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Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPour sa troisième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe, enseignant et co-fondateur de Poltred, Julien Malabry pousse un coup de gueule sur la fragilité des structures culturelles en France. Si POLTRED a choisi de ne pas dépendre des subventions publiques et a réussi à être un lieu indépendant financièrement, combien doivent subsister malgré des coupes budgétaires, tenir sur des prévisions à court terme ? Julien pose dans cet article, les questions essentielles pour continuer à faire vivre la Culture ! Lorsque nous avons créé POLTRED en 2017 avec Pauline, nous sommes partis d’un constat : les établissements culturels ne vivent bien souvent que parce qu’il y a un apport de trésorerie sous forme de subventions. Nous ne voulions pas dépendre du bon vouloir des politiques successives et nous sommes partis du principe que notre entreprise devait s’auto-suffire pour la partie galerie et expositions grâce aux autres activités. Nous avons donc monté POLTRED comme un ensemble cohérent et avons d’ailleurs été récompensés par la CCI de Lyon pour notre modèle économique. Mais ne nous y trompons pas, la majorité du cash flow vient de la partie débit de boisson de la société, c’est assumé et pour l’instant cela fonctionne. © Julien Malabry – Fièvres Éphémères pour la photo Néanmoins, je ne peux m’empêcher de penser aux autres. Ceux qui, dépendant de cette rentrée d’argent, attendent de savoir chaque année à quelle sauce ils vont être mangés. Et par les temps qui courent la sauce ressemble plus à du Tabasco qu’à une béchamel… La culture est rentrée dans une phase compliquée, car Il y a des conflits qui ne sont pas fait d’armes & de soldats en tenue bariolée. Il y a des événements presque silencieux, qui passent inaperçus aux yeux du plus grand nombre. Il y a en France une foule qui se bat pour une idée, une exception. Cette singularité c’est le modèle culturel à la Française. Voulu par Malraux en 1959, il peine cependant à perdurer et ce, pour plusieurs raisons. La première, et non des moindres : l’Etat, les Régions et les collectivités se détachant de plus en plus par le biais des coupes budgétaires parfois sanglante, comme en région Auvergne Rhône-Alpes. Pourtant, selon Aurélie Filippetti (ancienne Ministre de la Culture), la culture est « un secteur essentiel, stratégique pour le développement économique de notre pays ». Pourtant depuis son mandat, le secteur culturel ne fait que souffrir et vit un véritable conflit dû au capital. Il va donc falloir, pour le secteur culturel français, apprendre à se débrouiller en cherchant des financements privés et de l’autofinancement mais cela implique un sacré changement de paradigme pour les dirigeants des structures. Outre le modèle économique qui doit évoluer, il y a aussi un problème d’attractivité et de société : selon une étude réalisée en janvier 2022, 25 % des répondants précisaient qu’ils ne se rendraient plus dans un lieu culturel physique car ils préféraient les pratiques numériques. Super…! Comment concurrencer Tik Tok et Instagram ? Mais surtout comment faire comprendre à ces consommateurs 3.0 qu’il y a culture et Culture. Pas facile dans cette masse de propositions de faire le tri, et de mettre un stempel « Culture » sur ceux qui le méritent vraiment. Et puis ce qui me fait rager, du moins dans le domaine de la photographie, ce sont les galeries virtuelles ; la photographie c’est du papier alors comment peut-on prendre la pleine mesure d’une œuvre photographique derrière son écran de téléphone ? © Gérard Paris-Clavel pour l’affiche Art-gens Dans le cabinet d’aisance de POLTRED, se trouve la seule oeuvre non photographique de la galerie. Une petite note d’humour sous forme de clin d’oeil qui, je l’espère, fait s’interroger celles et ceux qui rentrent dans cette pièce. Cette oeuvre est celle de Gérard Paris-Clavel : ART-GENS. Peinte de blanc sur fond noir, elle n’a jamais eu autant de sens qu’aujourd’hui, l’artiste en explication de son oeuvre disait : « Le travail de l’art et l’art de vivre doivent se rencontrer. Pour y arriver, il faut repenser les modes de diffusion. » Nous pourrions en parler pendant des heures, mais le plus important pour nous les acteurs culturels c’est de redonner l’envie, le reste suivra. https://www.poltred.fr/ Marque-page0
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