Carte blanche à Véronique Souben : “Monte di Pietà”, un projet de Christoph Büchel à la Fondation Prada 3 jours ago
Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 6 jours ago
Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IAEntretien avec Sylvie Fodor, Directrice générale du CEPIC 12 juin 2025
Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement. Entretien avec Isabelle Tessier et Coline Miailhe 11 juin 2025
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 13 mai 2025
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin 2 jours ago
Masterclass Oeildeep : Masterclass Oeildeep : Naître d’entre les mondes – Aux frontières de l’incarnation par Albane Noor 6 juin 2025
La Ferme du Buisson, Interview Thomas Conchou : Des spectres de Noisiel à l’indicible contemporain -Tactical Specters 2 jours ago
Habiter la faille, Fondation Fiminco, interview Ludovic Delalande, commissaire : « Embrasser l’incertitude plutôt que de la fuir » 3 jours ago
L'Invité·e Carte blanche à Philippe Sérénon : Minot-Gormezano La Rédaction20 octobre 2023 Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPour sa dernière et cinquième carte blanche, notre invité de la semaine, le commissaire d’exposition Philippe Sérénon, a choisi de nous parler de sa passion pour le duo d’artistes, Minot-Gormezano. Philippe les a présenter dans le cadre de la quatrième édition du festival Photomed, quelques mois plus tard, Gilbert Gormezano disparaissait à l’âge de 70 ans, mettant fin à 32 ans de complicité avec Pierre Minot. Aujourd’hui, il reste seulement 34 photos inédites jamais montrées au public et l’association Minot-Gormezano vient de faire don de l’œuvre aux Franciscaines de Deauville. Chaos l’Hom, 1985© Minot-Gormezano Je sais qu’après avoir parlé de Meyerowitz et Erwitt, certains lecteurs seront déroutés de ce choix car Minot-Gormezano ne jouissent pas de la même notoriété. La raison en est qu’ils n’ont jamais commercialisé leur travail ni jamais été en galerie mais aussi que c’est un travail exigeant. Par contre, leur œuvre a été exposée depuis 1985 à Paris (BNF 1988 et 2003), LA MEP en 2009, Lyon, Toulouse … mais aussi Londres, Madrid, Mexico, New York, Kawasaki, Kyotographie 2019 et 2023, Tokyo 2018 et 2019 sans oublier une participation à l’exposition « Vous êtes un arbre au Musée des Franciscaines de Deauville en 2021. En 1988, ils ont obtenu le prix Léonard de Vinci du ministère des Affaires étrangères, participé au Mois de la photo en 1996 et leurs œuvres figurent dans les collections publiques de plusieurs FRAC, du musée de la photo de Chalon s/Saône, des Beaux-Arts de Charleroi et dans la collection de la MEP. J’ai eu la chance, grâce à Jean-Luc Monterosso, de les exposer en 2015 dans le cadre de PHOTOMED. Quelques mois plus tard, Gilbert Gormezano nous a quittés, mettant fin à 32 ans de complicité avec Pierre Minot. Leur œuvre est en 3 parties : Le Chaos et la Lumière (1984-2002), L’Ombre le Reflet – lieux (2003–2009) et rêves (2006 -2010)- , L’Ivre du monde (2012-2015). C’est un travail quasiment de recherche, exigeant, aussi philosophique que photographique, mêlant explorations géographiques, corporelles et photographiques. Le deuxième opus, l’ombre le reflet, a fait l’objet d’un livre où dialoguent les images et la méditation philosophique de Robert Misrahi. Je ne pourrai pas mieux dire que Colette Garraud, historienne et critique d’art : « Si l’essentiel, aux yeux des deux artistes, fut d’abord l’expérience commune, quête incessante de nouveaux paysages explorés, lors d’actions éphémères, comme autant de séjours du corps, il ne s’agit ni de chorégraphie, ni de performance : l’image à laquelle il est ainsi donné naissance est pleinement assumée comme œuvre finale. Ce qui est mis en scène par la photographie, c’est l’appartenance de l’homme au monde, tout d’abord dans la nudité et parfois dans l’épreuve, puis dans une sorte de dématérialisation de l’être au sein de la nature. Dans les ultimes réalisations où le corps n’est plus qu’une ombre, c’est le poème qui semble prendre le relai. » et l’artiste qui se fait scribe à même la pierre, par « La clameur qu’il inscrira / En geste cosmique / Dans son livre de granit / Au plus intérieur du dehors » (Gilbert Gormezano). L’Ivre du monde, Ermite des rivages, mars 2013© Minot-Gormezano Si on se reporte en 1985, à leurs débuts, on voit à quel point ils étaient visionnaires au regard des préoccupations du monde contemporain : La place de l’Homme et son environnement est au cœur de leur travail. La disparition de Gilbert mit naturellement fin à l’œuvre. Il reste seulement 34 photos inédites, encore jamais montrées. Pierre Minot et les ayants droits de Gilbert, Annie et Rebecca Gormezano, viennent de faire don de l’œuvre aux Franciscaines de Deauville. Pierre Minot a depuis pris une voie tout à fait différente, dans le dessin, avec les voyages de Jérôme DePosch. J’ai eu le plaisir d’animer une réunion et un débat autour de son nouveau travail qui porte également de nombreuses interrogations passionnantes. Pierre Minot, Les Voyages de Jérôme DePosch 2016 – 2019 Marque-page0
L'Invité·e Carte blanche à Véronique Souben : l’ENSP aux Rencontres d’Arles Pour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invitée de la semaine, Véronique Souben, directrice de l’École nationale supérieure de la photographie, ...
L'Ephéméride Ça s’est passé un 20 juin : mort du photographe Harold Feinstein Il y a 10 ans, le 20 juin 2015, le photographe américain, Harold Feinstein mourait à l’âge de 84 ans. La Maison ...
L'Invité·e Carte blanche à Véronique Souben : “Monte di Pietà”, un projet de Christoph Büchel à la Fondation Prada Pour sa troisième carte blanche, notre invitée de la semaine, Véronique Souben, directrice de l’École nationale supérieure de la photographie, revient sur ...
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Carte blanche à Véronique Souben : “Monte di Pietà”, un projet de Christoph Büchel à la Fondation Prada 3 jours ago
Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 6 jours ago
Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IAEntretien avec Sylvie Fodor, Directrice générale du CEPIC 12 juin 2025
Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement. Entretien avec Isabelle Tessier et Coline Miailhe 11 juin 2025
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 13 mai 2025
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin 2 jours ago
Masterclass Oeildeep : Masterclass Oeildeep : Naître d’entre les mondes – Aux frontières de l’incarnation par Albane Noor 6 juin 2025
La Ferme du Buisson, Interview Thomas Conchou : Des spectres de Noisiel à l’indicible contemporain -Tactical Specters 2 jours ago
Habiter la faille, Fondation Fiminco, interview Ludovic Delalande, commissaire : « Embrasser l’incertitude plutôt que de la fuir » 3 jours ago
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin