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Partager Partager C’est lors du festival des Rencontres d’Arles en 2024 qu’est annoncée la création d’un réseau de festivals et foires photo : LUX. À peine quelques mois plus tard, le réseau organise un événement dans la capitale, à l’occasion de Paris Photo. Un succès immédiat. Aujourd’hui, LUX réunit 31 structures, et ce sont Sylvie Hugues et Marion Hislen, respectivement Présidente et Secrétaire générale, qui ont répondu à nos questions. Les membres du réseau LUX © Lux Ericka Weidmann : Comment est née cette nécessité de fédérer les festivals et foires de photographie ? Marion Hislen : Les directrices et directeurs de manifestations et lieux photo en Île-de-France ont été convoqués pour organiser la relance du Mois de la Photo, et à la Mairie de Paris, ils se sont étonnés qu’il n’existe pas de réseau associé à nos métiers. En sous-entendu, si nous nous fédérions, nous pourrions plus facilement nous voir confier la gestion de cet événement (ndlr : dont la dernière édition date de 2017). Et c’est vrai que lorsque j’étais au ministère de la Culture, il était nécessaire d’avoir un interlocuteur unique face à des problématiques de métiers. Or, les festivals de photo, c’est un métier, avec des spécificités. Je me suis donc dit qu’il était temps que les festivals et les foires aient leur réseau. J’ai appelé Sylvie pour lui proposer de faire partie de l’aventure, et tout s’est mis en place très rapidement. Nous n’avions pas le choix : il fallait aller vite, car avec les municipales de 2026 en ligne de mire, il fallait initier un premier événement dès 2024 pour espérer relancer le Mois de la Photo en 2026. On s’est lancées, mais finalement nous n’avons pas remporté l’appel à projets. Cela dit, tout cela nous a mises sur de bons rails. Nous sommes un peu des suiveurs, parce que nous arrivons après tout l’indispensable travail réalisé par le réseau Diagonal (ndlr : réseau de structures françaises qui produisent et diffusent des images). Aujourd’hui, tout le monde est convaincu de l’action positive de Diagonal et du bien-fondé de faire partie d’un réseau. Nous n’avons donc eu aucune difficulté à recruter nos membres. © Hoda Afshar Untitled #6 (from In Turn series). Festival Les Mesnographies (membre du réseau LUX) actuellement présenté au MAC de Créteil E. W. : Comment s’est passé votre lancement à Paris en novembre dernier ? Sylvie Hugues : Cet événement a rencontré un énorme succès. On ne s’y attendait pas. C’était un pari un peu fou. Marion a lancé l’idée d’organiser une exposition et une fête pendant Paris Photo, grâce à un budget qu’elle avait obtenu dans le cadre du programme Mieux produire, mieux diffuser du ministère. Nous avons sollicité l’ensemble du réseau pour organiser l’événement. L’idée était aussi de mettre en application nos valeurs : mutualiser nos moyens, faire circuler les expositions, et cela dans un esprit d’éco-responsabilité. Nous nous sommes occupées de l’aménagement, et chacun est venu occuper son espace. C’était inédit de réunir tous ces événements dans un même lieu, au même moment. Il y a eu un engouement incroyable. Nous avons beaucoup travaillé sur notre communication, et nous avons accueilli plus de 9 000 personnes dans un lieu qui n’était pas identifié comme un lieu de photographie. Des animations ont été organisées pendant toute la durée de l’événement. Ça a été un flot ininterrompu de visiteurs. Nous n’avions pas mesuré cela au départ, mais cela a permis de lancer le réseau de manière prodigieuse. E. W. : Etait-ce aussi une manière concrète pour que chaque festival se rencontre ? S. H. : Oui, tout à fait ! On s’était un peu croisés à Arles l’été précédent, mais se retrouver tous ensemble, c’était formidable. J’ai d’ailleurs été très émue d’entendre Vincent Bengold, du festival Les Itinéraires des photographes voyageurs, nous dire : « Si vous n’aviez pas créé le réseau, je pense que j’aurais jeté l’éponge. » Cela a redonné une vraie dynamique. Nous avons commencé à travailler ensemble, à mieux nous connaître, à réaliser que nous partagions les mêmes problématiques et que nous pouvions mutualiser des moyens, échanger des expositions, mais aussi des informations, ne serait-ce que sur des questions de droits d’auteur, etc. Le réseau LUX réunit 31 structures, quels sont vos critères d’adhésion ? S. H. : La première condition fondamentale, c’est le respect du droit d’auteur. Cela peut sembler évident, mais ça ne l’est pas pour tout le monde. Nous avons à