La photographe Aurore Bagarry choisie pour une résidence de recherche et création dans le Grand Ouest

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Les Ateliers Médicis et la Fondation d’entreprise Neuflize OBC s’associent pour financer une résidence de recherche et création dans le Grand Ouest. C’est l’artiste photographe française Aurore Bagarry qui a été choisie pour poursuivre ses recherches sur les relations entre l’eau et le paysage. À l’occasion de cette résidence Aurore réalisera une ou plusieurs série de photographies qui feront l’objet de rencontres au cours de la démarche et de futures expositions.

Intitulé « De la côte » et réalisé à la chambre photographique, ce travail se situe au seuil de l’océan Atlantique et de la terre ferme. En se rendant particulièrement sensible aux matières, aux roches et aux traces de l’eau, l’artiste suit un jeu de piste, au rythme d’une lente dérive. Apparaissent les orbes chaotiques bretons, les aplanissements gradués des paysages de l’estuaire de la Loire et les délitements de la côte d’Argent. Émergent aussi du littoral des mémoires d’autres littoraux, plus ou moins troubles, entre la France métropolitaine et l’Outre-mer.

Aurore Bagarry est une photographe et vidéaste française, née en 1982 au Mans en France. Diplômée en 2004 de l’école des Gobelins, Paris et en 2008 de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles avec les félicitations, elle est représentée par la galerie Sit Down à Paris depuis 2015. Ses recherches ont été soutenues par le prix LVMH en 2008, le ministère des affaires étrangères (Fr) en 2009, le Centre National des Arts Plastiques (Fr) en 2013 et en 2015, l’Aide Individuelle à la Création de la DRAC Bretagne en 2017 et en 2019 le soutien du Centre d’Art GwinZegal pour sa série Roches (2016-2020). Elle est lauréate en 2022 de la commande photographique Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire 2022-2024, confiée par ministère de la Culture à la Bibliothèque Nationale de France. Suivant la logique de l’atlas photographique et la pratique de la marche, Aurore Bagarry propose une lecture personnelle du paysage par un inventaire de formes, parfois fragiles bien que monumentales (Glaciers, 2012-2018) ou le fruit imperceptible d’une lente érosion (Roches, 2016-2020). En 2020, pour la commande Regards du Grand Paris #4, portée par les Ateliers Médicis et le Cnap la photographe découvre les anciens océans et révèle les Formes de l’eau qui ont modelé le bassin parisien par vagues de sédimentation, jusqu’à structurer nos formes de vie et notre regard à travers les âges. Ses séries ont été montrées dans des institutions muséales : galerie Art&Essai, université de Rennes, les Champs Libres – musée de Bretagne, Rennes, artothèque d’Annecy, centre d’art GwinZegal, musée de l’Elysée, Lausanne, musée d’Art Roger Quilliot, Clermont-Ferrand, musée d’Hautetour, Saint-Gervais, la Filature, Mulhouse et au musée d’Art et d’Histoire de Saint-Denis ainsi qu’au ministère de la Culture et de la Communication, Paris. Elle a également participé à des expositions individuelles et collectives dans des galeries et dans des festivals comme Jeune Création #69, Fondation Fiminco, Les Photaumnales, Beauvais, Photo London, Paris Photo, Photodoc, Paris, la Semaine des Arts de Paris 8, Saint-Denis, Les Instants Vidéos Numériques et Poétiques, Marseille ou le Réseau de l’âge d’Or, Avignon. Ses livres Glaciers ont été publiés aux éditions h’Artpon en 2015, 2017 et 2022. Le livre Roches avec Gilles A. Tiberghien paraît aux éditions GwinZegal en décembre 2020.

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