Octobre, 2022

Panorama de la Jeune Photographie Européenne

sam01oct10 h 00 minsam12nov(nov 12)18 h 00 minPanorama de la Jeune Photographie EuropéenneExposition collectiveCapelleta, 14 Rue Pierre Rameil, 66400 Céret

Détail de l'événement

Chaque année, de jeunes auteurs sortent des écoles avec leur diplôme d’école d’art ou d’école de photographie en poche.
En collaboration avec leurs écoles, nous leur proposons de présenter leurs premiers travaux afin de leur offrir une exposition à l’orée de leur carrière. La plupart viennent du sud de la France et de la Catalogne.
La collaboration transfrontalière est ainsi posée comme un principe fédérateur autour de la jeune création photographique.
Cette exposition est organisée en collaboration avec les écoles suivantes :
– École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles (ENSP)
– École Supérieure des Beaux Arts de Nîmes (ESBAN)
– École Technique Privée de Photographie et d’Audiovisuel de Toulouse (ETPA)
– Institut d’Etudes Photographiques de Catalogne (IEFC)
– Ecole Internationale de photographie Grisart

M a r t i n P o r t e s S a l b a y r e
LA GRANGE

Martin Portes Salbayre, vient d’obtenir son diplome de dernière année à l’ETPA – Photographie & Game Design à Toulouse.
À propos du travail de Martin :
« Cette maison je l’ai construite pour dépendre le moins possible de la société. J’utilise le solaire, mon eau est tirée d’un puit à vingt mètres, le feu vient du bois que je coupe et je fais pas mal de réserve de nourriture et de tabac pour un mois ou deux.
C’est une maison qui survit. Et puis comme ça, ma fille pourra y aller quand elle voudra. Je me lève quand je veux, je mange quand je veux, travaille si j’ai envie tout en ayant la liberté devant ma fenêtre.
On peut dire que c’est un choix car c’est moi qui ai bâti ma propre liberté tant que j’ai l’argent suffisant pour manger et rouler en voiture, moi ça me va bien, car tu sais, on gagne pas tant que ça quand on est chercheur…».

F r a n c e – L a n L ê V u
Chantier en cours

France-Lan LÊ Vu, vient d’obtenir son diplôme de dernière année auprès de l’ESBAN (Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes).
À propos du travail de France-Lan :
À notre réveil, les images de rêves nous échappent. Elles disparaissent subitement de nos pensées.
Elles glissent sur nos paupières entrouvertes et filent au gré des couleurs qui s’estompent.
Rêve-t-on pour oublier ?
Que reste-t-il lorsque le sommeil prend fin ?
Le travail que présente France-Lan est un ensemble d’images – qui expérimente l’impression – par les rayons ultra-violets du soleil.
Sur des supports variés – papier, placoplâtre, plastique, tissu – tous sensibles au soleil, elle développe dessus, des photographies de lieux et d’epaces.

A m a l i a P e r e z A l z u e t a
RESET

Amalia Perez Alzueta est née dans la ville de La Plata, Buenos Aires, Argentine.
Elle suit une formation de danse classique professionnelle à l’Instituto Superior de Arte del Teatro Colon et développe sa carrière dans le théâtre.
À Barcelone, elle commence ses études à l’Institut d’Etudes Photographiques de Catalogne et tombe amoureuse de toutes les possibilités d’expression qu’offre la photographie.
À propos du travail d’Amalia : Reset est un projet basé sur des autoportraits, inspiré par un moment de changement et de réinvention de la réalité en son sein.

T h o m a s P e n d e l i a u
Transmisssion

Thomas Pendeliau, est né en 1989 à Martigues.
En 2018 il fut diplômé avec mention d’une licence en Histoire de l’Art à l’Université de Bourgogne. Suite à cela il intègre l’École Nationale Supérieure de la Photographie dont il sort diplômé en juin 2022.
À propos du travail de Thomas :
Son projet artistique explore la notion de mémoire à l’ère du numérique et des changements climatiques. Ces thématiques se déploient dans des pièces science-fictionnelles et qui expérimentent par ce biais des manières d’injecter du possible, de la contingence dans le réel.
Ayant une pratique hybride, il recours pour ce projet à différents médiums comme la photographie et la vidéo, mais emploie également des processus impliquant la donnée comme matériaux de création avec notamment la génération d’images à l’aide d’intelligences artificielles.
Il s’approprie également du contenu issu d’internet qu’il combine, déconstruit ou bien qu’il capte depuis des flux vidéos en direct.
Son travail se situe dans un imaginaire post-humain. Ses pièces, selon la formule du philosophe Günther Anders, se conjuguent au «futur antérieur», en proposant au spectateur de se placer dans un futur lointain et ainsi de regarder notre présent comme déjà advenu.
La mémoire que l’on cherche à conserver, celle qui disparaît, emportée par l’entropie, les traces indélébiles que notre civilisation laisse sur la planète, la volonté de tout conserver numériquement, les manières avec lesquelles la technologie conditionne nos modes d’existences, sont autant d’approches que ses oeuvres analysent et lient aux enjeux climatiques et écologiques contemporains.

L u c í a M o r ó n
Te amo. Yo tampoco.

Lucía vient de terminer ses études à l’école Grisart
A propos du travail de Lucía :
Il y a quelque temps, Lucía accompagnait sa mère pour vider la maison de sa grand-mère. Elle décide de garder deux choses : une photo de sa mère tenant un fusil, et la robe avec laquelle elle s’était mariée.
Le jour de cette mort, elle avait rompu avec Alejandro. Depuis, elle n’est plus tombée amoureuse.
Les gens continuent de se marier. Beaucoup de femmes le désirent et l’expriment comme un objectif de vie. Personne ne se demande d’où cela vient. Les mariages sont comme des films, dont la fi n est prévisible, se répète encore et encore le même scénario : la mariée prend le bras du père, le marié la regarde, ils prononcent leurs voeux, ils se marient, ils entrent dans la salle, valses, nourriture, pastel, le bouquet est lancé, danse, fin de la fête.
Les photos sont toujours les mêmes, celles de sa grand-mère, celles de sa mère et celles de ses amis. Peu importe le temps qui passe.
Elle a grandi avec les films sur des princesses, qui ont besoin de leur prince pour vivre, avec la peur d’être « la célibataire de la famille », en rêvant d’une robe de mariée sans même avoir de petit ami à épouser.
Parfois, elle a l’impression d’être née romantique.
Elle aimerais savoir où il est pour commencer.
Pendant plus de 3 ans, elle a collectionné des images d’archives de mariages familiaux.
Elle les observe, les recadre, les peint, les désacralisent.
« Je vous aime Moi non plus » est un projet qui étudie ces mandats sociaux, culturels et familiaux que de nombreuses femmes traînent autour de l’amour et du mariage.
* Te amo. Yo tampoco: Je vous aime Moi non plus

Dates

1 Octobre 2022 10 h 00 min - 12 Novembre 2022 18 h 00 min(GMT-11:00)

Lieu

Capelleta

14 Rue Pierre Rameil, 66400 Céret

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