Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 11 juillet 2025
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Partager Partager Temps de lecture estimé : 8minsPortrait d’enfance de Gille Cargueray Pour cette semaine de rentrée, après notre pause estivale, nous avons le plaisir de recevoir – dans notre rubrique L’Invité·e – Gilles Cargueray, directeur éditorial des Éditions Odyssée, une maison d’édition et d’impression fondée en 1992 par Escourbiac l’imprimeur, basée à Paris et dans le sud-ouest de la France. En plus de diriger une collection, les Éditions Odyssée accompagnent les projets de réalisation de livres photographiques dans le cadre du Prix du livre photographique Escourbiac – Fondation des Treilles, dont l’appel à candidatures court jusqu’au 1er octobre prochain. Gilles vous accompagnera tout au long de la semaine, à travers ses coups de cœur et cartes blanches. Gilles Cargueray est le directeur éditorial de la Maison d’Éditions Odyssée, basée à Paris et dans le sud-ouest de la France. Il est également commissaire d’exposition, nominateur du prix Global Focus Project Award au festival international de photographie Xposure à Sharjah (Émirats arabes unis), et accompagne la carrière de plusieurs artistes. Avec une cinquantaine de titres publiés depuis ses débuts à la tête de la maison d’édition, Gilles Cargueray édite les travaux de photographes reconnus (Françoise Huguier, Jean Gaumy, Bernard Cantié, Dominique Laugé) ainsi que de talents émergents (Laura Bonnefous, Fred Mortagne, etc.). Chaque projet des Éditions Odyssée est conçu individuellement, de l’édition à l’impression, afin de traduire au mieux la vision de l’artiste. Aujourd’hui, les Éditions Odyssée sont reconnues par la profession et collaborent avec le festival Arles Off, la Fondation des Treilles, la Fondation MRO, le Prix Photo CCFD-Terre Solidaire, la Médiathèque du Patrimoine, entre autres. Gilles Cargueray est également curateur pour le Festival international de photographie Xposure à Sharjah, plateforme qui est en passe de devenir, en seulement neuf éditions, l’un des principaux festivals de photographie au monde. Il y a exposé à plusieurs reprises le travail de Fatma Almosa, Lys Arango, Laura Bonnefous, Carlo Borlenghi, Édouard Elias, M’hammed Kilito, Pascal Maître et, prochainement, Anush Babajanyan et Kiana Hayeri, entre autres. Le Global Focus Award a pour objectif de mettre en lumière des photographes issus des six continents. Les séries d’Ana Maria Arevelo Gosen, Alessandro Cinque, Natela Grigalashvili, Felix Marquez, Rony Zakaria ou encore Kechun Zhang ont été sélectionnées par lui. Il s’est récemment associé à la curatrice Wiktoria Michalkiewcz pour développer des projets internationaux liés à l’éducation et à l’accompagnement des photographes. L’un de leurs projets consiste à créer de nouvelles structures de lectures de portfolios : les premières éditions des « Échanges photographiques » ont eu lieu à Budapest, puis à Arles dans le cadre d’Arles Off. De nouvelles sessions sont prévues en 2026 à Milan, Sharjah et Varsovie. Il a également conçu des projets pour des photographes tels qu’Édouard Elias, Lys Arango, Laura Bonnefous, Dominique Laugé, Joseph Gobin, ainsi que pour Leica Camera France, Leica Camera AG, la Fondation des Treilles, l’Imprimerie Escourbiac et Les Grands Ateliers de France. Il a coorganisé avec Jean-Jacques Karatchian, pendant plusieurs années, les Leica Talks lors des Rencontres d’Arles, réunissant cinquante photographes internationaux (Mustapha Abdulaziz, Vincent Fournier, Emile Ducke, etc.). Diplômé de l’ESSEC et titulaire d’un master en management des marques de luxe et de création, il a travaillé à Hong Kong et en Suisse avant de rejoindre Leica Camera France en tant que Brand Marketing Manager, où il supervisait les activités numériques et promotionnelles de la marque. Il a ensuite intégré le siège mondial de Leica à Wetzlar en tant que Brand Partnership Manager, développant des projets stratégiques avec des partenaires