Entretien avec Annabelle Lacour, Responsable des collections photographiques du musée du Quai Branly et commissaire de l’exposition « Hoda Afshar Perfomer l’invisible » 3 jours ago
Planches Contact Festival : Interview Jérémy Appert, Second Lauréat du Prix du Jury de la Jeune Création photographique 2 jours ago
Entretien avec Annabelle Lacour, Responsable des collections photographiques du musée du Quai Branly et commissaire de l’exposition « Hoda Afshar Perfomer l’invisible » 3 jours ago
Partager Partager Pour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invitée Rima Abdul Malak, nouvelle présidente du jury du Prix de la Jeune Création Photographique du Planches Contact Festival, choisit de mettre en avant LUX, le réseau national des foires et festivals photographiques. Une initiative fédératrice portée par une volonté commune de diffuser et de valoriser la photographie — à laquelle le Festival Planches Contact est fier d’appartenir. Quand j’étais Ministre de la Culture, je n’ai cessé de plaider pour une meilleure coopération entre les acteurs culturels et j’avais annoncé en septembre 2023 le plan « mieux produire, mieux diffuser » dans le domaine du spectacle vivant et des arts visuels, financé conjointement par l’Etat et les collectivités locales. Mon ambition était d’encourager de nouveaux modes de mutualisation, favoriser la sobriété écologique, développer la visibilité des artistes par une diffusion territoriale plus large et mieux coordonnée. Il s’agissait de construire un système plus vertueux de production et de diffusion, basé sur la collaboration et la solidarité. Dans le champ de la photographie, le réseau Diagonal menait déjà un travail colossal en réunissant une trentaine de structures de production et de diffusion, mais il n’existait pas de réseau fédérant les festivals et les foires. En juillet 2024, j’étais heureuse de voir naître, comme un faisceau de lumière irradiant tout le territoire français, le nouveau réseau LUX. Une initiative réjouissante, portée par un quatuor de femmes engagées et passionnées : Sylvie Hughes (festival du Regard), Aurélia Mercadier (Photo Saint Germain), Amélie Samson (festival Circulation(s)) et Marion Hislen (ex déléguée à la photographie du ministère de la Culture). Aujourd’hui, le réseau LUX réunit 28 festivals et 3 foires (Paris Photo, Polycopies et le salon Approche). Membres du réseau LUX A l’instar de France Festivals pour le spectacle vivant, ces partenaires groupent leurs forces pour œuvrer à la diffusion, à la transmission et à la valorisation de la photographie. Leurs formats, leurs tailles, leurs ancrages territoriaux diffèrent, mais des enjeux communs les rassemblent : la défense de leurs métiers, la réduction de leur impact environnemental, le soutien à la jeune création, une meilleure diffusion des œuvres et surtout un engagement éthique vis à vis des photographes. © Hoda Afshar. Exposition les Mesnographies à la MAC de Créteil, manifestation parmi les festivals du réseau qui se tiennent en actuellement Dès l’automne 2024, le réseau a démontré son énergie collective. Ses membres se sont rassemblés pour une exposition inédite, montée en un temps record à la Poste Rodier, un ancien centre de distribution du courrier dans le 9ème arrondissement de Paris. Chacun a pu présenter un projet représentatif de la ligne éditoriale de sa manifestation. Cette exposition Réseau Lux#1 a prouvé la force du réseau pour réaliser des projets ambitieux et audacieux que des petites structures n’ont pas la capacité de mener seules. © Hoda Afshar. Exposition les Mesnographies à la MAC de Créteil, manifestation parmi les festivals du réseau qui se tiennent en actuellement © Hoda Afshar. Exposition les Mesnographies à la MAC de Créteil, manifestation parmi les festivals du réseau qui se tiennent en actuellement Au menu des prochains mois : une charte éthique, la mise en place d’un observatoire, de nouvelles initiatives de coopération (voyages de presse mutualisés, collaboration autour des expositions en plein air, assises communes avec le réseau Diagonal…), mais aussi la préparation du Bicentenaire de la photographie, grande célébration initiée par le ministère de la Culture, qui aura lieu de septembre 2026 à septembre 2027 pour mettre à l’honneur la création et le patrimoine photographique français. Le réseau Lux travaille sur le projet d’une caravane qui fera le tour de France des festivals, proposant un labo photo, des ateliers de pratique, ou encore l’œuvre participative « à l’origine du cœur » du collectif Trigone, qui déclenche des clichés à partir du rythme cardiaque. Par ailleurs, un abécédaire permettra à chaque festival de choisir un mot pour raconter une facette de l’histoire de la photographie, ce qui – espérons- donnera lieu à une publication qui nous fera rêver de A à Z. © Henrike Stahl. Exposition les Mesnographies à la MAC de Créteil, manifestation parmi les festivals du réseau qui se tiennent en actuellement Face aux défis qui se dressent devant le secteur de la photographie– viabilité financière, attaques contre la liberté de création, défis sociaux et environnementaux, déferlante de l’intelligence artificielle – c’est en avançant unis et solidaires que nous rendrons l’avenir plus lumineux. Longue vie au réseau LUX ! https://reseau-lux.com/ INFORMATIONS PRATIQUES Festival Planche(s) Contact143 Avenue de la République, 14800 Deauville sam18oct(oct 18)10 h 00 min2026dim04jan(jan 4)19 h 00 minPLANCHES CONTACT 2025Le Festival de Photographie de DeauvilleFestival Planche(s) Contact, 143 Avenue de la République, 14800 Deauville Détail de l'événementPhoto : © Lin Zhipeng, aka no.223 À partir du 18 octobre 2025, Planches Contact Festival revient à Deauville pour sa 16e édition et explore cette année le thème de l’intimité. Détail de l'événement Photo : © Lin Zhipeng, aka no.223 À partir du 18 octobre 2025, Planches Contact Festival revient à Deauville pour sa 16e édition et explore cette année le thème de l’intimité. Chaque automne, la ville se transforme en terrain d’expérimentation photographique, invitant artistes émergents et confirmés à poser un regard singulier sur la Normandie. Cette nouvelle édition interroge ce qui se joue derrière les apparences : les liens invisibles, les silences, les tensions et la mémoire, dans le paysage comme dans le corps, dans l’espace privé comme dans l’espace partagé. Parmi les artistes invités, deux figures majeures de la scène internationale incarnent cette traversée de l’intime : Arno Rafael Minkkinen, maître du corps-paysage, livre une méditation visuelle où le corps nu se fond dans la nature, et Lin Zhipeng (No. 223), voix éclatante de la nouvelle photographie chinoise, capte une intimité joyeuse, érotique et colorée. Dates18 Octobre 2025 10 h 00 min - 4 Janvier 2026 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuFestival Planche(s) Contact143 Avenue de la République, 14800 DeauvilleOther Events Expand Get Directions Adresse CalendrierGoogleCal À VOIR ÉGALEMENT MAC - Maison des Arts de Créteil1 Place Salvador Allende, 94000 Créteil sam20sep(sep 20)13 h 00 minven19déc(déc 19)18 h 30 minLes MesnographiesMAC - Maison des Arts de Créteil, 1 Place Salvador Allende, 94000 Créteil Détail de l'événementPhoto : © Frédérique Barraja Photoclimat invite, à l’occasion de sa biennale 2025, 4 photographes des Mesnographies à exposer à la Maison des Arts et de la culture de Créteil. Les Détail de l'événement Photo : © Frédérique Barraja Photoclimat invite, à l’occasion de sa biennale 2025, 4 photographes des Mesnographies à exposer à la Maison des Arts et de la culture de Créteil. Les artistes sélectionnés explorent les thématiques : – de la sororité, – de la lutte contre le cancer, – de l’identité à travers la mémoire, – du handicap. Hoda Afshar À l’intersection de l’image conceptuelle, de la mise en scène et du documentaire, la pratique artistique de Hoda Afshar explore la représentation du genre, de la marginalité et du déplacement. Attirée initialement par le potentiel de l’image documentaire pour mettre au jour des réalités cachées, elle s’engage également à critiquer la complicité entre le médium photographique et les enjeux de pouvoir. De par sa propre expérience de la migration et du déplacement culturel, le travail d’Hoda prend l’intrusivité de la caméra comme point de départ pour déconstruire la relation entre la vérité, le pouvoir et l’image, tout en perturbant les conventions traditionnelles de la création d’images. In Turn Cette série de photographies a été réalisée en réponse au soulèvement féministe qui a débuté en Iran en septembre 2022, après la mort de Jina Amini, une jeune femme de 22 ans arrêtée par la police des moeurs iranienne pour ne pas avoir porté correctement le hijab. Les photographies d’Hoda Afshar constituent ici un hommage, mais aussi un témoignage de l’action collective et du deuil collectif. Les femmes présentent sur les photographies sont, comme Hoda Afshar, des iraniennes-australiennes qui