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Partager Partager L'Invité·ePhoto Carte blanche à Georges Rousse : Photo Noir & Blanc / Photo Couleur La Rédaction16 avril 2020 Pour sa troisième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe Georges Rousse nous dévoile sa pratique photographique quotidienne. Si ses œuvres sont en couleur, les images qu’il réalise au jour le jour sont elles, en noir et blanc, afin de ne capter que l’essentiel. Nice le 25 01 2019. Autant je travaille la couleur dans les lieux abandonnés, autant lorsque je photographie au quotidien je me cantonne au noir et blanc qui élimine toutes séductions pour ne laisser voir que l’essentiel. Mes œuvres plastiques dans les lieux ont pour finalité une photographie en couleur. J’agis là en tant que peintre, sculpteur, dessinateur, en lien avec la matière et le dur labeur. Comme certains peintres qui ont recours à la photographie, je l’utilise aussi au quotidien pour le moment d’observation, d’inspiration et de solitude que sa pratique demande. J’ai depuis toujours un appareil photographique avec moi avec lequel je regarde le monde. Pour moi la photographie existe en noir et blanc. Lorsque je réalise un projet dans un lieu abandonné, comme le peintre devant une toile vierge ou l’écrivain face à la page blanche, au pied du mur, obligé d’agir. Je commence à prendre des repères, je réfléchis à l’espace en peignant des aquarelles jusqu’à ce qu’une forme et une direction s’imposent à moi. Ensuite, dans le lieu, c’est une question d’organisation ; j’aime quand la réalisation se fait rapidement quitte à travailler sur place nuit et jour. Je sais que le tracé, très complexe parfois, va s’améliorer pour rapidement en contenir la couleur, je n’attends plus que le moment jubilatoire de la prise de vue, moment intense où tous les éléments convergent rassemblés dans le cliché. L’autre photographie que je pratique regarde la ville, sa lumière, son architecture, son urbanisme parfois débordant et déroutant pour une tradition de culture cartésienne. Je m’accompagne d’un appareil photo équipé d’un trépied afin de mémoriser des formes, des matériaux, des couleurs, des architectures abandonnées. Je m’arrête à certains endroits que j’observe ; parfois une vision décalée guide l’emplacement de l’appareil. Il n’y a pas la tension que je ressens lors de la réalisation des œuvres dans les lieux abandonnés qui doit absolument être conforme au projet et qui pose souvent des nombreuses difficultés et problèmes à résoudre. C’est un autre état d’esprit, serein, sans urgence, une flânerie urbaine où je perçois des détails, des matériaux que j’introduirai peut-être pour une œuvre dans un espace abandonné ou encore dans des utopies qui ne verront jamais le jour. https://www.georgesrousse.com/ Marque-page4
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