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Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPour sa troisième carte blanche, notre invité de la semaine, Thierry Merré — directeur artistique de la galerie HASY — souhaite mettre en lumière un dispositif essentiel à la création artistique : le programme CAPSULE pour les résidences photographiques. Aujourd’hui, près de 14 lieux bénéficient de ces aides, parmi lesquels la galerie HASY, qui organise depuis cinq ans sa Résidence Recherche Photographique. Le dispositif Capsule, créé en 2020, permet d’accueillir chaque année des artistes en résidence au sein des centres d’art labélisés et autres lieux intermédiaires de production et de diffusion de la photographie. Depuis 2020, 14 lieux en sont bénéficiaires : Le Centre Photographique d’Ile-de-France – Pontault-Combault, Le champ des impossibles, Perche-en-Nocé – Normandie, Le Centre régional de la photographie– Douchy-les-Mines–Hauts-de-France, Diaphane – Clermont-de-l’Oise – Hauts-de-France, GwinZegal – Guingamp – Bretagne, Villa Pérochon – Niort – Nouvelle Aquitaine, Le Centre d’art et de photographie de Lectoure – Occitanie, Le Centre photographique Marseille – Provence-Alpes-Côte d’Azur, Stimultania – Givors – Auvergne-Rhône-Alpes, La Chambre – Strasbourg – Grand Est, Zone i – Thoré-La-Rochette et Valimage -Beaugency – Centre Loire, La Cité des arts de Saint Denis – La Réunion, Galerie Hasy – Le Pouliguen – Pays de Loire, Musée Nicéphore Niépce – Chalon-sur-Saône – Bourgogne-Franche-Comté. Un dispositif essentiel dans l’écosysthème de HASY. La résidence et l’accompagnement des photographes dans leur parcours créatif en therme de moyens, temps, outils de productions etc.. est inscrit dans l’ADN de HASY depuis son ouverture avec par exemple l’aquisition dès la première année d’un traceur afin de pouvoir proposer une aide à la production et assurer une certaine autonomie au lieux comptenue de sa situation géographique. En 2020 avec l’aide accordée par le programme CAPSULE, HASY a pu prendre toute la mesure de son potentiel, des moyens quelle avait, sa galerie et les équipements de sonatelier, mais également «territorial» Petite ville balnéaire de bord de mer, entourée de zones humides et a proximité de la ville de Saint-Nazaire. Une infinité de sujets et de façon de les aborder faisant du Pouliguen une merveilleuse base de recherche pour les artistes. Notre connaissance du territoire, ses ressources (musée patrimonial, habitants, artisants etc.) nous permet d’accompagner au mieux les artistes et répondre à leurs besoins. La sélection se fait soit par appel à projet ou sur invitation. Depuis 2 ans nous abordons la thématique de la mer avec «La mer, ses acteurs et ses enjeux». Pour l’année prochaine, à partir de septembre, nous n’avons pas encore pris la déscision entre appel à projet et invitaion mais les artistes qui abordent cette thématique dans leur travail sont les bien venue à partager leur portfolio par mail. (www.hasy.fr). Ce temps de résidence est également le moment ou différents publics notamment scolaires sont invités à rencontrer l’artiste. N1 – Havette Nicolas – «FORTUNES – DUC IN ALTUME» : https://www.hasy.fr/passes/duc-in-altum Visite interactive de l’exposition : https://www.360hasy.website/wp-content/360nicolashavette_ducinaltum/visite%20duc%20in%20altum.html ©Nicolas Havette – FORTUNES / DUC IN ALTUMPhotographies / archives / pratique collaborative / poésie / palimpseste / images projetées / craies et pastelseffacement N2 – Jean-Christian Bourcart «AU BORD DU RÉEL»: https://www.hasy.fr/passes/au-bord-du-reel Visite interactive de l’exposition : https://www.360hasy.website/wp-content/360_jc_bourcart/visite_360_jc_bourcart.html © Jean Christian Bourcart – AU BORD DU RÉELIA VS archives / halluciné / exploration de nouvelles formes possibles N3 – Ilanit Illouz «Soda Salicornia»: https://www.hasy.fr/passes/ilanit-illouz-soda-salicornia Visite interactive de l’exposition : https://www.360hasy.website/wp-content/360_sodasalicornia/sodasalicornia.html Vue de l’exposition d’Ilanit Illouz © Ilanit Illouz – Soda