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Partager Partager L'Invité·e Carte blanche à Gilles Taquet : L’agence Roger-Viollet, au fil du temps… (1ère partie) La Rédaction10 octobre 2023 Temps de lecture estimé : 5minsPour sa toute première carte blanche, notre invité de la semaine, Gilles Taquet, directeur de l’agence et galerie Roger-Viollet, nous plonge dans l’histoire de cette incroyable aventure photographique. L’agence de Documentation photographique générale Roger-Viollet a vu le jour le 14 octobre en 1938 sous l’impulsion de la photographe et journaliste française Hélène Roger-Viollet et de son futur époux, Jean-Victor Fischer. Cette agence est la mémoire de plus d’un siècle et demi d’histoire parisienne, française et internationale avec six millions de documents ! L’historique de cette illustre maison pourrait se résumer à une incroyable chasse aux images. L’agence de Documentation photographique générale Roger-Viollet, créée le 14 octobre en 1938 par Hélène Roger-Viollet et son futur époux Jean-Victor Fischer, couvre plus d’un siècle et demi d’histoire parisienne, française et internationale avec six millions de documents. Une affaire de famille Henri Roger (1869-1946) et ses filles. Au centre, Hélène Roger (1902-1985), fondatrice de l’agence Roger-Viollet. France, vers 1925. Hélène Roger-Viollet (1901-1985) est une glaneuse d’images. Fille ainée d’Henri Roger (1869-1946), ingénieur de formation, passionné de photographie, amateur éclairé, en avance sur son époque notamment pour des photos montages, elle suit les traces de son père. Ce scientifique garde les négatifs, note la date des prises de vue, répertorie le numéro des clichés, précise le temps de pose, le choix de l’émulsion, de l’appareil et la lumière… Il photographie les étapes de la construction de la Tour Eiffel et les expositions universelles. Après son mariage avec Jeanne Viollet, il se fera appeler Roger-Viollet. Près du pont des Arts Avec l’aide financière de sa famille et avec son compagnon Jean-Victor Fischer (1904-1985) rencontré à l’école de journalisme de Paris, elle reprend pour 1 franc symbolique le fonds de commerce de Laurent Ollivier ouvert en 1880. Situé derrière la coupole de l’Institut, ils s’installent chez ce « marchand d’images » à la recherche de repreneurs depuis plusieurs années. Seules les photos tirées sur du papier moderne leur sont facturées au prix coûtant, les tirages anciens leur sont offerts comme « prime ». Là, au 6 rue de Seine, « le père Ollivier » vendait des clichés à des étudiants des Beaux-Arts et à des artistes. Laurent Ollivier avait déjà, en 1913, racheté le fonds d’un imprimeur photographe, Léopold Mercier avec des portraits d’hommes célèbres et de souverains, des vues très anciennes de villes et de capitales. Tout le Vieux Paris se trouve dans cette collection prise sur des plaques de verre de 24x30cm. Dans ces archives figure notamment l’enterrement de Victor Hugo. Ainsi, à ses débuts, les collections Roger-Viollet sont constituées des fonds d’Ollivier et Mercier auxquels est adjointe la collection familiale du père (Henri Roger) et de l’oncle d’Hélène (Ernest Roger). Pendant la Seconde guerre mondiale, Hélène et Jean-Victor ferment leur agence. Lui, né en Allemagne, part en Afrique du Nord pour la Légion étrangère afin d’échapper à l’incorporation dans l’armée d’occupation allemande. Elle le rejoint de l’autre côté de la Méditerranée, comme reporter, pour revenir ensemble s’installer à Pierrelatte dans la Drôme. Ils créent une petite entreprise de savon et remontent régulièrement à Paris pour surveiller leur commerce. A la Libération, les activités reprennent. Ils négocient diverses collections qui constituent une mosaïque de témoignages historiques, grands événements et vie quotidienne, voyages lointains en terres inconnues, portraits d’hommes et de femmes illustres comme d’inconnus. Les Roger-Viollet amassent sans relâche des archives photographiques, à l’exemple du fonds de l’agence Photo-Rap, agence de presse fournissant aux journaux portait de célébrités et reportages d’actualité. Elle fut fondée par le journaliste David Rapoport, grand résistant juif déporté et mort à Auschwitz. Retour vers les archives D’acquisitions en acquisitions, des boites en carton étiquetées reçoivent des clichés de fonds provenant d’agences, de studios, de photographes ou de leurs ayants droit, de fabricants de cartes postales, de collections privées qui enrichissent les archives, sans oublier les travaux photographiques des époux Roger-Viollet. A l’instar de leurs premiers sujets couvrant, en 1936, les congés payés du Front populaire et la guerre civile espagnole dont ils sont les premiers témoins en assistant à l’afflux des réfugiés en Principauté d’Andorre par la frontière pyrénéenne. Ce premier reportage signé Roger-Viollet va faire le tour des rédactions et de la presse internationale. Organes de presse, maisons d’édition, musées, documentalistes et professionnels de l’iconographie viennent en quête de documents visuels. L’entreprise prend le statut d’agence de presse dans les années 1960, décennie prospère au regard des nombreux et prestigieux achats. Galerie Roger-Viollet © J-C Clamagirand Galerie Roger-Viollet © Vanni Bassetti Conservation Les archives s’accumulent et sont cataloguées par une équipe de documentalistes embauchées à cette occasion. Les documents originaux, albums, épreuves d’époque, daguerréotypes, plaques de verre de tous formats et négatifs sont conservés dans les sous-sols du Petit Palais à Paris (8ème arr.) Des tirages de lecture sont systématiquement réalisés par le laboratoire interne, pour être prêtés aux utilisateurs professionnels contre paiement d’un droit d’utilisation. Au début des années 80, les Roger-Viollet acquièrent un local à Paris, dans le quartier du Marais, pour déménager l’ensemble des archives ainsi que le laboratoire. Marque-page0
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