tels que BMW Group Culture et la marque italienne de luxe Ermenegildo Zegna. Il a par la suite accompagné le laboratoire Initial LABO dans son développement avant de rejoindre les Éditions Odyssée. Son expérience à la croisée de plusieurs univers (documentaire, luxe, mode, etc.) et de plusieurs métiers (édition, curation, marketing, etc.) lui permet d’accompagner les photographes et les entreprises dans la structuration et la réalisation de leurs projets, qu’il s’agisse d’expositions ou d’éditions. https://www.editionsodyssee.com/ Le portrait chinois de Gilles Cargueray Source La Boite verte Si j’étais une œuvre d’art : L’Échelle céleste de Cai Guo-Qiang est un projet qu’il a mis plus de vingt ans à réaliser.Son concept pyrotechnique époustouflant met en scène une échelle suspendue à une montgolfière, la nuit, dont les fils horizontaux se relient comme des barreaux : lorsque le papier bleu s’embrase, une échelle spirituelle ardente semble s’élever à l’infini dans l’obscurité.Un sentiment d’éphémérité et de transcendance envahit le spectateur, comme tant de concepts in situ de Cai. J’ai découvert son travail au Guggenheim de New York en 2008, lors de l’exposition I Want to Believe. J’avais particulièrement été frappé par Head On (2006), une œuvre gigantesque où l’artiste fait foncer 99 loups empaillés grandeur nature contre une paroi de verre. Ils avancent sans relâche, s’écrasant de toutes leurs forces contre la barrière transparente. L’œuvre de Cai s’inspire de Berlin et de son histoire. Son message m’est apparu universel : « Je voulais dépeindre la tragédie humaine universelle, explique Cai, résultant de cette pulsion aveugle d’aller de l’avant, de notre façon d’atteindre nos objectifs sans compromis. » Source : fondationbeyeler.ch Si j’étais un musée ou une galerie : La fondation Beyeler à Riehen, parallèlement au musée d’art de Chichū sur l’île de Naoshima, offre, comme ce dernier, une lumière et un cadre magnifiques pour présenter des œuvres. Le calme qui y règne en permanence permet de les admirer pleinement. Là-bas, dans ces havres de paix intemporels, je me suis senti totalement immergé dans l’art. Azuma House (住吉の長屋), Osaka, Japon, 1976 | Galleria akka, Osaka, 1988. © CC Oiuysdfg Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): : Tadao Ando, c’est complexe de penser une œuvre d’art avec pour mission première d’être parcourue par des personnes qui y vivent, y travaillent, y admirent des œuvres ou s’y recueillent, tout en pouvant être admirée pour sa structure en elle-même.Contrairement à Le Corbusier, dont il s’est inspiré, il cherche, au-delà de la fonctionnalité, à créer de l’émotion. J’aime le fait qu’il travaille la relation entre le solide et le vide, entre l’ombre et la lumière, dans des œuvres à la fois émotionnelles et méditatives. Si j’étais un livre : Un livre qui apporterait plus de réponses que de questions sur notre avenir. Si j’étais un film : La filmographie entière de Tarantino. Si j’étais un morceau de musique : Trilogy de Joep Beving © Dominique Laugé Si j’étais une photo accrochée sur un mur : Une image prise et tirée par Dominique Laugé, mise en parallèle avec une photographie de la série Free Swimmer de Wolfgang Tillmans : deux manières d’immortaliser la beauté, deux regards sur le monde, deux sensibilités qui se complètent et dialoguent entre elles. Si j’étais une citation : « May You Live in Interesting Times ? » Si j’étais un sentiment : Un perpétuel besoin de faire le bien. Si j’étais un objet : La médaille miraculeuse de Notre-Dame des Grâces accrochée à l’une des merveilleuses créations horlogères de Max Büsser, conçue par Éric Coudray et Kari Voutilainen : la Legacy Machine Thunderdome. Vue de l’exposition. Source : polkagalerie.com Si j’étais une expo : Michael Wolf durant les Rencontres d’Arles / Cai Guo Qiang au Guggenheim NYC, Alexander McQueen au MET et Stanley Greene / Édouard Elias à la galerie Polka car c’est la première expo que j’ai vue avec ma fille. Si j’étais un lieu d’inspiration : Selon mes