ont observé les manifestations se dérouler de loin. Vêtues de noir, elles se regroupent et tressent les cheveux des unes des autres. Cela fait directement allusion aux images diffusées sur les réseaux sociaux de femmes en Iran qui, de manière défiante, se débarrassent du voile, ainsi qu’à une pratique courante parmi les combattantes kurdes qui tressent les cheveux des unes des autres avant d’aller au combat contre l’État islamique. Avec leurs visages principalement cachés et leurs dos tournés, les sujets d’Hoda Afshar sont les substituts de leurs courageuses soeurs iraniennes. Les colombes ancrent cette analogie : lorsque des manifestants sont tués en Iran, la famille et les amis relâchent des oiseaux dans le ciel. Les brins d’une tresse sont appelés pchesh-e-moo, ce qui signifie le tournant ou le pli des cheveux. Une révolution est un tournant, mais elle est toujours marquée par la perte. Frédérique Barraja De la peinture à la photographie, du documentaire à la fiction, de l’écriture à l’image, c’est une carrière d’artiste que Frédérique Barraja mène depuis 25 ans. Elle débute sa carrière de photographe dans l’industrie du disque, puis dans la photographie documentaire en parcourant le monde, réalisant des images motivées par la défense des droits des femmes. En 2023, le festival VISA pour l’image sélectionne Frédérique pour sa série puissante sur l’inceste : » L’inceste est un crime au même titre que les crimes de guerres ». Son engagement féministe ne date pas d’hier. En 2011, elle réalise un documentaire pour Canal plus : » Les Branleuses! » sur la masturbation féminine. Son exposition éponyme est par la suite exposée à la galerie Slott, au Paris photo 2012 et dans des galeries de Los Angeles. Elle a également travaillé pendant 15 ans dans le monde du cinéma comme photographe de plateau. Cette période ponctuée d’une trentaine de films (de Walter Salles, Olivier Assayas, Cuaron, Hervé Mimran, Luc Besson, Olivier Baroux, Xavier Gens, etc) renforce sa passion du cinéma et de l’image. En 2020, elle réalise un court-métrage : « Comme une envie » (France 2), puis un deuxième, « Un homme qui m’aime », multi-primé, sur les violences faites aux femmes. Dans le même temps, elle réalise aussi quelques publicités, pour La Fondation L’Oréal, ou celle de Ruban Rose. Elle prépare son premier long métrage chez Polaris films. Perspective Le travail de Frédérique Barraja met en lumière des sujets qui lui tiennent à coeur. L’urgence de raconter l’histoire de Julie s’est imposée à elle car son parcours fait de solitude, de courage et de dignité, a forcé son respect. À 30 ans, cancer du sein droit triple négatif. Mutation génétique, ablation des ovaires. À 40 ans, cancer du sein gauche triple négatif, chimio, double mastectomie. Garder l’espoir, continuer de regarder devant. Prendre le temps de se ressourcer dans la Nature. Puiser dans les éléments l’énergie nécessaire pour se battre encore une fois. Dans ses images, Frédérique a voulu montrer ces éléments qui lui ont donné la force et l’ont sauvée : la mer, la montagne. Le souhait de la photographe était de mettre en image ses mots, mais aussi ses maux, son torse en carton, les épines qui la brûlent, tout son corps qui lui fait mal. L’eau de la Bretagne est froide, mais la Nature recharge son corps et son esprit. « L’océan me nettoie, les algues me coiffent, la montagne pousse mes limites ». Frédérique immortalise le corps de Julie qui change. Ses petits seins qui lui sont enlevés. La difficulté de montrer son corps mutilé. La terreur dans lesyeux du premier homme devant lequel elle ose se dénuder, et qui fuit, ne laissant que l’ombre de ses mains sur son passage. Pierre & FLorent Pierre Larose et Florent Darthout Photographes plasticiens en duo depuis 2010, notre histoire prend forme autour d’une passion commune, celle de vivre et de faire vivre des expériences personnelles intenses, les documenter par l’image et les partager. Avec notre premier projet performance Heroes under the waves, exposé entre 2010 et 2013 par la galerie Pristine au Mexique, nous avons expérimenté la fiction et la performance autour de la perte de sens des nouvelles générations et l’avènement de nouveaux Hérauts. Dans un second projet d’autoportraits et de natures mortes intitulé Les idiots de l’image, nous nous jouons des clichés identitaires et de l’exotisme artificiel. De 2019 à 2024 nous développons le projet Mémoire Habillée. De Onomichi à la baie de Somme, en passant par Oradour-sur-Glane et