cœur de professionnaliser nos métiers. C’est une spécificité française d’avoir une telle richesse de manifestations photographiques, avec de grandes structures mais aussi de toutes petites. Beaucoup ont vu leur événement prendre de l’ampleur sans avoir eu l’occasion de se former. M. H. : Nos critères reposent sur la solidarité et la bienveillance entre les membres. Nous rassemblons des manifestations qui portent les mêmes valeurs : soutenir et faire rayonner la photographie. Il y a une forte dimension d’éthique sociale, de solidarité et d’éco-responsabilité. L’éthique sociale, c’est bien sûr à l’égard des photographes : les droits d’exposition doivent être facturés, et nous refusons toutes les contreparties financières comme les dons d’œuvres par exemple. Pour les équipes, il y a un engagement de partage des savoir-faire afin de faire monter en compétence stagiaires et bénévoles. Nous nous formons régulièrement afin de partager nos compétences. L’an dernier, nous avons suivi une formation sur l’éco-responsabilité, l’éco-conception et le réemploi des cimaises, etc. Cette année, nous allons en suivre une sur les VHSS (ndlr : Violences et Harcèlement sexistes et sexuels). Ces deux formations sont obligatoires pour obtenir certaines subventions. Mais un petit festival avec 30 000 € de budget et une équipe réduite n’a pas toujours le temps ni les moyens de les suivre. Le réseau permet donc de remettre tout le monde à niveau. © Sandra Matamoros. Biennale de l’Image Tangible de Paris 2025 (membre du réseau LUX) E.W. : Comment vérifier qu’une structure respecte bien les critères ? Et que ce passe t-il, si par exemple ils ne paient finalement pas les droits d’auteur ? S. H. : L’année dernière, un festival a quitté le réseau parce que nous avons appris qu’il ne respectait pas la charte. Nous avons un bulletin d’adhésion très détaillé sur toutes ces questions. C’est aussi pour cela que je parle de l’importance de la professionnalisation. Ce n’est pas forcément par malhonnêteté ; certaines personnes ne sont simplement pas suffisamment informées. C’est à nous de leur montrer les bonnes pratiques. Cela permet à certains de faire évoluer leurs méthodes. M. H. : Pour les nouveaux arrivants, nous organisons des entretiens pour mieux comprendre la politique du festival et la manière dont ils rémunèrent les artistes. On ne peut pas juger tout le monde de la même manière : certaines structures ont de faibles moyens, elles paient les artistes et assurent leur hébergement, mais ne peuvent pas toujours prendre en charge le transport. On voit qu’elles vont dans la bonne direction et que leur éthique sociale n’est pas mauvaise. Fred Froument, Camera Calda : Débâcle, tirages photographiques argentiques enfermés dans des blocs de glaces suspendus, dimensions variables. Biennale de l’Image Tangible de Paris 2025 (membre du réseau LUX) E.W. : Que mettez-vous en place concernant la circulation des expositions ? S. H. : Depuis l’exposition à Paris, cette dynamique de partage a vraiment été créée. Nous avons commencé de manière empirique, en partageant des expositions sur un serveur commun. Certaines circulent déjà, et le réseau a permis des opportunités : nous avons, par exemple, permis à deux structures du réseau d’exposer à l’occasion du Parlement de la Photographie au Palais de Tokyo en juin dernier. Pour le moment, nous n’avons pas encore d’outil qui nous permette de gérer toutes les productions pour un partage optimal. E.W. : Quels sont vos plus grands défis au sein du réseau ? M. H. : C’est justement de développer les échanges autour des expositions et d’anticiper leur circulation. J’aimerais notamment homogénéiser tous les formats des expositions en extérieur. Aujourd’hui, c’est difficile, alors que ce sont celles qui coûtent le plus cher à produire et qui pourraient voyager facilement. Nous avons par exemple eu six expositions en extérieur qui ont été détruites parce qu’elles ne pouvaient pas être réutilisées. C’est du gâchis ! Pourquoi ne pas avoir un format type pour toutes les expos en extérieur, qui permettrait de les transporter facilement et de les présenter ailleurs ? Un autre défi, c’est l’intelligence artificielle. Nous devons être solidaires sur ces questions. Dernièrement, j’ai invité Thierry Maillard, directeur juridique de l’Adagp, à une de nos réunions : il est formidable pour expliquer tous les enjeux de l’IA. Cela nous permet de comprendre les défis des dix prochaines années et de nous positionner. Aujourd’hui, pour protéger les œuvres, il est possible de faire un opt-out (ndlr : refuser que ses données soient utilisées par l’IA). Notre idée est que le réseau, dans son ensemble, puisse s’assurer que tous les sites Internet aient mis en place cet opt-out. C’est un acte militant, cohérent avec le respect du droit d’auteur et nos valeurs. E.W. : Quels sont vos actualités à venir ? S. H. : Nous avons deux projets importants dans le cadre du Bicentenaire de la Photographie. Le premier, c’est une caravane itinérante : un laboratoire argentique mobile, géré par le collectif Trigone (Lum Festival), qui visitera tous les membres du réseau LUX en 2026 et 2027, et que chaque festival pourra utiliser à sa guise. Le second, c’est la publication d’un abécédaire amoureux de la photographie. Chaque membre choisira une lettre pour représenter un mot de l’histoire de la photographie, en lien avec une de ses expositions ou un de ses photographes exposés. Ce sont deux beaux projets de cohésion et de solidarité entre les membres LES FESTIVALS DU RÉSEAU EN COURS jeu06nov(nov 6)10 h 00 mindim30(nov 30)19 h 00 minPhotoSaintGermain 2025 OrganisateurPhotoSaintGermain Détail de l'événementPhoto : © Karla Vinter-Koch Le festival PhotoSaintGermain revient pour sa 14e édition et propose de célébrer la photographie autour d’un parcours d’expositions libres d’accès dans une sélection d’institutions, de lieux Détail de l'événement Photo : © Karla Vinter-Koch Le festival PhotoSaintGermain revient pour sa 14e édition et propose de célébrer la photographie autour d’un parcours d’expositions libres d’accès dans une sélection d’institutions, de lieux atypiques, d’écoles, de galeries et de librairies de la rive gauche. Présentant une programmation riche et contemporaine, PhotoSaintGermain pense et produit plusieurs expositions originales et projets inédits – en complément des expositions initiées par les galeries du quartier. Une belle occasion de découvrir de nouveaux talents et de redécouvrir des grands noms en faisant vivre la photo autrement ! Découvrez la programmation > http://www.photosaintgermain.com/editions/2025/parcours Dates6 Novembre 2025 10 h 00 min - 30 Novembre 2025 19 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurPhotoSaintGermainLearn More CalendrierGoogleCal lun03nov(nov 3)10 h 00 mindim30(nov 30)19 h 00 minPhoto Days 2025 OrganisateurPhoto Days Détail de l'événementPhoto : © Julie BALAGUÉ, Fragments, série Anatomie de l’Invisible, 2024 / courtesy de l’artiste Depuis 2020, le festival Photo Days fédère chaque année en novembre musées, institutions culturelles, galeries, fondations, Détail de l'événement Photo : © Julie BALAGUÉ, Fragments, série Anatomie de l’Invisible, 2024 / courtesy de l’artiste Depuis 2020, le festival Photo Days fédère chaque année en novembre musées, institutions culturelles, galeries, fondations, foires et festivals pour faire découvrir aux amateurs et aux curieux toute l’étendue de la production photographique mondiale. Mais la principale ambition de Photo Days est de faire découvrir des lieux d’exception à travers des travaux inédits réalisés sur mesure par des artistes peu ou méconnus, comme de renommée internationale. Depuis 2020, 30 expositions ont ainsi été réalisées dans des lieux atypiques. À travers ces commandes aux artistes, Photo Days soutient la création contemporaine avec conviction. En 2024, Photo Days a publié, grâce au soutien de la Fondation Antoine de Galbert, un catalogue rétrospectif des cinq années de commande pour le festival. Alkis Boutlis, Bernard Plossu, The Crown Letter, Daniel Blaufuks, Jane & Louise Wilson, Noémie Goudal, Anaïs Tondeur, Valérie Belin, Nancy Wilson-Pajic, Yann Toma, Gregor Hildebrandt, Flore, Mohamed Bourouissa, Radenko Milak, Georges Rousse, Jean-Michel Fauquet, Pieter Hugo, Véronique Ellena, Sophie Hatier, Elger Esser, Costanza Gastaldi, Olivia Bee, Rinko Kawauchi, Juliette Agnel, Carline Bourdelas, Fatoumata Diabaté, Letizia Le Fur, Ariane Michel : toutes et tous ont réalisé des travaux spécifiques dans le cadre de Photo Days. À noter : la programmation s’avère, de manière naturelle et sans porte-étendard, à 75% féminine sur cinq ans. Autre caractéristique : Photo Days défend la scène française, sans exclusive pour autant puisque tous les ans des artistes internationaux sont invités. Dans le cadre de sa mission, l’association Photo Days a développé les secteurs de la formation et de l’éducation, avec des lectures de portfolios gratuites pour les photographes et l’organisation de workshops. Le festival organise sur réservation des rencontres avec les artistes et des visites guidées gratuites pour tous. Ces visites commentées permettent au public non avisé de se familiariser avec le médium photographique. La vidéo est aussi largement représentée, avec en points d’orgue la remise aux diplômés du Fresnoy du prix StudioCollector de Jean-Conrad et Isabelle Lemaître. Enfin, Photo Days porte une attention toute particulière aux questions relatives à l’environnement, en privilégiant les circuits courts pour la production des œuvres afin de minimiser la consommation d’énergie liée aux transports, en pérennisant les œuvres, les tirages produits pour les expositions ne sont pas détruits et peuvent être recyclés, comme l’installation monumentale de Noémie Goudal à la Gare de l’Est (en 2021) transformée en tote-bags, ou encore les tirages sur soie de Rinko Kawauchi convertis en foulards. Pour sa 6e édition, à côté des lieux désormais classiques du festival, Sorbonne Artgallery et la Rotonde Balzac de la Fondation des Artistes, Photo Days investit de nouveaux lieux emblématiques : le cinéma Le Louxor, le Studio Harcourt, la Chapelle Saint-Louis de la Pitié-Salpêtrière, et L’École des Arts Joailliers. Découvrez la programmation > https://photodays.paris/ Dates3 Novembre 2025 10 h 00 min - 30 Novembre 2025 19 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurPhoto DaysLearn More En savoir plus CalendrierGoogleCal Related Events Dana Cojbuc 9 Novembre 2024 14 h 00 min - 21 Décembre 2024 19 h 00 min Sabatina Leccia et Clara Chichin 9 Novembre 2024 14 h 00 min - 25 Janvier 2025 19 h 00 min Salon Photo Doc 2024 Pour ambition la transmission 4 Novembre 2024 14 h 00 min - 7 Novembre 2024 20 h 00 min Bernard Plossu 1 Novembre 2024 9 h 00 min - 22 Décembre 2024 18 h 00 min Dolorès Marat 31 Octobre 2024 10 h 00 min - 24 Novembre 2024 19 h 00 min Irmel Kamp 26 Octobre 2024 13 h 00 min - 7 Décembre 2024 19 h 00 min TRANS*GALACTIQUE 18 Octobre 2024 9 h 00 min - 9 Février 2025 23 h 00 min Ellen Carey & Tomas van Houtryve 17 Octobre 2024 12 h 00 min - 23 Décembre 2024 19 h 00 min Ludovic Sauvage 16 Octobre 2024 11 h 00 min - 1 Décembre 2024 20 h 00 min Science/Fiction — Une non-histoire des Plantes 16 Octobre 2024 11 h 00 min - 19 Janvier 2025 20 h 00 min Bernar Venet 12 Octobre 2024 11 h 00 min - 30 Novembre 2024 19 h 00 min Elger Esser 12 Octobre 2024 11 h 00 min - 9 Novembre 2024 19 h 00 min Mame-Diarra Niang 8 Octobre 2024 11 h 00 min - 5 Janvier 2025 19 h 00 min Raymond Meeks 8 Octobre 2024 11 h 00 min - 5 Janvier 2025 19 h 00 min Chantal Akerman 28 Septembre 2024 11 h 00 min - 19 Janvier 2025 19 h 00 min Tina Barney 28 Septembre 2024 11 h 00 min - 19 Janvier 2025 19 h 00 min FLORE 12 Septembre 2024 11 h 00 min - 21 Décembre 2024 19 h 00 min Barbara Crane 11 Septembre 2024 11 h 00 min - 6 Janvier 2025 20 h 00 min Yasuhiro Ishimoto 19 Juin 2024 12 h 00 min - 22 Décembre 2024 19 h 00 min Natures vivantes, Images et imaginaires du jardin d’Albert Kahn 30 Avril 2024 7 h 00 min - 31 Décembre 2024 18 h 00 min Thomas Jorion 29 Septembre 2022 12 h 00 min - 19 Novembre 2022 19 h 00 min jeu30oct10 h 00 mindim30nov19 h 00 minBiennale de l’Image Tangible de Paris 20253ème édition Organisateurbit20--paris Détail de l'événementPhoto : SANDRA MATAMOROS CORPS CÉLESTES Inox miroir, impression en sublimation UV, 2024 – 2025 Lors d’un mois d’expositions et d’événements situés dans l’Est et le centre de Paris, la Biennale Détail de l'événement Photo : SANDRA MATAMOROS CORPS CÉLESTES Inox miroir, impression en sublimation UV, 2024 – 2025 Lors d’un mois d’expositions et d’événements situés dans l’Est et le centre de Paris, la Biennale de l’Image Tangible présente une sélection d’oeuvres qui tendent à s’émanciper d’un usage classique du médium photographique. Que ce soit à la recherche de nouveaux supports, de techniques hybrides ou d’un nouveau rapport à la réalité, cet événement tend à démontrer que la photographie ne cesse jamais d’inventer. En cela, la Biennale de l’Image Tangible accompagne l’émergence de nouveaux langages et de nouvelles pratiques liés à la photographie : une photographie qui bouscule les hypothèses du réel, une photographie qui change de nature, de forme et de postulat, et qui participe ainsi à un élargissement du champ de sa discipline. La quatrième édition de la Biennale de l’Image Tangible se déroulera en novembre, autour d’une exposition centrale à l’Espace Niemeyer et plusieurs expositions dans Paris. Ainsi que d’un prix Instagram et un