SalicorniaCristallisation / fossilisation / prélèvements / test et expérimentation / cuisson N4 – Myriam Santos «bodies of water called sounds»: https://www.hasy.fr/passes/myriam-santos-rrp4 Visite interactive de l’exposition : https://www.360hasy.website/wp-content/360_santos/visite_myriam_santos.html Myriam Santos – bodies of water called soundPhotographie / dessin / vidéo / sensible / contemplation N5 – Jonas Forchini «Un apprentissage du trouble Chapite#3» : https://www.hasy.fr/passes/jforchini-apprentissagedutroubel-3 Visite interactive de l’exposition réalisée en février 2024 : https://www.360hasy.website/wp-content/360-jforchini_hasy_2023/visite-J_forchini_hasy2023.html © Jonàs Forchini – Un apprentissage du trouble Chapite#3 ACTUELLEMENT À LA GALERIE Galerie Hasy21 grande rue 44510 Le Pouliguen dim22jui(jui 22)10 h 00 mindim31aou(aou 31)18 h 30 minJonàs ForchiniUn apprentissage du trouble chapitre #3Galerie Hasy, 21 grande rue 44510 Le Pouliguen Détail de l'événementLa Résidence Recherche Photographique est organisée depuis 2017 par HASY qui bénéficie depuis 2021 du soutien du programme national de résidence photographique « CAPSULE ». Après un premier cycle de Détail de l'événement La Résidence Recherche Photographique est organisée depuis 2017 par HASY qui bénéficie depuis 2021 du soutien du programme national de résidence photographique « CAPSULE ». Après un premier cycle de résidences orientées sur la « matière paysage » en partenariat avec le Musée des Marais Salants de Batz sur Mer, HASY souhaite proposer pour les trois années à venir une orientation tournée vers la mer, ses acteurs et ses enjeux. HASY, du fait de sa situation géographie (presqu’île Guérandaise et St Nazaire) offre un accès privilégié à la mer, aux activités et aux acteurs du littoral. OBJECTIF Offrir à un ou une artiste, le temps et les moyens de produire un travail, et qui par son sujet, sa mise en oeuvre, interroge et met en lumière une problématique liée à la mer. Dans le cadre de cette résidence les membres d’HASY se mobilisent pour accompagner au mieux l’artiste dans sa production que se soit sur le terrain à travers la mise en réseau avec les acteurs locaux, l’aide aux déplacements, l’editing et la production de son exposition . Texte curatorial : Alejandro León Cannock Un apprentissage du trouble #3 01. Le monde sous-marin, traditionnellement associé à l’archaïque, est devenu, au fil des siècles, le dépositaire des projections les plus fantastiques de notre culture. Malgré cette fascination, l’histoire de la photographie compte très peu d’artistes ayant développé leur œuvre à partir de ce fond subaquatique. Les images réalisées dans les profondeurs marines sont bien plus rares que celles produites à la surface terrestre, et même plus rares que celles capturées dans l’espace extra-atmosphérique. Paradoxalement, la science a davantage cartographié visuellement le cosmos que les fonds marins. Animé par un esprit d’exploration désireux de renouveler les possibilités de la pensée, le photographe catalan Jonàs Forchini explore, depuis quelques années, cette terra incognita, situant ainsi sa pratique créative au-delà des frontières strictes de l’art. La photographie et l’eau sont ses médiums : la première comme langage ; la seconde, comme habitat. Forchini incarne ainsi une figure singulière du chercheur-créateur : l’ « artiste-plongeur ». 02. Contrairement à ce que prétend la pensée techno-scientifique dominante en Occident — voir et connaître tout avec certitude —, Forchini ne cherche pas à représenter le monde subaquatique selon les codes de transparence propres au régime visuel de la modernité. Bien au contraire, son objectif est de réaliser une immersion visuelle et existentielle, une phénoménologie, respectueuse de la nature opaque de l’habitat sous-marin. De cette intention critique émerge Un apprentissage du trouble, projet que Forchini développe depuis quelques années dans les zones littorales de la mer Méditerranée et de l’océan Atlantique. L’ensemble des images — paysages panoramiques, autoportraits, mises en scène et natures mortes — exposées et produite au centre photographique HASY dans le cadre de la Résidence Recherche Photographique et réalisées en collaboration avec la Station biologique de Roscoff (Sorbonne Université) et l’équipe d’archéologues subaquatiques d’ADRAMAR de Saint-Malo, constitue le troisième chapitre de “Un apprentissage du trouble”, intitulé : « L’artiste-plongeur : le corps mis à l’épreuve dans le monde sous-marin ». 