Mois de la Photo du 14ème

Le Mois de la Photo du 14e est de retour !
Témoignages de la vie urbaine, du spectacle qu’est la rue, vous découvrirez au travers de cette riche programmation les moments de surprise, de solitude, d’humour ou de poésie que les artistes- photographes du 14e ont su capter par leurs regards et leurs pas de côté.
Pour ces rendez-vous avec la photographie, nous avons privilégié de les organiser principalement en plein air dans tout l’arrondissement pour permettre un accès gratuit et direct aux œuvres pour toutes et pour tous.
Un grand merci à notre partenaire, le Photoclub Paris Val -de-Bièvre, association implantée de longue date dans le 14e arrondissement, pour la qualité et la diversité des propositions artistiques choisies et aux artistes-photographes, professionnels et amateurs, qui ont souhaité partager et donner à voir leurs œuvres sur les grilles des parcs, jardins et squares de notre arrondissement mais également à la galerie du Montparnasse, à la maison des pratiques artistiques amateurs et dans d’autres lieux à explorer dans ce programme.
Nous vous souhaitons de très belles découvertes, rencontres et émotions artistiques. La photographie, art du regard, marquera nos retrouvailles avec le Printemps et le bonheur de se retrouver dans l’espace public.

– Carine Petit,
Maire du 14e arrondissement
– Mélody Tonolli, Conseillère de Paris, 4e en charge de la culture

• En extérieur – du 1er au 31 mars – 24h/24

– Raphaël Benteo, Vies de chiens
J’ai toujours eu une fascination pour les relations entre les humains et leurs chiens. Souvent empreintes d’amitié, elles mènent parfois à des situations quelque peu absurdes où l’état de nature de ces animaux semble vraiment lointain. Cette série dévoile un petit éventail de ces situations et relations croisées, au gré de mes balades, entre tendresse et ironie.
Square Giacometti, rue Didot

– Pascal Colin, Miroirs urbains
Cette série propose des images de passants dans des miroirs, miroirs d’eau, vitres réfléchissantes, glaces. Ils sont nombreux à nous renvoyer à notre propre image, image fidèle, déformée, méconnaissable, parfois troublante. La plupart du temps nous ne les voyons pas, seul le photographe s’en amuse et les enregistre pour souligner que la ville nous transforme malgré nous.
Square Maudy Piot-Jacomet, 8 rue des Suisses

– François Laxalt, Prayers
« Dans le métro, la prière intime se dévoile. Au travers de ces mains, souvent plus bavardes que les voyageurs auxquelles elles appartiennent, j’ai rencontré ces âmes, j’ai deviné leurs tourments. Ces mains sont jeunes, manucurées, flétries, décorées, actives, déterminées ou pensives. Comme de frêles haïkus, elles parlent de détresse, d’amour, de solitude, de détermination, d’angoisse ou d’amitié.
Grilles du centre de Santé Tisserand,, rue d’Alésia, la rue de Gergovie

– Valérie Simonnet, La rue parle
Je suis frappée du silence des personnes et du bruit de la rue, combien elle est bavarde. Je tente de capter ces moments où le réel semble déraper vers la poésie, la révolte ou l’abandon. Ces moments qui disent le besoin de s’échapper d’un monde plus tout à fait à notre échelle. Les injonctions consuméristes me frappent particulièrement dans leur contraste avec la réalité de notre vie.
Square de l’aspirant Dunand, rue Mouton-Duvernet

– Pierre Richard, La couleur de l’étoile
20 ans après sa première victoire en Coupe du monde de football, l’équipe de France décroche une seconde étoile face à la Croatie en juillet 2018. Lors de ces soirées de demi-finale et de finale, j’arpente les rues de Paris, porté par la foule, à la fois acteur et spectateur de cette euphorie col-lective. En témoignent ces moments de liesse à la saveur toute particulière dans le contexte actuel, doux mélange de nostalgie et d’espoir.
Grilles entrée de la petite ceinture, 123 ter rue Didot