projet dans l’espace public. L’équipe de la Biennale de l’Image Tangible Les événements – BIT20 • Paris La quatrième édition de la Biennale de l’Image Tangible se déroulera en novembre, mois de référence à Paris. Deux pôles géographiques ont été retenus, Paris Centre et l’Est Parisien. Sa programmation s’articule autour d’une exposition centrale et de cinq expositions réunissant les artistes lauréats de l’appel à projet, sélectionnés par un jury de professionnels du monde de l’art, de l’image et de la photographie, et d’artistes invités. Les événements se dérouleront du 1 au 30 novembre 2025. Avec la participation de : Pooya Abbasian / Matthieu Boucherit / Leyla Cardenas / Popel Coumou / Màté Dobokay / Sandrine Elberg / Gabriele Engelhardt / Frédéric Froument / Olivier Gain / Mihai Grecu / Céline Guillerm / Julie Hrncirova / Morvarid K / Laurent Lafolie / Thomas Leon / Sandra Matamoros / Ivan Murit / Tami Notsani / Alice Pallot / Ming Pang / Richard Pak / Johan Parent / Florence Pinson Ynden / Marine Pistien / Flore Prebay / Kia Sciarrone / Marleen Sleeuwitz / Clara de Tezanos / Dora Tishmann / Sarkis Torossian et Elise Morin / Géraldine Wilcke / Esmee Van Zeeventer / Maxim Zmeyev / Anouk Kruithof / EncorStudio. Leurs oeuvres seront présentées dans les lieux et galeries suivants : Espace Niemeyer, Plateforme, Galerie Fisheye, Julio Artist Run Space, 100 ECS, Atelier Néerlandais. – Une soirée concerts multimédias le 6 novembre à l’Espace Niemeyer avec Hugo Arcier, Annabelle Playe, Marc Siffert / inLAND, et Antoine Schmitt et Franck Vigroux / Vidéopolis. – Deux parcours week-end proposant une balade artistique dans les quartiers du grand Est parisien et du Centre. Durant deux week-ends, les artistes, galeristes, commissaires et organisateurs de l’événement vous accueillent dans 6 expositions pour échanger autour des œuvres présentées. – Un prix Atelier Martel, en partenariat avec la Biennale, Atelier Martel délivre un prix à deux degrés : une exposition personnelle de trois mois dans ses locaux, et l’association du ou de la lauréat·e à l’équipe de maîtrise d’œuvre dans le cadre de la construction d’un bâtiment. Selon les opportunités, il ou elle pourra disposer d’un lieu de résidence dans un bâtiment à la charge d’Atelier Martel qui en assure la maîtrise d’œuvre des travaux. – Des lectures de portfolios en collaboration avec le réseau LUX. Pour une image tangible La photographie d’aujourd’hui semble s’être libérée de son attachement initial à la représentation de la réalité. Dès lors que le pixel s’est substitué au grain d’argent, le médium a changé de nature à l’aune d’une révolution industrielle que personne, pas même Kodak, n’avait vu venir. Avec elle sont nées de nouvelles pratiques et de de nouveaux acteurs. Ouvrant de nouvelles voies plus évidentes à mettre en oeuvre, les artistes plasticiens se sont engouffrés dans la brèche. Investissant aussi bien les mondes numériques que les procédés anciens, beaucoup en sont venus à abandonner la planéité initiale du tirage pour s’exprimer dans de nouvelles dimensions. Par exemple produire des images en volume, des images dont on peut faire le tour, des images que l’on peut toucher, ainsi pouvons-nous parler d’image tangible et par extension ranger dans cette nouvelle famille tout ce qui s’écarte d’un usage classique du médium. Nous assistons en conséquence à une hybridation de la photographie avec d’autres disciplines, ce qui témoigne d’une évolution majeure à même de renouveler le genre. En cela la photographie perdure à être le reflet d’une époque. La nôtre est hybride dans bien des domaines. Dans l’art, la science, l’industrie et même la politique, les temps sont ouverts à bien des expérimentations favorisées en elles-mêmes par un environnement global et mondialisé. Partout sur la planète se met en oeuvre un décloisonnement des disciplines, un mix technologique dans lequel chacun puise et combine ses ressources. La photographie n’y échappe pas et expérimente avec une infinité de moyens disponibles. C’est ainsi que se mêlent photo, 3D, vidéo, internet, art numérique et même performances aboutissant à de multiples formes jusqu’à l’installation. Que reste-t-il de la technique ou de l’intention photographique initiale ? Toujours un regard sur le monde mais un regard augmenté et beaucoup plus complexe à déchiffrer. La somme des techniques mises en oeuvre favorise une démarche conceptuelle et c’est là tout l’apport des plasticiens qui ont investi en masse la discipline. Celle-ci s’éloigne