humeurs, l’immense domaine des Treilles ou Tokyo dans son entièreté et sa singularité. Si j’étais un breuvage : Soit un vrai cappuccino en Italie, soit un Sesame Milk Coffee de chez Ueshima Coffee. Si j’étais un héros ou héroïne : Je considère chaque personne qui apporte de la lumière aux autres comme un héros ou une héroïne, donc je dirais toutes les personnes qui m’ont apporté de la lumière dans ma vie. Si j’étais un vêtement : N’importe quelle pièce de chez Homme Plissé Issey Miyake, probablement le plus beau vestiaire contemporain masculin, mixée avec un t-shirt de chez Sou-Sou Kyoto. CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉ • Coups de cœur de Gilles Cargueray : la Fondation des Treilles & CCFD-Terre Solidaire (mardi 9 septembre 2025) • Carte blanche à Gilles Cargueray : Biennale images Vevey & Xposure (mercredi 10 septembre 2025) • Carte blanche à Gilles Cargueray : Escourbiac l’imprimeur (jeudi 11 septembre 2025) • Coups de cœur de Gilles Cargueray : Laura Bonnefous & Dominique Laugé (vendredi 12 septembre 2025) INFORMATIONS PRATIQUES jeu01mai7 h 00 minmer01oct23 h 59 minPrix du livre photographique Escourbiac - Fondation des Treille OrganisateurFondation des Treilles Détail de l'événementLe formulaire est accessible du 1er mai au 1er octobre de chaque année. L’imprimerie Escourbiac et la Fondation des Treilles créent le “Prix Escourbiac – Fondation des Treilles”. Ce prix consiste en une aide Détail de l'événement Le formulaire est accessible du 1er mai au 1er octobre de chaque année. L’imprimerie Escourbiac et la Fondation des Treilles créent le “Prix Escourbiac – Fondation des Treilles”. Ce prix consiste en une aide à la publication d’un livre photographique en lien avec le monde méditerranéen. En janvier de chaque année, il est décerné par le jury du prix de la résidence pour la photographie. LES CANDIDATS Les candidatures sont ouvertes à tous les photographes professionnels ayant déjà exposé ou publié leurs images, sans considération d’âge, ni de nationalité. Le projet de publication doit avoir obligatoirement pour thème le monde méditerranéen. Ne peuvent candidater que les photographes dont le projet photographique et éditorial est abouti. Les candidats ne peuvent pas candidater la même année au prix du livre Escourbiac – Fondation des Treilles et au prix de la résidence pour la photographie de la Fondation des Treilles. Les candidatures doivent être envoyées avant le 1er octobre de l’année en cours. Elles sont reçues via un formulaire en ligne comprenant un curriculum vitae et un argumentaire sur le projet soumis. Les candidats doivent également envoyer un document en PDF qui comportera toutes les images et tous les textes de l’ouvrage à prix.escourbiac@fondationdestreilles.com. Nous précisons qu’il est inutile de faire une mise en page de l’ouvrage. La maquette définitive sera réalisée en collaboration avec les Editions Odyssée. Tous les dossiers sont évalués par le jury, lequel désigne un lauréat. LA RÉSIDENCE Le lauréat est reçu au domaine des Treilles pour une durée de 15 jours à un mois en mars ou avril de l’année en cours. Son hébergement et ses repas sont pris en charge par la Fondation, ce qui lui permet de se consacrer pleinement à son projet de publication. Pendant son séjour, il est accompagné par l’éditeur pour finaliser l’ouvrage. LE LIVRE Les frais d’édition et de production de l’ouvrage sont entièrement pris en charge par la maison d’édition Odyssée et l’imprimerie Escourbiac, lesquelles se chargent également de la communication et de la diffusion du livre. Chaque année, le livre est présenté lors de la semaine d’ouverture des Rencontres photographiques d’Arles. Contact : prix.escourbiac@fondationdestreilles.com Photo : © Gestes Gitans. Sara, Saintes-Maries, Lourdes, Daisy & Sol © Jeanne Taris, lauréate 2024 Dates1 Mai 2025 7 h 00 min - 1 Octobre 2025 23 h 59 min(GMT-11:00) OrganisateurFondation des TreillesLearn More CalendrierGoogleCal Marque-page0
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