L'Invité·e

Carte blanche à Anahita Ghabaian Etehadieh : L’éloge de l’oubli de Maryam Takhtkeshian

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Pour sa deuxième carte blanche, notre invitée de la semaine, la fondatrice et directrice de la galerie téhéranaise Silk Road, Anahita Ghabaian Etehadieh, partage son coup de cœur pour la série « L’éloge de l’oubli » de la photographe iranienne Maryam Takhtkeshian. Un travail autobiographique qu’Anahita a découvert après la publication d' »Espace Vital »‘, un livre publié le mois dernier aux éditions Textuel qui réunit trois générations de femmes photographes iraniennes.

La série L’éloge de l’oubli de Maryam Takhkeshian m’est parvenue après la publication du livre Espace Vitale. Contrairement à ses aînés, la jeune génération de photographes se met volontiers en scène. Comme dans un journal intime Maryam parle des souvenirs enfouis et oubliés qui ont quand même laissé leur trace. Elle tente dans cette série de photographier cette partie d’elle qui est son ombre et son reflet.
Je regrette de ne pas avoir pu inclure cette série dans le livre. Je profite donc de cette carte blanche pour en parler. C’est la continuation du livre !

Maryam Takhtkeshian est née à Téhéran, en Iran, en 1984. Elle a étudié la photographie à l’université Azad de Téhéran. Maryam travaille comme photographe de cinéma depuis 2005. Elle a été primée par le Crystal Simorgh de la meilleure photo aux 35e et 38e festivals du film Fajr. Elle collabore avec différents journaux et magazines en Iran en tant que photographe documentaire. Maryam est membre de la société iranienne des photographes de plateau (Khane-Cinema) depuis 2009. Elle a participé à plusieurs expositions locales et internationales, dont Iran Année 38 – Arles Festival, France 2017, CerModerm gallery of Ankara et deux expositions personnelles à la Silk Road Gallery.

https://www.silkroadartgallery.com/maryam-takhtkeshian/

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