Luis González Palma

Cette nouvelle exposition rassemble des extraits de quatre séries :
UN PÁJARO DE PIEDRA (2023)
IMAGOMETRÍA CELESTIAL (2021)
MÖBIUS II (2019)
KŌAN El Sol (2016)
Toutes ont en commun une même poétique de l’image, à la fois sensible, énigmatique et empreinte de spiritualité servie par une invention formelle qui font de chaque oeuvre de Luis González Palma un objet à la beauté unique.
Le titre, kōan, emprunté à l’une de ces séries, est un terme japonais : dans la pratique du zen, il désigne une question énigmatique, qui n’apelle aucune réponse logique mais déstabilise la raison pour tenter de l’amener vers l’illumination.

Luis González Palma, né en 1957 au Guatemala, vit et travaille à Córdoba (Argentine).
Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions muséales à travers le monde : The Art Institute of Chicago – The Lannan Foundation (Santa Fe) – The Australian Centre for Photography – Palacio de Bellas Artes / México – The Royal Festival Hall (Londres) – Palazzo Ducale di Genova (Italie) – Museos MACRO y Castagnino de Rosario (Argentine), ainsi que dans plusieurs festivals consacrés à la photographie, dont Photofest (Houston) et PHotoEspaña (Madrid).
Il a représenté le Guatemala à la Biennale de Venise en 2001 et 2005.
Nous avions découvert son travail en 1994 aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles, remarquablement exposé dans la chapelle de la Charité dont le décor baroque formait un écrin parfait pour ses portraits d’Indiens mayas travaillés comme des icônes.
Cette exposition est la troisième que la galerie Camera Obscura lui consacre.