Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 1 heure ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 4) 22 janvier 2025
« Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration 4 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsLe nouveau directeur de Bozar Christophe Slagmuylder dévoile l’exposition ardemment défendue par la très regrettée Sophie Lauwers, « Swedish Ecstasy », faisant la part belle à l’inconscient et à l’ésotérisme avec comme figures centrales Hilma Af Klint et son alter ego Anna Cassel. Ce courant de mysticisme qui frappe l’Europe du rationalisme et de l’innovation scientifique du début XXème n’échappe pas à la Suède. Hilma af Klint, The Swan, The SUW Series, Group IX, No.2, 1914, oil on canvas, HaK 150.By courtesy of the Hilma af Klint Foundation.Photo: The Moderna Museet, Stockholm, Sweden. « J’étais l’instrument de l’extase », écrivait Hilma af Klint. Cette peintre suédoise, aujourd’hui célébrée dans le monde entier, n’était pas la seule à nourrir ce sentiment. Grâce à l’exposition Swedish Ecstasy, son œuvre se trouve pour la première fois replacée dans son contexte. En effet, le mysticisme et l’ésotérisme constituent deux thèmes centraux des créations de certaines des plus grandes figures culturelles de la Suède d’hier et aujourd’hui comme le précise Daniel Birnbaum, commissaire. Sur les 130 œuvres d’artistes et d’écrivains suédois certains sont de véritables découvertes. Hilma af Klint, Altarpiece, Group X, no.1, 1915, oil and metal leaf on canvas, HaK 187.By courtesy of the Hilma af Klint Foundation. Photo: The Moderna Museet, Stockholm, Sweden. Hilma Af Klint récemment révélée au public, faisait partie de la remarquable exposition « Elles font l’abstraction » au Centre Pompidou en 2021, revendique une autre réalité que strictement matérielle et physique, selon le principe de la théosophie. L’art abstrait ouvre la voie pour elle à une nouvelle quête spirituelle. Elle crée une communauté d’artistes femmes appelée « Fem » -Les Cinq- avec Anna Cassel, Cornelia Cederberg, Mathilda Nilsson et Sigrid Hedman. Elles s’adonnent à des expériences médiumniques, convoquant des entités supérieures. De son vivant, Hilma ne montra son œuvre qu’à son cercle restreint de pairs, stipulant dans son testament que « le monde n’était pas encore prêt » à découvrir cette œuvre révolutionnaire. Pour la première fois en Belgique l’intégralité de la série Primordial Chaos mais aussi une sélection d’œuvre de sa série « Le Cygne » sont dévoilés.Une dualité du monde entre le cygne noir et le cygne blanc, dans laquelle se retrouvaient les théosophes. De plus son œuvre majeure et inachevée The Temple qui a nécessité pas moins de 193 tableaux, peints entre 1906 et 1915, est recréée grâce à la réalité virtuelle. Une expérience cosmique de 12 mns. Aux côtés de cette figure centrale, Anna Cassel son amie de toujours ou le dramaturge August Strindberg, dont on découvre son goût pour l’alchimie et la peinture tour à tour lumineuse ou pleine de violence, alors qu’il est victime de crises de folie. Egalement Carl Fredrik Hill atteint de schizophrénie ou Ernst Josephson qui pendant son internement, peint des toiles pleines d’hallucinations. Des artistes qualifiés d’outsiders aujourd’hui pour qui l’art est une véritable catharsis. Cecilia Edefalk, White Whitin (4), 1998-2008, acrylic and oil on canvasCourtesy the artist and carlier | gebauer, Berlin / Madrid L’exposition propose un volet contemporain avec notamment les néons de Daniel Youssef, les rares peintures de Cecilia Edelfak ou les sculptures de Lars Olof Loeld et sa vidéo « Hommage à une bergeronnette dansante » peintre abstrait et poète alchimiste pour qui les objets familiers doivent être retirés de leur contexte. Artiste et musicienne Christine Ödlund, développe un intérêt pour les modes de communication invisibles des plantes. Ses grandes compositions peuvent être lues comme des partitions musicales avec des pigments à base de plantes. Carsten Höller, peintre allemand qui vit à Stockholm a au départ une formation d’entomologiste (rôle des insectes et leur impact). Son installation lumineuse qui clôt le parcours, place le regardeur dans une autre réalité. Ce qui est le mot d’ordre de toute l’exposition ! Catalogue en vente à la librairie A découvrir également à Bruxelles : Marc Camille Chaimowicz au Wiels ou Marion Verboom à La Verrière Fondation d’entreprise Hermès, première exposition de Joël Riff nouveau commissaire. INFOS PRATIQUES Swedish Ecstasy Hilma af Klint, August Strindberg et autres visionnaires Tickets jusqu’au 21 mai 2023 Bozar Rue Ravenstein 23, Bruxeles Swedish Ecstasy | Bozar Bruxelles Organiser votre venue : Visiteurs | Visit Brussels https://www.thalys.com/fr Marque-page0
L'Invité·e Carte blanche à Marek Gressier (revue FemmesPHOTOgraphes) : Révélations Pour la première carte blanche de notre invité·e singulière, la revue FemmesPHOTOgraphes, c’est Marek Gressier qui prend la plume. Il partage avec ...
News Marion Gronier nommée lauréate de la 5ème édition du Prix Photo Sociale Le Prix Photo Sociale (anciennement Caritas) vient d’annoncer le nom de la lauréate 2025, le jury présidé par Jane Evelyn Atwood a ...
Evénements 68eme Salon de Montrouge. Interview Andrea Ponsini directeur artistique Andrea Ponsini est le directeur artistique du 68ème Salon de Montrouge. Parmi les nouveautés de cette édition, un mode de sélection élargi ...
Actu Art Contemporain « Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 1 heure ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 4) 22 janvier 2025
« Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration 4 jours ago
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires !