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Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 18 heures ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 11 avril 2025
L'Invité·e Philippe Sérénon, commissaire d’exposition, est notre invité de la semaine La Rédaction16 octobre 2023 Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsportrait d’enfance de Philippe Sérénon Pour cette dernière semaine avant notre pause automnale, nous accueillons le commissaire d’exposition, Philippe Sérénon comme invité de la semaine. Dans la photo, Philippe a eu plusieurs vies et a suivi l’évolution de la technologie photographique, chez Kodak tout d’abord, avant de collaborer pour HP. En 2011, il fonde le festival Photomed qui se déploie sur Sanary sur Mer et Toulon, événement dont la dernière édition s’est déroulée en 2017. Aujourd’hui, il collabore pour des projets curatoriaux en tant que commissaire d’exposition indépendant, il vient d’ailleurs d’inaugurer « Le tour du monde des épouvantails » avec les images d’Hans Silvester à la Villa Simone à Six-Fours-les-Plages. Né au bord de la Méditerranée, après des études à l’Edhec de Lille et deux premiers jobs, il entre chez Kodak en 1984 au service marketing où il conduit les campagnes de publicité des petits personnages Kodak, faisant plusieurs films de pub avec Jean-Paul Goude et Jean-Baptiste Mondino. Il participe aux Rencontres d’Arles dont Kodak est sponsor et se forge une culture photographique. Devenu directeur des ventes de la photo professionnelle puis au labo pro à Lyon, il est immergé dans la photo professionnelle. Il est appelé à la direction Europe pour créer au début des années 90 un segment de marché Musées et Patrimoine. C’est le début de la photo numérique … et de la chute de Kodak qu’il quitte en 1998. Il revient à la photo en 2003 comme consultant photo pour HP qu’il amènera comme partenaire des Rencontres d’Arles pendant 5 ans. Les photographes y découvrent le très grand format facile et les livres photo numériques. Appelé au siège mondial de la division Arts Graphiques à Barcelone, il prend la direction d’un programme d’influence où il noue des relations avec Magnum, Albert Watson ou Joel Meyerowitz entre autres. Proche des photographes, il fonde le festival Photomed (2011-2017) à Sanary et Toulon avec Philippe Heullant, Jean-Luc Monterosso assurant la direction artistique pendant 3 ans. Avec la chute de l’industrie photo et des ressources des partenaires, le festival s’arrêtera mais en autodidacte amoureux de la photo, il continue d’assurer des commissariats d’exposition. Parallèlement à sa passion pour la photo, voileux de toujours, il dirige la communication du Yacht Club de France, préside l’association des équipiers d’Afazik Impulse, bateau de 13 mètres qui régate en Pro-Am et soutient la cause de l’aphasie, tout en étant au Board de la jauge internationale (règlement de course). Le portrait chinois de Philippe Sérénon Si j’étais une œuvre d’art : La Madrague (pêche au thon) de Vernet, la scène est à côté de chez moi. Si j’étais un musée ou une galerie : la galerie Gulbenkian à Lisbonne découverte il y a 40 ans où j’ai ressenti vraiment la passion d’un collectionneur. Pour me faire aimer la poterie arménienne, il en fallait ! Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): Ai Weiwei, artiste éclectique qui ne fait aucun compromis avec la liberté. Si j’étais un livre : J’hésite entre le Rêve du Celte de Mario Vargas Llosa qu’il faut avoir lu pour comprendre l’Irlande, la colonisation et la difficulté d’être homosexuel au début du XXème siècle et le Peintre des batailles d’Arturo Perez Reverte, dialogue entre un photographe de guerre retiré et celui qui vient pour le tuer. Si j’étais un film : J’ai un peu honte car ce n’est vraiment pas culturel mais une comédie corse qui est passée sous les radars m’a fait hurler de rire cette année : Le Clan. Aussi drôle que la BD de Pétillon, l’Enquête corse ! Si j’étais un morceau de musique : Riders of the Storm des Doors car après l’orage, il annonce une renaissance, ce qu’en optimiste viscéral que je suis, je souhaite pour les temps à venir. Si j’étais un photo accrochée sur un mur : Le portrait de Churchill par Youssouf Karsh. Si j’étais une citation : En photo « On a le hasard qu’on mérite » de Bernard Plossu, dans la vie « L’enthousiasme est la seule vertu » de Philippe Taillez, co-fondateur de la plongée sous-marine avec Cousteau. Si j’étais un sentiment : La bienveillance dont notre époque manque tant. Si j’étais un objet : Le capteur CCD d’un appareil photo pour me garder toutes les images… Si j’étais une expo : Celle de château La Coste, monumentale et en pleine nature. Si j’étais un lieu d’inspiration : l’atelier de Cézanne à Aix resté intact. Le gris des murs rappelle le gris photographique et restitue aux objets et tableaux leur véritable couleur. Si j’étais un breuvage : Un Spritz qui a toutes les vertus : c’est beau, c’est bon, ça désaltère, ça pétille sans souler et ça fait penser à Venise ! Si j’étais un héros : Eric Tabarly dont on oublie qu’il fut le premier homme, sportif de surcroît, à