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Partager Partager Pour sa première carte blanche, notre invitée de la semaine Pauline Vermare, conservatrice pour la photographie au Brooklyn Museum, a choisi de revenir là où tout a commencé : Paris. C’est après sa rencontre décisive avec Agnès Sire qu’elle débute sa carrière à l’agence Magnum, avant de participer à l’inauguration de la Fondation Henri Cartier-Bresson, où elle restera sept années. Puis viendra le grand départ pour New York. Dans ce retour aux sources, elle rend également un hommage particulier à la photographe Martine Franck. Tory Island, Comté de Donegal, Irlande, 1995 © Martine Franck / Magnum Photos J’ai eu la chance de faire de très belles rencontres qui ont changé le cours de ma vie. Après des études de Japonais et de relations internationales (je voulais devenir journaliste et retourner au Japon, où j’ai grandi), j’ai rencontré par hasard Agnès Sire qui m’a prise en stage chez Magnum Photos puis à la Fondation HCB – d’abord chez Henri Cartier-Bresson et Martine Franck, puis impasse Lebouis, quand le musée a été inauguré en avril 2003. Ma première mission était de vendre les livres et les cartes postales, en dessous de l’escalier, et de servir le champagne aux vernissages, puis j’ai commencé à m’occuper de la presse et à travailler sur les expositions. J’ai passé près de sept ans à la fondation et j’y ai tout appris, photographiquement et humainement. Cette photo de Martine Franck, pour moi, c’est la joie et la générosité qu’elle incarnait, sa gentillesse, sa bienveillance, la lumière qu’elle savait si bien partager. Et puis c’est l’Irlande, un lieu que j’affectionne tout particulièrement. Je trouve que cette photographie fait du bien -en tout cas à moi elle fait du bien, à chaque fois que je la regarde. Alors je tenais à la partager. EN CE MOMENT À LA FONDATION HCB Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 Paris mer30avr(avr 30)11 h 00 mindim12oct(oct 12)19 h 00 minRichard AvedonIn the American WestFondation Henri Cartier Bresson, 79, rue des Archives 75003 Paris Détail de l'événementPhotos : Ronald Fischer, beekeeper, Davis, California, May 9, 1987. Photographie de Richard Avedon © The Richard Avedon Foundation Sandra Bennett, twelve year old, Rocky Ford, Colorado, August 23, 1980. Détail de l'événement Photos : Ronald Fischer, beekeeper, Davis, California, May 9, 1987. Photographie de Richard Avedon © The Richard Avedon Foundation Sandra Bennett, twelve year old, Rocky Ford, Colorado, August 23, 1980. Photographie de Richard Avedon © The Richard Avedon Foundation À l’occasion du 40e anniversaire de l’ouvrage iconique de Richard Avedon, In the American West, la Fondation Henri Cartier-Bresson présente, en collaboration avec la Richard Avedon Foundation, une exposition exceptionnelle entièrement dédiée à cette série emblématique. Entre 1979 et 1984, à la demande de l’Amon Carter Museum of American Art de Fort Worth au Texas, Richard Avedon sillonne l’Ouest américain et photographie plus de 1,000 de ses habitants. Pendant cinq années, Avedon fait défiler, devant l’objectif de sa chambre photographique, mineurs, bouviers, forains, vendeurs et passants, parmi d’autres personnes à l’histoire riche, seuls ou en petits groupes, sur un fond blanc qui sublime leurs traits, leurs postures et leurs expressions. Il dresse ainsi un portrait saisissant de cette région et de ses résidents, à rebours des représentations traditionnelles et glorifications du mythe de l’Ouest américain. La grande force des 103 oeuvres qui composent la série finale et l’ouvrage du même nom font d’In the American West un moment charnière dans l’oeuvre d’Avedon et un jalon majeur dans l’histoire du portrait photographique. L’exposition de la Fondation Henri Cartier-Bresson du 30 avril au 12 octobre 2025 présente pour la toute première fois en Europe l’intégralité des images qui figurent dans l’ouvrage original. Invitant le public à découvrir l’ensemble mais aussi à suivre des étapes de sa production et de sa réception, la Fondation présente une sélection complète des tirages des graveurs ayant servi de référence pour l’exposition et pour l’impression du livre original de 1985 aux côtés de documents inédits : polaroids préparatoires, tirages tests annotés de la main du photographe, échanges épistolaires entre l’artiste et ses modèles. À l’occasion de cet anniversaire, Abrams, éditeur de l’ouvrage original, réédite le livre depuis longtemps épuisé. Dates30 Avril 2025 11 h 00 min - 12 Octobre 2025 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuFondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 ParisPhoto : © Cyrille Weiner Other Events Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 ParisLa Fondation est ouverte du mardi au dimanche de 11h à 19h. Plein tarif 10 € / Tarif réduit 5 € (sur justificatif) Fondation Henri Cartier Bresson Expand Get Directions Adresse CalendrierGoogleCal PROCHAINEMENT Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 Paris mer29oct(oct 29)11 h 00 min2026dim11jan(jan 