irrémédiablement d’une pratique pure et classique à l’heure où paradoxalement chacun peut se proclamer photographe par le simple usage de son smartphone. La seule issue pour la photographie dite créative consiste donc à accepter un peu d’impureté, cette dernière enrichit considérablement le champ de recherche et ouvre de nouveaux horizons tant sur la forme que sur le fond. A mesure que l’époque avance, d’autres technologies viennent encore enrichir le médium. Aujourd’hui l’intelligence artificielle commence à se faire une place et pose bien des questions en remettant en cause le rôle et la place de l’artiste. Celui-ci n’a d’ailleurs pas attendu pour s’en emparer sous la forme d’un jeu ou parfois d’un combat symbolique entre l’homme et la machine. Sans préjuger de son issue, reste à espérer qu’à trop remettre en cause le rôle du créateur, les nouvelles technologies n’enfantent pas un retour néoconservateur vers des pratiques plus classiques. Le risque est faible. Il y a donc urgence à explorer, présenter et défendre la production expérimentale actuelle qui peine encore à trouver sa place. Une production qui néanmoins s’amplifie et envahit progressivement de nouveaux espaces de diffusion. Fort de l’arrivée de nouvelles technologies, le photographe pur et dur tend à disparaitre à mesure que d’autres artistes ont appris à investir le médium pour l’intégrer à leur création. Pas étonnant donc que les oeuvres de cette nouvelle génération soient aussi multiformes, porteuses de démarches et d’esthétiques nouvelles. L’image tangible déroute parfois un public traditionnel mais lui permet aussi de remettre en cause ses propres certitudes et d’accéder à des mondes artistiques insoupçonnés. Dominique Clerc Dates30 Octobre 2025 10 h 00 min - 30 Novembre 2025 19 h 00 min(GMT-11:00) Organisateurbit20--parisLearn More CalendrierGoogleCal MAC - Maison des Arts de Créteil1 Place Salvador Allende, 94000 Créteil sam20sep(sep 20)13 h 00 minven19déc(déc 19)18 h 30 minLes MesnographiesMAC - Maison des Arts de Créteil, 1 Place Salvador Allende, 94000 Créteil Détail de l'événementPhoto : © Frédérique Barraja Photoclimat invite, à l’occasion de sa biennale 2025, 4 photographes des Mesnographies à exposer à la Maison des Arts et de la culture de Créteil. Les Détail de l'événement Photo : © Frédérique Barraja Photoclimat invite, à l’occasion de sa biennale 2025, 4 photographes des Mesnographies à exposer à la Maison des Arts et de la culture de Créteil. Les artistes sélectionnés explorent les thématiques : – de la sororité, – de la lutte contre le cancer, – de l’identité à travers la mémoire, – du handicap. Hoda Afshar À l’intersection de l’image conceptuelle, de la mise en scène et du documentaire, la pratique artistique de Hoda Afshar explore la représentation du genre, de la marginalité et du déplacement. Attirée initialement par le potentiel de l’image documentaire pour mettre au jour des réalités cachées, elle s’engage également à critiquer la complicité entre le médium photographique et les enjeux de pouvoir. De par sa propre expérience de la migration et du déplacement culturel, le travail d’Hoda prend l’intrusivité de la caméra comme point de départ pour déconstruire la relation entre la vérité, le pouvoir et l’image, tout en perturbant les conventions traditionnelles de la création d’images. In Turn Cette série de photographies a été réalisée en réponse au soulèvement féministe qui a débuté en Iran en septembre 2022, après la mort de Jina Amini, une jeune femme de 22 ans arrêtée par la police des moeurs iranienne pour ne pas avoir porté correctement le hijab. Les photographies d’Hoda Afshar constituent ici un hommage, mais aussi un témoignage de l’action collective et du deuil collectif. Les femmes présentent sur les photographies sont, comme Hoda Afshar, des iraniennes-australiennes qui ont observé les manifestations se dérouler de loin. Vêtues de noir, elles se regroupent et tressent les cheveux des unes des autres. Cela fait directement allusion aux images diffusées sur les réseaux sociaux de femmes en Iran qui, de manière défiante, se débarrassent du voile, ainsi qu’à une pratique courante parmi les combattantes kurdes qui tressent les cheveux des unes des autres avant d’aller au combat contre l’État islamique. Avec leurs visages principalement cachés et leurs dos tournés, les sujets d’Hoda Afshar sont les substituts de leurs courageuses soeurs iraniennes. Les colombes ancrent cette analogie : lorsque des manifestants sont tués en Iran, la