Carte blanche à The Analog Club : Gil Rigoulet nous livre son ode à la photographie argentique 26 minutes ago
Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique 2 jours ago
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 1 jour ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
We Are The Painters, Interview, galerie In Situ – fabienne leclerc : recyclage, chevelure et premier degré 27 minutes ago
L'Invité·e Carte blanche à Klavdij Sluban : Špela Škulj, Femme photographe slovène La Rédaction9 décembre 2020 Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsÀ l’occasion de sa carte blanche, le photographe français Klavdij Sluban a choisi une dizaine de femmes photographes slovènes qu’il nous présentera chaque jour. Aujourd’hui, nous partons à la rencontre de Špela Škulj. Artiste indépendante qui vit à Ljubljana. Sa série « Things That Were Left Behind » nous est ici dévoilée, capturant ses effets personnels qu’elle a laissés derrière elle lors d’un voyage en Inde… Chaque jour, jusqu’à vendredi, et grâce à notre invité, nous consacrerons un ou deux portfolios à ces femmes photographes slovènes qui luttent pour exister. Špela Škulj, née en 1982 à Šempeter près de Nova Gorica (Slovénie), vit et travaille à Ljubljana. Conceptrice lumière, ses champs d’expression artistique sont la photographie et la vidéo. Spela Skulj things that were left behind Spela Skulj things that were left behind Spela Skulj things that were left behind Špela Škulj a le statut de travailleur indépendant dans le domaine de la culture. Ce statut octroyé par le ministère de la Culture comprend une série de prises en charge par l’Etat, entre autres des prestations sociales, des cotisations retraites… Si l’on considère l’étymologie du mot « photo / graphie », « crever / la dalle », un tel statut est non seulement précieux pour les Travailleuses, Travailleurs selon la sémantique laguilleriène, mais il est vital dans un pays où bourses, commandes institutionnelles, achats d’œuvres, etc…sont dérisoires. Ainsi les quelques 3300 Travailleuses, Travailleurs indépendants dans le domaine de la culture sont considérés aujourd’hui par le gouvernement ultraréactionnaire comme des parasites de la société. Pour chaque domaine concerné, une commission se réunit, avec des spécialistes du domaine concerné, et donne son avis sur chaque demande de statut. Jusque-là, l’avis de la commission faisait office d’autorité, le ministre de la Culture apposait sa signature et le bon fonctionnement de la démocratie suivait le droit chemin. Avec Monsieur Simoniti en ministre de la Culture, la démocratie est bafouée. Depuis qu’il est ministre, il contredit systématiquement l’avis de chaque commission, c’est-à-dire que le nombre d’avis positifs est en chute libre. Joseph Brodsky avait été accusé de parasitisme par le régime soviétique, car poète. Puis envoyé au goulag. Dans la Slovénie actuelle, heureusement pas de goulag puisque les artistes-parasites crèvent la gueule ouverte sur place. Le souci de l’environnement chez Špela Škulj remonte à son enfance. Une prise de conscience précoce pour une manière de vivre qui lui semble tout simplement, normale. Aussi pas besoin de grands discours pour marteler une opinion. Son approche du sujet est pertinente et tout en subtilité. Spela Skulj things that were left behind Spela Skulj things that were left behind Spela Skulj things that were left behind Ainsi en est-il de son projet Things That Were Left Behind. Voyager en Inde est souvent synonyme de quête de spiritualité. La quête de spiritualité est souvent synonyme de délestage de tous ces objets qui encombrent notre envie d’élévation, spirituelle. Après un long séjour en Inde à sillonner le pays, Špela Škulj se prépare lentement à rentrer au pays natal. Alors qu’elle amorce la préparation au retour, elle se rend compte qu’elle a, malgré tout, accumulé tout le long du voyage un certain nombre d’objets qui commencent à l’alourdir. Elle s’en sépare, un a un. Comme ce n’est pas une consommatrice frénétique, point de repasse-limaces, de tabouret-à-glace, de ratatine-ordures ou de tourniquette pour faire la vinaigrette. Špela Škulj est subtile, comme déjà énoncé plus haut. Les objets qu’elle laisse derrière sont de première nécessité : un pantalon bouffant, puis un autre pantalon, puis un maillot, et un autre maillot, un peigne…En donnant à voir ces objets dont elle peut et doit se départir pour continuer sa route, l’artiste visuelle soucieuse de notre environnement se demande en toute humilité du nombre de maillots, pantalons, peignes, sacs à main…dont nous avons besoin, non pas pour vivre heureux, restons réalistes, mais tout du moins…habillés. Spela Skulj things that were left behind Spela Skulj things that were left behind En savoir plus http://www.spelaskulj.net/ Marque-page0
L'Invité·e Carte blanche à The Analog Club : Gil Rigoulet nous livre son ode à la photographie argentique Pour cette troisième carte blanche, nos invité·es de The Analog Club — lieu emblématique dédié à la photographie argentique à Paris — ...
L'Edition Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud La vie de Letizia Battaglia est un véritable roman, c’est pour cette raison que son amie, la journaliste Sabrina Piou, a souhaité ...
L'Invité·e Carte blanche à The Analog Club : Thibaut Piel, 10 ans de photographie vagabonde Pour leur deuxième carte blanche, nos invité·s de The Analog Club – lieu dédié à la photographie argentique à Paris – ont ...
L'Invité·e Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Carte blanche à The Analog Club : Gil Rigoulet nous livre son ode à la photographie argentique 26 minutes ago
Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique 2 jours ago
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 1 jour ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
We Are The Painters, Interview, galerie In Situ – fabienne leclerc : recyclage, chevelure et premier degré 27 minutes ago
We Are The Painters, Interview, galerie In Situ – fabienne leclerc : recyclage, chevelure et premier degré