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L'Invité·e Carte blanche à Klavdij Sluban : Tereza Kozinc, Femme photographe slovène La Rédaction7 décembre 2020 Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsÀ l’occasion de sa carte blanche, le photographe français Klavdij Sluban a choisi une dizaine de femmes photographes slovènes qu’il nous présentera chaque jour. Aujourd’hui, nous partons à la rencontre de Tereza Kozinc – qui vient tout juste d’être primée au fotofever prize avec sa série « Finding Stenli ». C’est cette quête métaphorique, réalisée entre 2017 et 2020, qui nous est dévoilée. Chaque jour, jusqu’à vendredi, et grâce à notre invité, nous consacrerons un ou deux portfolios à ces femmes photographes slovènes qui luttent pour exister. Née en 1985 à Kranj (Slovénie) vivant entre Paris et Ljubljana, Tereza Kozinc est une de ces jeunes photographes qui s’affirment progressivement et sûrement sur la scène internationale. Elle vient d’être lauréate du prix Fotofever. De l’exposition au Carrousel du Louvre, à la participation à Paris Photo Days, en compagnie de photographes qui l’inspirent et l’accompagnent, comme Moriyama, le Covid 19 aura fait table rase. Son palmarès d’expositions et de prix est réel, sa nécessité à créer est vitale. Donc, elle continue, à créer Après des études en Multimédia à l’Académie et Institut de Ljubljana, elle prend le large. Guidée par l’amour, elle s’installe dans un petit village dans la région de l’Epire, au Nord-Ouest de la Grèce, frontalière avec l’Albanie. Le couple plante et cultive des oliviers sur les terres ancestrales du bien-aimé. Rude et austère, peu peuplé, l’endroit ne se donne pas facilement. Ils produisent l’huile dans le respect de la tradition familiale. Pendant ce temps Tereza Kozinc garde un lien étroit avec sa terre natale. Avec allers-retours. La seule constante durant tout ce temps consacré à la terre est la photographie. Autodidacte, les études de multimédia ne semblent pas se préoccuper de photographie, elle vit avec son appareil. Il en naît une série magique. Organique par l’ancrage à la terre, onirique par la distanciation au sujet. La série en Noir et Blanc, sur film, qui naît de ces neuf années ,The Living Book / Le Livre Vivant, (le titre lui a été inspiré par son père, poète) dégage un pouvoir magnétique par la présence qui se dégage des quatre éléments. L’essence première de la terre, de l’eau, de l’air, du feu est issue du génie du lieu que la déracinée a vécu physiquement, spirituellement. Se déraciner pour s’enraciner, autrement, avec d’autres éléments. D’emblée, la photographe auteure a trouvé ses marques. Non pas un style, laissons cette notion à d’autres domaines ; une écriture est née, issue de la fusion du réel et du perçu. La réalité n’existe pas chez Tereza Kozinc. De réel il n’y a que la perception subjuguée du réel. Le spectateur est happé dans une représentation du monde où chaque élément peut être nommé séparément mais la vue de l’ensemble se dérobe à la description. Pourquoi The Living Book / Le Livre Vivant ? Parce qu’un livre est habité. Parce que « habiter » est au cœur de la quête de Tereza Kozinc. Parce qu’un livre vivant n’est pas mort. En exergue à cette série, l’auteure se fond dans les mots de James Joyce , Ulysse, ça va de soi: « Imaginez. Vous vous échappez pour mieux vous cogner contre vous-même. Le raccourci vers chez soi passe par la route la plus longue. » Avec ses propres mots: “A force d’allers et retours entre la Slovénie et la Grèce durant des années, j’ai fini par me créer un nouvel espace dans la tête. Ni un lieu ni un pays et pourtant réel bien que ne figurant sur aucune carte. Le livre vivant existera aussi longtemps qu’existera son auteur.” Les mots sont aussi chargés que ses images, et vice-versa. L’essentiel. Rien d’autre. Un·e bon·nne photographe est un·e photographe qui sait écrire. Walker Evans voulait devenir écrivain. C’est pour cette raison qu’il est allé vivre à Paris. Et a pris des cours de français. « L’esthétique de Flaubert est absolument la mienne…Cependant c’est la spiritualité de Baudelaire qui m’a influencé ». Pierre de Fenoyl est « à la recherche du temps présent ». Edouard Levé : « Dans les livres, la vie, qu’elle soit documentée ou inventée, te semblait plus réelle que celle que tu voyais et entendais par toi-même.” Puis il y a eu des voyages. Et toujours selon ses propres mots, Tereza Kozinc photographie « du Nord de Hokkaïdo au Sud de sa cuisine ». Evoluant entre l’infini et le présent, enracinement, déracinement. Toujours en quête. Finding Stenli, le cycle présenté ici, est une quête concrète. A la recherche de Stenli, Trouver Stenli. Qui est Stenli ? Nous ne le saurons pas. Tant mieux. Certains attendent Godot, d’autres sont à la recherche du temps perdu, Tereza Kozinc est à la recherche de Stenli. La quête passe par toutes les phases de la perte. De la douleur à l’espoir, du fantasmé à l’imaginé. Ce n’est pas un jeu de pistes qui nous est proposé. C’est une vision hallucinée. Ophélie se noyant, la folle Ophélie, entre les eaux et les rêves, les arbres et le ciel. Maîtrisant son médium, la photographe laboure la matière. Toujours sur film, les altérations de l’image sont comme les coups que nous donne la vie. Et toujours cette déréalisation du réel qui nous emmène de l’autre côté de la perception. Même cette radiographie crue devient aussi énigmatique que la colonne vertébrale d’une chaîne de montagnes vue des cieux. Nous ne saurons jamais si Stenli aura été trouvé. Peut-être Tereza Kozinc est toujours à sa recherche. Est-ce la radiographie de Stenli ?… Non, plutôt celle de Godot. En savoir plus https://terezakozinc.com/ Marque-page0
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