Festival Présence(s) photographie 2025

Photo : © Sebastiao Salgado

L’EAU,
L’EXODE,
L’HUMAIN,
LA TERRE.

« L’Homme et son environnement au coeur de la photographie »
Cette phrase est la signature du Festival Présence(s) photographie.

Depuis sa création en 2013, l’association s’est attachée à défendre des valeurs qui en font aujourd’hui ses fondamentaux, ses piliers, son ADN : des valeurs pourtant simples, évidentes et rassembleuses mais qu’il est toujours important de réaffirmer.
Elles se nomment humanité, défense de l’environnement et des Droits Humains, partage, lien social qui ont contribué à sa notoriété grandissante depuis plus de 10 ans.
2025 n’échappera pas à cette règle, et de quelle manière ! Avec panache !

Sébastiao Salgado – Genesis : une oeuvre magistrale réalisée entre 2004 et 2012, une véritable ode à la nature. « Genesis est la quête du monde des origines, celui qui a évolué pendant des millénaires avant d’être confronté au rythme de la vie actuelle, avant d’oublier ce qui fait de nous des êtres humains… C’est aussi un hommage à la fragilité de la planète que nous avons tous le devoir de protéger » écrit Lélia Wanick Salgado, commissaire de l’exposition.

Si l’eau est évidemment centrale à Genesis, elle est aussi un enjeu majeur du XXIéme siècle comme le montre Beatrix von Conta.

Les exodes jalonnent l’histoire de l’humanité, l’exposition « Les années amères de l’Amérique » l’illustre avec grandeur : une sélection d’images issues de la Farm Security Administration, une commande photographique passée par le gouvernement Franklin D. Roosevelt de 1935 à 1942 auprès de 15 photographes pour témoigner de la situation des agriculteurs et des mineurs après la crise de 1929 et une sécheresse catastrophique. Une oeuvre majeure confiée à de jeunes photographes devenus pour la plupart des références absolues de la tradition documentaire.

Des oeuvres contemporaines comme l’oeuvre de Zahra Khodadadi, jeune photographe afghane réfugiée en France ou le reportage de Patrizia di Fiore sur Lampedusa en témoignent tout comme l’étonnante destinée d’Ernest Cole racontée par une exposition et le film de Raoul Peck.

La terre est mise à l’honneur par le merveilleux travail d’Éric Pillot, de Liis Lillo et de Tristan Zilberman qui posent leur regard plein d’humour sur notre relation avec la nature.

Une programmation exceptionnelle riche de 57 photographes invité.e.s qui présentent leurs travaux dans 27 lieux de notre bassin de vie Drôme-Ardèche.

L’humain prend toute sa place avec entre autres les photographies de Thierry Orban, ainsi que des 18 photographes présenté.e.s par la galerie Le Réverbère de Lyon.