03. Forchini sait bien qu’habiter l’Eau n’est pas habiter la Terre. Son travail de création-en-immersion à 20, 30 ou 40 mètres de profondeur implique donc une mise à l’épreuve de soi. Dans ce contexte, toutes les facultés sont altérées. Il ne s’agit pas seulement d’une difficulté à voir. L’odorat, le goût et l’ouïe sont affectés par la densité de l’eau ; et le toucher, soumis à la pression et aux basses températures, bouleverse la sensation du propre corps. L’orientation dans l’espace et le temps devient alors difficile. Et respirer, acte réflexe de notre organisme, devient une affaire de conscience profonde. Ces effets physiologiques modifient la perception de la réalité extérieure et la proprioception, générant à leur tour des altérations affectives : le plongeur peut ressentir des sensations d’étouffement conduisant à la panique, mais aussi une agréable « sensation océanique » de fusion avec le tout. Dans ce processus, nos capacités cognitives peuvent se voir altérées, affectant la compréhension de notre environnement et générant, dans des situations extrêmes, des états de délire temporaire. C’est donc la totalité de l’être-au-monde de l’artiste-plongeur qui se trouve transformée durant le processus de création immersive. 04. C’est à cette expérience que Forchini donne le nom d’« apprentissage du trouble ». Cet apprentissage est bien plus profond que celui lié à une activité sportive, technique, artistique ou scientifique. Il s’agit, en réalité, d’un geste philosophique critique, d’un processus de désapprentissage nous invitant à oublier l’ethos de la pensée léguée par l’homo modernus. En ce sens, l’œuvre de Forchini suggère trois lignes de désapprentissage : technologique, épistémologique et éthique. D’un point de vue technologique, il ne s’agit pas de produire une image-transparente destinée au spectacle, mais une image-opaque vouée au déchiffrement. D’un point de vue épistémologique, il ne s’agit pas de créer des surfaces visuelles informatives au service de l’appareil de connaissance, mais des signes visuels qui, grâce à leur opacité, activent des processus de pensée chez les spectateurs. D’un point de vue éthique, il ne s’agit pas de mettre les images au service de la pensée extractiviste qui cherche à connaître, contrôler et exploiter la réalité, mais de les utiliser comme des espaces de pensée nous incitant à « nous laver les yeux » pour pouvoir imaginer d’autres façons de voir et d’habiter le monde. 05. Les images de Forchini n’offrent pas de réponses, mais des questions. Elles n’illuminent pas, mais permettent de voir autrement. L’exposition invite ainsi aux spectateurs à renoncer à la quête de certitudes et à plonger, par le regard, dans une expérience qui déstabilise nos habitudes visuelles et mentales. Voir le trouble n’est pas un échec de la vision, mais une manière de penser. Penser le trouble n’implique pas de renoncer au savoir, mais d’ouvrir une disponibilité à vivre ce que, d’ordinaire, nous préférons ignorer. Vivre (dans) le trouble n’est pas une situation transitoire à dépasser, mais bien la condition même du monde contemporain, marqué par une crise planétaire éco-politique qui nous exige d’apprendre à naviguer en eaux troubles. Dans ce contexte, le corps de Forchini et sa caméra, loin d’être de simples instruments, se transforment en un médium unique et sensible, en un dispositif incarné de médiation entre un monde qui annonce son déclin et un autre, encore inconnu, que nous commençons peut-être à entrevoir. Dates22 Juin 2025 10 h 00 min - 31 Août 2025 18 h 30 min(GMT-11:00) LieuGalerie Hasy21 grande rue 44510 Le PouliguenOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
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