Mai, 2022
Fabula
Détail de l'événement
Signe identitaire fort, le vêtement signifie à la fois notre rapport au corps, et notre appartenance à une communauté. Lorsqu’il est investi de fonctions narratives et symboliques, il prend
Détail de l'événement
Signe identitaire fort, le vêtement signifie à la fois notre rapport au corps, et notre appartenance à une communauté. Lorsqu’il est investi de fonctions narratives et symboliques, il prend différentes formes et caractérise le personnage qui le revêt. En tant qu’ornement, parure ou déguisement, l’habit devient le support de nouveaux récits. Depuis plus de 20 ans, le photographe Charles Fréger parcourt pays et continents à la recherche de communautés où l’identité est écrite sur le vêtement. Portant son attention aux tenues et à la solennité de la pose, Fréger a créé au fil des ans une galerie de portraits saisissants. Au MBAL, il réunit quatre séries qui représentent chacune une tradition masquée : « Cimarron » réalisée sur le continent américain, « Yokainoshima » au Japon, « Wilder Mann » et « Commedia dell’Arte » en Europe. Fréger ne docu mente pas des fêtes folkloriques dans une approche ethnologique mais crée, selon un protocole très précis, des portraits qui nous plongent dans des récits séculaires.
On trouve une même obsession pour le vêtement chez les artistes réunis dans l’exposition PARURES D’ART BRUT. Alors que Fréger s’intéresse à des communautés qui donnent vie à des figures ancestrales dans une théâtralité assumée, ici les tenues ont été créées hors de tout cadre culturel et traditions masquées. Ces habits cousus, tricotés, brodés, tissés ou peints sont à la fois des enveloppes protectrices, le support de récits féériques ou un acte de résistance.
Dates
21 Mai 2022 11 h 00 min - 25 Septembre 2022 17 h 00 min(GMT-11:00)