Le collectif Hors Format est notre invité de la semaine

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Une fois n’est pas coutume, cette semaine nous accueillons non pas un·e mais neuf invité·es ! Le collectif Hors Format né à la sortie du confinement de la crise sanitaire, en mai 2020, réunit huit photojournalistes et photographes documentaires et une coordinatrice de projet autour d’une seule et même envie : raconter des histoires au long court sur des sujets engagés. Le collectif explore de nouvelles formes de diffusion avec des projets d’édition, d’expositions et digitaux. Première rencontre à travers leur portrait chinois…

Hors Format : un collectif de jeunes photographes engagés

Hors format, c’est un collectif de huit jeunes photographes documentaires : Victorine Alisse, Philémon Barbier, Audrey Delaporte, Léo Keler, Paloma Laudet, Paul Lemaire, Camille Nivollet et Juliette Pavy. Ce qui les unit, c’est une envie commune de raconter des histoires au long court sur des sujets engagés en France et dans le monde.

Hors Format : une histoire de liens

Créé en mai 2020, notre collectif réunit, aujourd’hui, huit photojournalistes et photographes documentaires. Ce qui nous rassemble : une envie de raconter des histoires telles que la vie d’un squat parisien, la transmission chez les agriculteurs, les exilés à Calais ou encore des histoires personnelles et intimes. Notre collectif Hors Format est né d’une envie de créer, de progresser et de s’entraider ; rien ne vaut un groupe solide d’amis et de passionnés pour défendre une photographie engagée. Ensemble, nous explorons de nouvelles formes de diffusion de notre travail à la fois physiques avec des projets d’édition et d’expositions mais aussi numériques comme sur le web et les réseaux sociaux.

Le temps au coeur de nos sujets

Nous avons tous des parcours et des formations fondamentalement différents et cela contribue à la diversité de nos regards. L’immersion est au coeur de notre travail ; nous sommes convaincus que le temps est essentiel pour construire un reportage de qualité. C’est en prenant ce temps sur le terrain, en étant au plus proche des personnes que nous rencontrons et en cherchant à comprendre leurs réalités que notre métier prend du sens.

L’engagement : une nécessité pour les photographes du collectif Hors Format

Notre engagement est de témoigner de ce que nous voyons et de ce que nous entendons. Avec des milliers d’images qui circulent chaque jour sur internet, nous réfléchissons à d’autres manières de raconter les histoires qui nous touchent. “Est ce que les images prennent la parole ou donnent la parole ? Est ce qu’elles donnent à penser, donnent à aimer ou à haïr ?”, dit la philosophe Marie-José Mondzain. Nous avons aujourd’hui une vraie responsabilité quant au message que transmettent nos photographies.

La transmission comme valeur du collectif

La photographie et l’information doivent être accessibles à tous ; c’est pourquoi le partage de nos travaux et la transmission sont au coeur de nos valeurs. Nous accordons une grande importance à la sensibilisation au récit visuel. Nous recherchons aujourd’hui des moyens de partager notre travail, que ce soit au sein d’un lieu d’exposition ou en nouant des partenariats avec des organismes pour des ateliers éducatifs ou avec des institutions avec qui co-construire des reportages “Hors Format

https://www.collectifhorsformat.com/

Le portrait chinois du collectif Hors Format

Si j’étais une œuvre d’art : J’aimerais la soupe sur ma vitre
Si j’étais un musée ou une galerie : Je serais un espace ouvert à toustes
Si j’étais un autre artiste (tous domaines confondus) : Je serais passionné.e
Si j’étais un livre : Je serais un conte
Si j’étais un film : Je serais la vie
Si j’étais un morceau de musique : Je serais joué en live
Si j’étais un photo accrochée sur un mur : Je quitterais mon cadre
Si j’étais une citation : Je serais trop kitsch pour être avouée
Si j’étais un sentiment : Je serais partagé
Si j’étais un objet : Je serais volant et non identifié
Si j’étais une expo : Je serais Hors Format
Si j’étais un lieu d’inspiration : Je serais dans ton quotidien
Si j’étais un breuvage : Je serais enivrant
Si j’étais un·e héros·ine: Je ne porterais pas de cape
Si j’étais un vêtement : Je serais inapproprié.