Mars, 2019

Trading to Extinction, Crime contre l'animalité

mer20mar(mar 20)13 h 30 minsam27avr(avr 27)18 h 30 minTrading to Extinction, Crime contre l'animalitéPatrick BrownGalerie FAIT & CAUSE, 58 rue Quincampoix 75004 Paris

Détail de l'événement

« Pendant des années, j’ai parcouru l’Asie pour documenter l’impact dévastateur du trafic d’espèces sauvages. J’ai été témoin de la façon dont les espèces les plus rares de notre planète sont chassées, piégées et abattues pour alimenter un marché noir mondial.
Enquêter sur le commerce dans ses profondeurs est une histoire choquante de cruauté, de crime et de cupidité humaine. Comme pour le trafic de drogue, l’argent alimente le commerce des animaux. Ses tentacules s’étendent dans le monde entier, des forêts reculées d’Asie aux centres de trafic de Beijing, Bangkok, Londres, Tokyo et New York. Malheureusement, un long chemin reste encore à parcourir car ce commerce est florissant. Néanmoins, une riposte politique coordonnée s’organise enfin : Un mouvement mondial extraordinaire rassemble des personnes de tous horizons dans le but de sauver les espèces les plus menacées avant qu’il ne soit trop tard. J’espère que nos efforts ne seront pas vains. ». Patrick Brown

Des jungles vierges du Cambodge aux grands parcs nationaux de l’Inde et du Népal, la faune asiatique est pillée à une échelle sans précédent. Chaque année, on estime qu’environ 30 000 primates, 5 millions d’oiseaux, 10 millions de peaux de reptiles et 500 millions de poissons tropicaux sont commercialisés.

Depuis plus d’une décennie, Patrick Brown a suivi la filière illégale du trafic d’animaux menacés en Asie, photographiant ses marchands, ses stocks, ses itinéraires et ses marchés. Il s’agit d’une industrie de contrebande massive, où souvent seuls les braconniers sont dénoncés alors qu’ils ne sont que la partie émergée d’un commerce illégal, complexe et très rentable.

Selon d’anciennes coutumes, certaines parties animales sont dotées de propriétés « magiques ». Des personnes croient, par exemple, que manger la chair d’un tigre les rendra plus fortes.
Les cornes de rhinocéros n’ont aucune vertu médicinale, mais les mythes quant à leurs effets bénéfiques pour la santé ainsi que leur propriété aphrodisiaque ont décuplé leur valeur jusqu’à dépasser celle de l’or.
Le poids de ce marché est impossible à déterminer, mais les experts estiment qu’il avoisinerait les 10 milliards de dollars par an. En Inde, un braconnier qui tue un rhinocéros pour en prélever la corne reçoit 350 $. Cette dernière se vend 1 000 $ dans un bourg voisin. Lorsqu’elle atteint Hong Kong, Pékin ou le Moyen-Orient, elle vaut 370 000 $. Les os de tigre quant à eux valent jusqu’à 700 $ le kilo.

Le commerce mondial et illégal d’espèces sauvages a doublé depuis les années 1990, les preuves sont accablantes : plus de 100 millions de requins sont tués chaque année, il y a plus de tigres bengalais au Texas que dans la baie du Bengale et on observe même une mutation de l’espèce chez les éléphants qui, en réaction au braconnage, ont des défenses plus courtes ou même naissent sans défenses.

Dates

Mars 20 (Mercredi) 13 h 30 min - Avril 27 (Samedi) 18 h 30 min(GMT+00:00)

Lieu

Galerie FAIT & CAUSE

58 rue Quincampoix 75004 Paris

Galerie FAIT & CAUSE58 rue Quincampoix 75004 ParisOuvert du mercredi au samedi, de 13h30 à 18h30. Entrée libre