11)19 h 00 minFrançois-Xavier GbréRadio BallastFondation Henri Cartier Bresson, 79, rue des Archives 75003 Paris Détail de l'événementPhoto : Rubino #2, Radio Ballast © François-Xavier Gbré / Adagp, Paris, 2024 François-Xavier Gbré aime les traces. Depuis une quinzaine d’années, il photographie les empreintes de l’activité humaine dans le Détail de l'événement Photo : Rubino #2, Radio Ballast © François-Xavier Gbré / Adagp, Paris, 2024 François-Xavier Gbré aime les traces. Depuis une quinzaine d’années, il photographie les empreintes de l’activité humaine dans le paysage et l’architecture du continent africain. En 2023, dans le cadre du programme international de soutien à la photographie Latitudes développé par la Fondation d’entreprise Hermès, il a entrepris de parcourir la voie ferrée qui traverse la Côte d’Ivoire du nord au sud. La ligne a été construite durant la colonisation française dans le but d’extraire les richesses naturelles du pays afin de les acheminer vers le port d’Abidjan, puis la métropole. Les photographies de Gbré sont chargées d’une forme d’historicité latente constituée de multiples strates temporelles superposées : la période coloniale, les années qui ont suivi l’Indépendance et les évènements plus récents. Radio Ballast est le titre du projet. Radio désigne l’appareil transmettant des informations et ballast le lit de rocailles sur lequel reposent les rails. Dans le jargon des cheminots, l’expression désigne des rumeurs d’origine inconnue : des nouvelles vagues et infondées, mélange de présupposés et de ragots, des strates de discours entremêlés et souvent contradictoires. Il est plus commode de penser qu’elles émanent du rail lui-même. L’Histoire ressemble souvent à une telle rumeur. Elle n’est jamais simple, mais bien plus volontiers diverse, entremêlée, ou diffractée. Il revient à l’artiste d’en proposer des formes de synthèse. C’est cela précisément que François-Xavier Gbré a cherché à figurer ici. Commissaire de l’exposition : Clément Chéroux Directeur, Fondation Henri Cartier-Bresson Le photographe franco-ivoirien François-Xavier Gbré est le lauréat de la première édition du programme Latitudes de la Fondation d’entreprise Hermès, parrainée par Clément Chéroux, directeur de la Fondation Henri Cartier-Bresson. Après sa présentation à la Fondation Henri Cartier-Bresson, l’exposition Radio Ballast voyagera, en 2026, à l’International Center of Photography (ICP) de New-York aux États-Unis, puis en Côte d’Ivoire. Né en 1978 à Lille (France), François-Xavier Gbré vit et travaille aujourd’hui entre Abidjan (Côte d’Ivoire) et La Rochelle (France). En prise avec le temps et la géographie, son travail convoque le langage de l’architecture comme témoin de mémoire et des changements sociaux. Des vestiges coloniaux aux paysages redéfinis par l’actualité, il explore des territoires et revisite l’Histoire. Ce dialogue constant avec son environnement l’entraîne à utiliser différentes échelles et modes d’exposition, que ce soit dans la présentation d’installations minutieuses, liées à une véritable investigation du territoire, ou dans l’utilisation de l’architecture elle-même pour faire résonner la photographie dans un rapport physique au spectateur ou à l’espace public. Son travail a notamment été montré à Paris et à Abidjan à la Galerie Cécile Fakhoury qui le représente, à la biennale de Dakar au Sénégal, à la biennale de Venise en Italie, à Madagascar, au Nigeria, aux États-Unis et dans différents pays d’Europe. Ses œuvres sont présentes, entre autres, dans les collections du Centre Pompidou (Paris, France), du Smithsonian (Washington, États-Unis), de la Tate Modern (Londres, Royaume-Uni), du Museum of Modern Art (New York, ÉtatsUnis), de la Walther Collection (Neu-Ulm, Allemagne – New York, États-Unis), du Philadelphia Museum of Art (États-Unis), de la Collection des Rencontres de la photographie d’Arles (France) et du FNAC – Fond National d’art contemporain (France). En 2020, François-Xavier Gbré est lauréat du Prix Découverte Louis Roederer des Rencontres de la photographie d’Arles. En 2024, il est le premier lauréat du programme Latitudes de la Fondation d’entreprise Hermès. LE PROGRAMME LATITUDES Inauguré en 2024, Latitudes est un programme de la Fondation d’entreprise Hermès, conçu en partenariat avec la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris et l’International Center of Photography (ICP) à New York. Il s’inscrit dans la continuité d’Immersion, commande photographique franco-américaine lancée en 2014 avec les mêmes partenaires sur le principe d’une résidence croisée entre la France et les États-Unis, mais en élargit les horizons. Ce nouveau programme de soutien à la création contemporaine emprunte son nom à une notion de géographie, affirmant sa volonté de mettre en lumière des artistes issus de scènes encore peu visibles à l’international. En pratique, la Fondation d’entreprise Hermès, la Fondation Henri Cartier-Bresson et l’International Center of Photography (ICP) choisissent un pays au sein duquel des photographes sont