au caractère international de la capitale, explique Eddy Verloes : « Si nous abordons le monde avec un esprit ouvert, cela nous offre surtout des opportunités. Une attitude protectionniste, comme cela semble être de plus en plus le cas aujourd’hui, est diamétralement opposée à l’ouverture d’esprit si chère au monde de l’art ». Et si l’art pouvait sauver le monde, c’est peut-être le moment d’y croire, ou du moins d’y travailler.
Le choix de deux photographes wallons d’un immense talent n’est donc pas surprenant, mais peut-être une coïncidence. « Car les coïncidences ont toujours joué un rôle particulier dans ma vie », dit Verloes, en se référant non seulement à la rencontre fortuite qu’il a faite au début de la crise sanitaire en 2020 avec un groupe de garçons hassidiques qu’il a photographiés sur la côte belge, ce qui a immédiatement donné un tournant et un élan considérables à sa carrière photographique, mais aussi à la rencontre fortuite avec Frédéric Materne, chargé de cours à l’Académie de Liège (ESAHR). J’ai rencontré Frédéric en mars 2024 lors d’une exposition photo des Aristides au Passage 9 – CC Borgworm/Waremme où j’étais alors invité en tant que photographe. Frédéric a apparemment été tellement impressionné par ma série de photos « Losing Our Minds » exposée là-bas qu’il m’a invité à l’Académie de Liège (ESAHR) à l’automne 2024 pour venir faire une présentation de mes projets photographiques. Il a également ravivé mon intérêt pour les anciennes techniques photographiques, telles que l’impression à la gomme bichromatée et la cyanotopie, car j’avais déjà suivi un cours d’une journée sur ces techniques à Anvers, il y a quelques années.

Ouverture et vernissage Galerie Louise Linthout

L’excellente relation avec le photographe Frédéric Materne ne m’a pas fait hésiter à inaugurer la première exposition de ma nouvelle galerie d’art avec lui, mais aussi avec Cécile Libert, une photographe spadoise de grand talent qui maîtrise également les techniques photographiques anciennes. La première exposition sera donc principalement consacrée à l’impression à la gomme et au cyanotype. L’objectif de la galerie Louise Linthout est d’exposer et de promouvoir des artistes belges et internationaux, émergents ou confirmés, utilisant diverses techniques, telles que la photographie, la peinture, la sculpture, la céramique et les techniques mixtes.
La galerie dispose de quatre salles séparées dans l’hôtel particulier de 1914 entièrement rénové, classé dans le style éclectique avec des motifs Art nouveau et particulièrement bien situé dans le centre de Bruxelles, à proximité du parc du Cinquantenaire et de l’École Royale Militaire. Outre les expositions, des ateliers, des concerts de musique de chambre, des réunions pour petits groupes et des dégustations (de vin) peuvent y être organisés. En effet, l’hôtel particulier dispose d’une cuisine entièrement équipée ainsi que de deux salles en sous-sol dont les plafonds anciens et voûtés confèrent un charme énorme aux pièces. Nous attendons avec impatience l’ouverture le week-end du 31 mai au 1er juin où les invités pourront rejoindre le bar à vin entre 13 et 18 heures et bien sûr profiter des œuvres d’art uniques d’Eddy Verloes, Frédéric Materne et Cécile Libert qui seront exposées tous les week-ends entre 13 et 18 heures pendant le mois de juin.

Dates

31 Mai 2025 10 h 00 min - 29 Juin 2025 18 h 00 min(GMT+00:00)

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