descendre les Champs Elysées après la division Leclerc à la Libération. Si j’étais un vêtement : Un ciré pour aller en mer CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉ • Carte blanche à Philippe Sérénon : Parcours d’un autodidacte (lundi 16 octobre 2023) • Carte blanche à Philippe Sérénon : Le triptyque magique (mardi 17 octobre 2023) • Carte blanche à Philippe Sérénon : Joel Meyerowitz (mercredi 18 octobre 2023) • Carte blanche à Philippe Sérénon : Elliott Erwitt (jeudi 19 octobre 2023) • Carte blanche à Philippe Sérénon : Minot-Gormezano (vendredi 20 octobre 2023) INFORMATIONS PRATIQUES Villa Simone89 D16, 200 Av. Audibert, 83140 Six-Fours-les-Plages sam23sep(sep 23)8 h 00 mindim19nov(nov 19)18 h 00 minHans Silvesterle tour du monde des épouvantailsVilla Simone, 89 D16, 200 Av. Audibert, 83140 Six-Fours-les-Plages Détail de l'événementEn plus de faire découvrir les jardins de la villa Simone, la ville de Six-Fours les plages souhaite proposer au plus large public des expositions de qualité sur les thèmes Détail de l'événement En plus de faire découvrir les jardins de la villa Simone, la ville de Six-Fours les plages souhaite proposer au plus large public des expositions de qualité sur les thèmes les plus divers. C’est ainsi que l’exposition « le tour du monde des épouvantails » d’Hans Silvester prend la suite de la promenade photographique présentée autour de « Barbara, Brel, Brassens… » Cette thématique des épouvantails a été choisie pour s’intégrer au plus près du jardin qui devient un véritable écrin. Hans Silvester, ancien grand reporter de l’agence Rapho, est aujourd’hui l’un des derniers grands photographes indépendants. Il a consacré sa vie à documenter et magnifier la Vie sous toutes ses formes, naturelle, animale ou humaine. Son sens de l’observation et son empathie lui ont permis de produire des images intemporelles, constituant un corpus dont la dimension patrimoniale est avérée et considérable. Au carrefour de l’Humain et du paysage, se trouvent les épouvantails. Hans Silvester les découvrit en Provence dès les années 50. Ces silhouettes qui émergent dans de vastes paysages l’ont toujours passionné et à chacun de ses nombreux voyages, il photographia ceux qu’ils croisaient, en Europe, en Afrique ou en Asie, mettant en exergue la dimension symbolique de cet art populaire. Depuis que l’agriculture existe, les paysans ont dû rivaliser d’efforts et d’ingéniosité pour protéger leurs cultures des nombreux prédateurs, utilisant notamment des épouvantails. Fabriqués à partir d’objets divers, ils sont la parfaite illustration de la nouvelle tendance du recyclage, alors même que, paradoxalement, ces personnages immobiles tendent à disparaître progressivement des champs. L’ingéniosité de leurs auteurs est parfois très artistique et, loin de la dimension critique de l’Arte Povera, elle en emprunte les codes créatifs : « Cet art brut, naïf, original, évoquant les autochtones avec leurs vêtements régionaux, loqueteux ou élégants, tragiques ou seigneuriaux, est plein d’humour et suscite la curiosité. » dit Henry de Lumley, préhistorien marseillais, expert de Tautavel et directeur du Muséum national d’histoire naturelle de Paris. Ayant fait l’objet de plusieurs livres, son travail est revisité dans une exposition qui sera présentée du 30 septembre au 19 novembre à Six-Fours les Plages dans le Var. Intégralement en extérieur, elle investira les jardins de la Villa Simone, récemment réaménagées, en plein coeur de ville. Ce magnifique espace de 8 000 M² est composé d’une cour ombragée de platanes, de fontaines, d’espaces pédagogiques et ludiques et d’une prairie. Dès l’entrée les visiteurs seront mis face à des regards d’épouvantails, installés selon un dispositif original, de nature à interpeller le public. Le parcours passera devant un véritable épouvantail fait pour l’occasion qui conduira le visiteur à travers trois espaces où les photographies sont disposées par continent : L’Europe, l’Asie et l’Afrique. A noter qu’il n’y a pas d’épouvantails dans les Amériques du Nord comme du Sud car ils ne correspondent pas à l’agriculture extensive pratiquée sur d’immenses espaces. Des photos d’épouvantails en pied à taille réelle seront disposées dans la grande prairie. C’est un ensemble de 70 photographies qui sera proposé à la vue du public. Des panneaux de médiation permettront au visiteur de se repérer et de mettre en perspective les sujets abordés par l’exposition. L’exposition donnera lieu à une intervention du photographe en milieu scolaire pour sensibiliser les élèves sur le plan artistique comme environnemental. Il est souhaité que les enseignants s’emparent du sujet et qu’une ou plusieurs classes réalisent leur épouvantail. S’il pouvait ensuite être mis en situation sur la commune, Hans ajouterait une nouvelle photographie à sa large collection, unique en son genre. Dates23 Septembre 2023 8 h 00 min - 19 Novembre 2023 18 h 00 min(GMT-11:00) LieuVilla Simone89 D16, 200 Av. Audibert, 83140 Six-Fours-les-PlagesOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page1
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