invités par le parrain de l’édition à soumettre un projet. Un jury composé de représentants des trois institutions désigne le lauréat annuel après l’étude de ces propositions. Le photographe distingué bénéficie d’une bourse pour réaliser une série inédite. Cette dernière est exposée à Paris au sein de la Fondation Henri Cartier-Bresson, puis à New York à l’International Center of Photography (ICP) et, enfin, au sein du pays d’origine du lauréat. En 2024, la Côte d’Ivoire est le premier pays à être mis à l’honneur pour un cycle de deux ans. Dates29 Octobre 2025 11 h 00 min - 11 Janvier 2026 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuFondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 ParisPhoto : © Cyrille Weiner Other Events Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 ParisLa Fondation est ouverte du mardi au dimanche de 11h à 19h. Plein tarif 10 € / Tarif réduit 5 € (sur justificatif) Fondation Henri Cartier Bresson Expand Get Directions Adresse CalendrierGoogleCal Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 Paris mer29oct(oct 29)11 h 00 min2026dim11jan(jan 11)19 h 00 minSibylle BergemannLe MonumentFondation Henri Cartier Bresson, 79, rue des Archives 75003 Paris Détail de l'événementDe 1975 à 1986, la photographe allemande Sibylle Bergemann a accompagné l’élaboration du monument à Marx et Engels à Berlin-Est. Ce projet, formulé au lendemain de la Seconde Guerre Détail de l'événement De 1975 à 1986, la photographe allemande Sibylle Bergemann a accompagné l’élaboration du monument à Marx et Engels à Berlin-Est. Ce projet, formulé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et de la création de la République démocratique allemande (RDA), est finalement confié en 1973 au sculpteur Ludwig Engelhardt, qui s’entoure de plusieurs autres artistes. Bergemann travaille d’abord de façon informelle, puis obtient une commande du ministère de la Culture en 1977. Pendant onze années, elle photographie les étapes du processus, des premières maquettes jusqu’à l’inauguration du monument, le 4 avril 1986. Malgré la publication, dès 1983, de certaines images dans la presse et leur présentation dans des expositions collectives, ce n’est qu’en 1987-1988 que Bergemann se réapproprie pleinement le fruit de la commande. Parmi plus de 400 pellicules développées, elle retient douze photographies, réunies sous le titre Das Denkmal (Le Monument). Celles-ci révèlent un langage visuel aux antipodes des canons officiels. Dans une perspective post-communiste, la déconstruction des héros et l’ironie à l’œuvre ont un caractère préfigurateur. Pourtant, nul ne pouvait prédire la chute du mur de Berlin, deux ans plus tard. S’appuyant sur une objectivité rigoureuse, Bergemann a su éviter la censure et traduire de façon laconique mais implacable l’obsolescence d’une idéologie. En 1990, la parution d’un livre mettant les photographies de Bergemann en regard de poèmes de Heiner Müller contribue à faire du Monument une œuvre-clef de cette phase si particulière de l’histoire allemande. Elle reste aujourd’hui l’une des séries les plus emblématiques de Bergemann comme de la production artistique de l’époque. Commissariat : Sonia Voss, commissaire d’exposition indépendante Née à Berlin en 1941, Sibylle Bergemann grandit dans l’Allemagne d’après-guerre puis dans la nouvelle République démocratique allemande (RDA). Après une formation administrative, elle est engagée en 1965 à la rédaction de Das Magazin. Elle y rencontre le photographe Arno Fischer, auprès duquel elle se familiarise avec la photographie et qu’elle épousera plus tard. À partir de 1967, ses photographies sont régulièrement publiées dans l’hebdomadaire Sonntag puis dans la revue Sibylle, dont elle marque la ligne éditoriale par son langage affirmé et subtilement critique. En parallèle de la photographie de mode, elle réalise des portraits, ainsi que de nombreux reportages. La ville de Berlin, qu’elle saisit, avant comme après 1989, dans ses humeurs et ses métamorphoses, demeure l’un de ses sujets de prédilection. De 1975 à 1986, Bergemann accompagne l’élaboration du monument à Marx et Engels à Berlin-Est : en résulte sa célèbre série Das Denkmal (Le Monument). En 1990, peu après la chute du mur de Berlin, elle cofonde l’agence de photographes OSTKREUZ. Les commandes de Stern, Geo et The New York Times lui permettent enfin de voyager librement à travers le monde. Elle est nommée membre de l’Académie des Arts de Berlin en 1994. Sibylle Bergemann décède à Gransee en Allemagne en 2010. Dates29 Octobre 2025 11 h 00 min - 11 Janvier 2026 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuFondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 ParisPhoto : © Cyrille Weiner Other Events Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 ParisLa Fondation est ouverte du mardi au dimanche de 11h à 19h. Plein tarif 10 € / Tarif réduit 5 € (sur justificatif) Fondation Henri Cartier Bresson Expand Get Directions Adresse CalendrierGoogleCal Marque-page1
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