famille et les amis relâchent des oiseaux dans le ciel. Les brins d’une tresse sont appelés pchesh-e-moo, ce qui signifie le tournant ou le pli des cheveux. Une révolution est un tournant, mais elle est toujours marquée par la perte. Frédérique Barraja De la peinture à la photographie, du documentaire à la fiction, de l’écriture à l’image, c’est une carrière d’artiste que Frédérique Barraja mène depuis 25 ans. Elle débute sa carrière de photographe dans l’industrie du disque, puis dans la photographie documentaire en parcourant le monde, réalisant des images motivées par la défense des droits des femmes. En 2023, le festival VISA pour l’image sélectionne Frédérique pour sa série puissante sur l’inceste : » L’inceste est un crime au même titre que les crimes de guerres ». Son engagement féministe ne date pas d’hier. En 2011, elle réalise un documentaire pour Canal plus : » Les Branleuses! » sur la masturbation féminine. Son exposition éponyme est par la suite exposée à la galerie Slott, au Paris photo 2012 et dans des galeries de Los Angeles. Elle a également travaillé pendant 15 ans dans le monde du cinéma comme photographe de plateau. Cette période ponctuée d’une trentaine de films (de Walter Salles, Olivier Assayas, Cuaron, Hervé Mimran, Luc Besson, Olivier Baroux, Xavier Gens, etc) renforce sa passion du cinéma et de l’image. En 2020, elle réalise un court-métrage : « Comme une envie » (France 2), puis un deuxième, « Un homme qui m’aime », multi-primé, sur les violences faites aux femmes. Dans le même temps, elle réalise aussi quelques publicités, pour La Fondation L’Oréal, ou celle de Ruban Rose. Elle prépare son premier long métrage chez Polaris films. Perspective Le travail de Frédérique Barraja met en lumière des sujets qui lui tiennent à coeur. L’urgence de raconter l’histoire de Julie s’est imposée à elle car son parcours fait de solitude, de courage et de dignité, a forcé son respect. À 30 ans, cancer du sein droit triple négatif. Mutation génétique, ablation des ovaires. À 40 ans, cancer du sein gauche triple négatif, chimio, double mastectomie. Garder l’espoir, continuer de regarder devant. Prendre le temps de se ressourcer dans la Nature. Puiser dans les éléments l’énergie nécessaire pour se battre encore une fois. Dans ses images, Frédérique a voulu montrer ces éléments qui lui ont donné la force et l’ont sauvée : la mer, la montagne. Le souhait de la photographe était de mettre en image ses mots, mais aussi ses maux, son torse en carton, les épines qui la brûlent, tout son corps qui lui fait mal. L’eau de la Bretagne est froide, mais la Nature recharge son corps et son esprit. « L’océan me nettoie, les algues me coiffent, la montagne pousse mes limites ». Frédérique immortalise le corps de Julie qui change. Ses petits seins qui lui sont enlevés. La difficulté de montrer son corps mutilé. La terreur dans lesyeux du premier homme devant lequel elle ose se dénuder, et qui fuit, ne laissant que l’ombre de ses mains sur son passage. Pierre & FLorent Pierre Larose et Florent Darthout Photographes plasticiens en duo depuis 2010, notre histoire prend forme autour d’une passion commune, celle de vivre et de faire vivre des expériences personnelles intenses, les documenter par l’image et les partager. Avec notre premier projet performance Heroes under the waves, exposé entre 2010 et 2013 par la galerie Pristine au Mexique, nous avons expérimenté la fiction et la performance autour de la perte de sens des nouvelles générations et l’avènement de nouveaux Hérauts. Dans un second projet d’autoportraits et de natures mortes intitulé Les idiots de l’image, nous nous jouons des clichés identitaires et de l’exotisme artificiel. De 2019 à 2024 nous développons le projet Mémoire Habillée. De Onomichi à la baie de Somme, en passant par Oradour-sur-Glane et ses descendants (avec la série Champ de foire), nous interrogeons la mémoire individuelle et collective au travers d’une collecte de témoignages et de portraits intimes en accumulation de vêtements, d’objets et de souvenirs. La série sera exposée à plusieurs reprises : aux Rencontres Photographiques du 10e à Paris, durant les Rencontres Photo d’Arles (off) mais aussi au Festival des Photaumnales à Beauvais. Mémoire habillée Se vêtir, souvent, c’est choisir la manière de se présenter au monde. Métier, appartenance, déguisement, camouflage ou encore acte politique, le vêtement est omniprésent dans nos vies. « Fenêtre » sur l’intime de ceux qui la peuplent, cette série de portraits est