– Garrett Strang, In the Rythm of Paris
Chaque jour et à n’importe quel coin de rue de Paris, les talents les plus insolites peuvent apparaître comme par magie, surprenant les passants par leurs rythmes ou leurs acrobaties. Les rues et les couloirs de métro attirent une multitude d’artistes et de musiciens, aux univers très personnels, qui allient technicité et divertisse- ment. Qu’ils soient professionnels ou non, ces artistes partagent l’amour de leur art avec originalité et enthousiasme et j’aime l’idée d’être au bon endroit au bon moment en croisant l’un d’entre eux pour saisir toute sa passion et son énergie en quelques clichés.
Grilles du parc Montsouris, boulevard Jourdan

– Françoise Vermeil, Un p’tit coin de paradis
Qu’il fasse un soleil radieux, qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il y ait du brouillard, le parapluie a d’abord un rôle utilitaire : abriter/protéger. Se protéger des éléments, mais aussi des regards et parfois même se retrouver dans une bulle, seul (e) ou à deux comme dans la chanson de Brassens.
Square Yves Klein, 241 boulevard Raspail

– Stéphane Wiernik, Parischromie
Arpenter Paris tous les jours, par tous les temps. Saisir des personnages, des lieux, des lumières. Parvenir à isoler des instants d’harmonie, de couleurs dans l’agitation de la vie moderne des rues de la capitale.
Grilles à l’angle des rues Général Humbert et Prévost-Paradol.

• En intérieur

– Frédéric Antérion, Ambiance Lévis-Batigno
Les photographies de cette série ont été prises entre septembre 2013 et juillet 2014 avec l’idée de saisir l’ambiance, dans le 17e arrondissement, d’un quartier de Paris, que j’ai bap- tisé « Lévis-Batignolles », un quartier bourgeois-bohême. Il y règne une atmosphère un peu villageoise. J’ai essayé de saisir cette vie à la fois paisible, dynamique et enjouée, animée par des trentenaires avec pas mal d’enfants, des sportifs, des gens pressés, des commerçants sur le pas de leur boutique ou à l’étal de leur marché mais aussi des personnes âgées et bien sûr, des bistrots, le métro et un kiosque à journaux !
Fondation de l’Allemagne-Maison Heinrich Heine, Cité internationale universitaire de Paris, 27C boulevard Jourdan
Du 2 au 31 mars 2022. Tous les jours, 10 à 13h et 14 à 18h.
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– Maxime Lazard, Paris-ci/Par-ici/Paris
Cette série est un hommage à Paris et aux Parisiens. Paris, ville grandiose, avec la diversité de ses quartiers, des plus huppés aux plus modestes et l’écho des Parisiens tout aussi variés. Ils sont espiègles, palpitants, grincheux parfois odieux, mais tous réunis par leur humour.

– Catherine Bailly-Cazenave, Une journée à la mer
À la manière d’une étude sociologique, j’observe avec discrétion et curiosité, différents groupes. Dans un cadrage frontal, la série invite à observer les attitudes et les com- portements mais aussi ce que chacun emporte de chez soi pour une journée à la plage. Les photographies, baignées de lumière, sont réduites à l’essentiel, dans une esthétique minimaliste qui se concentre sur la figure humaine, tout en mettant l’accent sur la composition et les détails, ce qui attire sur la cocasserie des scènes qui se jouent.
Du 18 au 31 mars. Mardi au samedi, 13 à 19h.
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– Frédéric Lhote, Être assis avec toi ou pas
J’ai toujours été attiré par la façon dont les gens s’asseyent en public, dont ils partagent ou pas un banc, un muret, … la manière de prendre la pause plus ou moins confortable. »
Du 4 au 17 mars
Galerie du Montparnasse, 55 rue du Montparnasse

– Georges Beaugeard, Citadines
La série représente mon regard sur la femme dans l’espace urbain, dans sa diversité, son élégance, son charme. Je m’intéresse à la jeune femme comme à l’aînée, aux femmes dans leur place sociale, leur lutte pour leurs droits, leur usage de la ville.
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– Jean-Yves Busson, Autour de la Tour Eiffel
Dans cette série commencée en 2005, la Tour Eiffel figure sur chaque photo. J’observe les passants sourire, s’amuser, s’en aller, discuter, bref, vivre. Ils sont seuls, en famille, entre amis, en groupe dans ce décor universel. La prise de vue est réalisée à l’instinct avec un Rolleiflex, des focales courtes, uniquement de l’argentique et du noir et blanc.
Maison des pratiques artistiques amateurs Broussais, 100 rue Didot
Du 2 au 31 mars. Mardi au vendredi, 14h à 22h, samedi 10 à 19h, dimanche, 14 à 19h.

– Marc-Henri Martin, Je vous écris d’Amérique…
Il y a presque 50 ans, je m’envolais, étudiant, découvrir New York et les Etats-Unis. Les « Twins » n’étaient pas encore achevées mais dominaient déjà Manhattan. Si l’on oublie les séjours de travail, courts et contraints, c’est un premier retour. Libre de flâner, je regarde aujourd’hui à travers les souvenirs anciens. Je vois la nouveauté et retrouve l’immuable.
Collège néerlandais, Cité internationale universitaire de Paris, 61 boulevard Jourdan
Du 1er au 31 mars. 10 à 20h en semaine, 12 à 18h le week-end.

– Agnès Vergnes, Avanti !
Des femmes passent. Elles arrêtent mon regard par leur énergie, leur féminité, leur élégance, leur sensualité. La ligne d’un escarpin, la fluidité d’une jupe, le modelé d’une jambe… Je les suis un instant pour le plaisir d’arrêter l’image. Puis, elles disparaissent tandis que résonne encore le claquement des talons sur le bitume.
Fondation suisse/Pavillon Le Corbusier, Cité internationale universitaire de Paris, 7K boulevard Jourdan
Du 1er au 31 mars.
Tous les jours, 10 à 12h et 14 à 17h.

– Exposition collective, Une photo par jour
Faire une photo tous les jours, les jours de liberté et les jours de confinement, les jours de vacances et ceux où on court après le temps, les jours où les images viennent à nous et ceux où l’inspiration manque… et choisir dans ce flux d’images 40 photos pour représenter toute une année.
Du 23 février au 12 mars.
&
– Exposition collective, À la manière de…
Dans le cadre de l’atelier « À la manière de… » un photographe est étudié chaque mois. Un challenge : essayer de plonger dans son univers, comprendre sa démarche, ses astuces, s’ap- proprier son style… afin de faire des photos à la manière de… Parmi les artistes étudiés, des photographes de rue, anciens et contemporains : Brassaï, Winogrand, Leiter, Gruyaert, Parr, Feng Li, Moriyama, Gilden, Eggleston… D’après-vous, c’est un pari réussi ? Venez à l’exposition juger par vous-même.
16 mars au 2 avril.
Photoclub Paris Val-de-Bièvre, 28 ter rue Gassendi
Mercredi au vendredi, 15 à 19h, samedi, 14 à 18h.

– « Exposition collective,
À la manière de…
Dans le cadre de l’atelier « À la manière de… » un photographe est étudié chaque mois. Un challenge : essayer de plonger dans son univers, comprendre sa démarche, ses astuces, s’ap- proprier son style… afin de faire des photos à la manière de… Parmi les artistes étudiés, des photographes de rue, anciens et contemporains : Brassaï, Winogrand, Leiter, Gruyaert, Parr, Feng Li, Moriyama, Gilden, Eggleston…
D’après-vous, c’est un pari réussi ? Venez à l’exposition juger par vous-même.
Photoclub Paris Val-de-Bièvre, 28 ter rue Gassendi
redi, 15 à 19h, samedi, 14 à 18h. »