ses descendants (avec la série Champ de foire), nous interrogeons la mémoire individuelle et collective au travers d’une collecte de témoignages et de portraits intimes en accumulation de vêtements, d’objets et de souvenirs. La série sera exposée à plusieurs reprises : aux Rencontres Photographiques du 10e à Paris, durant les Rencontres Photo d’Arles (off) mais aussi au Festival des Photaumnales à Beauvais. Mémoire habillée Se vêtir, souvent, c’est choisir la manière de se présenter au monde. Métier, appartenance, déguisement, camouflage ou encore acte politique, le vêtement est omniprésent dans nos vies. « Fenêtre » sur l’intime de ceux qui la peuplent, cette série de portraits est aux frontières de la performance, du documentaire et de l’auto-fiction. Le dispositif d’accumulation est identique pour tous. Le choix des vêtements et objets leur appartient, tout comme celui du lieu de la prise de vue. La composition de l’accumulation se fait à six mains. Chacun pose au sommet de son dôme, porté par sa mémoire, régnant sur ses souvenirs et leurs vestiges. Les prises de vues sont contextuelles, souvent préparées de longue date, parfois improvisées. Les histoires se racontent dans les détails, les symboles et les anecdotes que le spectateur découvre par l’observation minutieuse de l’image. Dans les plis, les coutures et les drapés, l’imagination prend des chemins inattendus, cherchant au-delà des apparences. Henrike Stahl La marge, l’entre-deux, Henrike Stahl en fait un langage. Elle, l’Allemande qui a longtemps oscillé entre Paris et Berlin sans choisir de port d’attache. Elle aime porter un regard aussi cru que délicat sur les territoires et les identités en transition. Que ce soit à travers ses séries Mon Roi, Ma Reine, qui sublime les Dyonisiens sans trahir leur décor ou Macadam Cowboy, qui révise la notion de masculinité dans une société où le genre engendre des idées un peu trop normées. Chez Henrike Stahl, la photographie est une manière de dialoguer, de tisser des passerelles entre des mondes. Des mondes que les préjugés tendent à éloigner. Ce qu’exige son travail, c’est un sillon pour rapprocher les personnes, faire tomber les murs et défricher de nouveaux chemins de pensées. Henrike vise également à construire d’autres façons d’habiter la photographie : évincer les cadres, maximiser les formats, les déployer dans l’espace afin que l’on puisse se mouvoir au milieu des tirages. Importer la marge au centre des considérations n’est pas seulement une métaphore chez cette photographe, qui affirme toujours à travers son travail que la pluralité est gage de richesse. Le Plongeon Tu es devant, c’est le moment : sauter ou bien se retourner ? Le courage de dire oui comme celui de dire non. Ce moment, c’est ton choix, le courage d’être toi, celui qui te fait vivre, celui qui t’appartient, celui qui définit ta personne, celui à qui tu parles de toi à toi. Grand saut où petits pas d’oiseaux, il est déjà trop tard, tu es déjà dans l’air. Cette installation, inédite et jamais montrée, ne pourrait pas exister sans ce lieu, ce lac, et n’aura probablement plus lieu ailleurs. Il y a cette femme enceinte : elle ne sait pas qui sera l’enfant qu’elle porte. Aucune femme ne sait qui sera l’enfant qu’elle porte. Être enceinte c’est comme sauter dans l’eau : on ne sait pas. Cette femme enceinte, c’est Henrike Stahl. Elle porte Rio. Sur la photo, elle ne sait pas encore le handicap que son enfant portera. Elle ne sait pas non plus la personne inventive et extraordinaire qu’elle sera. Rio est une enfant courageuse. Ces images, ce sont celles du courage. Le courage de Rio et de son amie Anna, mais aussi un peu de celui de Henrike. Cette installation immersive est donc un hommage au courage, une incitation à sauter dans l’inconnu, à plonger dans la vie comme dans l’eau. C’est aussi le courage des femmes, des mères, des artistes. Car toute création est un plongeon dans le vide. Dates20 Septembre 2025 13 h 00 min - 19 Décembre 2025 18 h 30 min(GMT+00:00) LieuMAC - Maison des Arts de Créteil1 Place Salvador Allende, 94000 CréteilOther Events MAC - Maison des Arts de Créteil1 Place Salvador Allende, 94000 CréteilEntrée libre du mardi au samedi de 13h à 18h30 et les soirs de représentation MAC - Maison des Arts de Créteil Expand Get Directions Adresse CalendrierGoogleCal À LIRE LUX#1. Retrouvez les festivals et foires photo à Paris Entretien avec les membres du réseau LUX Marque-page0
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