aux frontières de la performance, du documentaire et de l’auto-fiction. Le dispositif d’accumulation est identique pour tous. Le choix des vêtements et objets leur appartient, tout comme celui du lieu de la prise de vue. La composition de l’accumulation se fait à six mains. Chacun pose au sommet de son dôme, porté par sa mémoire, régnant sur ses souvenirs et leurs vestiges. Les prises de vues sont contextuelles, souvent préparées de longue date, parfois improvisées. Les histoires se racontent dans les détails, les symboles et les anecdotes que le spectateur découvre par l’observation minutieuse de l’image. Dans les plis, les coutures et les drapés, l’imagination prend des chemins inattendus, cherchant au-delà des apparences. Henrike Stahl La marge, l’entre-deux, Henrike Stahl en fait un langage. Elle, l’Allemande qui a longtemps oscillé entre Paris et Berlin sans choisir de port d’attache. Elle aime porter un regard aussi cru que délicat sur les territoires et les identités en transition. Que ce soit à travers ses séries Mon Roi, Ma Reine, qui sublime les Dyonisiens sans trahir leur décor ou Macadam Cowboy, qui révise la notion de masculinité dans une société où le genre engendre des idées un peu trop normées. Chez Henrike Stahl, la photographie est une manière de dialoguer, de tisser des passerelles entre des mondes. Des mondes que les préjugés tendent à éloigner. Ce qu’exige son travail, c’est un sillon pour rapprocher les personnes, faire tomber les murs et défricher de nouveaux chemins de pensées. Henrike vise également à construire d’autres façons d’habiter la photographie : évincer les cadres, maximiser les formats, les déployer dans l’espace afin que l’on puisse se mouvoir au milieu des tirages. Importer la marge au centre des considérations n’est pas seulement une métaphore chez cette photographe, qui affirme toujours à travers son travail que la pluralité est gage de richesse. Le Plongeon Tu es devant, c’est le moment : sauter ou bien se retourner ? Le courage de dire oui comme celui de dire non. Ce moment, c’est ton choix, le courage d’être toi, celui qui te fait vivre, celui qui t’appartient, celui qui définit ta personne, celui à qui tu parles de toi à toi. Grand saut où petits pas d’oiseaux, il est déjà trop tard, tu es déjà dans l’air. Cette installation, inédite et jamais montrée, ne pourrait pas exister sans ce lieu, ce lac, et n’aura probablement plus lieu ailleurs. Il y a cette femme enceinte : elle ne sait pas qui sera l’enfant qu’elle porte. Aucune femme ne sait qui sera l’enfant qu’elle porte. Être enceinte c’est comme sauter dans l’eau : on ne sait pas. Cette femme enceinte, c’est Henrike Stahl. Elle porte Rio. Sur la photo, elle ne sait pas encore le handicap que son enfant portera. Elle ne sait pas non plus la personne inventive et extraordinaire qu’elle sera. Rio est une enfant courageuse. Ces images, ce sont celles du courage. Le courage de Rio et de son amie Anna, mais aussi un peu de celui de Henrike. Cette installation immersive est donc un hommage au courage, une incitation à sauter dans l’inconnu, à plonger dans la vie comme dans l’eau. C’est aussi le courage des femmes, des mères, des artistes. Car toute création est un plongeon dans le vide. Dates20 Septembre 2025 13 h 00 min - 19 Décembre 2025 18 h 30 min(GMT+00:00) LieuMAC - Maison des Arts de Créteil1 Place Salvador Allende, 94000 CréteilOther Events MAC - Maison des Arts de Créteil1 Place Salvador Allende, 94000 CréteilEntrée libre du mardi au samedi de 13h à 18h30 et les soirs de représentation MAC - Maison des Arts de Créteil Expand Get Directions Adresse CalendrierGoogleCal Festival Planche(s) Contact143 Avenue de la République, 14800 Deauville sam18oct(oct 18)10 h 00 min2026dim04jan(jan 4)19 h 00 minPLANCHES CONTACT 2025Le Festival de Photographie de DeauvilleFestival Planche(s) Contact, 143 Avenue de la République, 14800 Deauville Détail de l'événementPhoto : © Lin Zhipeng, aka no.223 À partir du 18 octobre 2025, Planches Contact Festival revient à Deauville pour sa 16e édition et explore cette année le thème de l’intimité. Détail de l'événement Photo : © Lin Zhipeng, aka no.223 À partir du 18 octobre 2025, Planches Contact Festival revient à Deauville pour sa 16e édition et explore cette année le thème de l’intimité. Chaque automne, la ville se transforme en terrain d’expérimentation photographique, invitant artistes émergents et confirmés à poser un regard singulier sur la Normandie. Cette nouvelle édition interroge ce qui se joue derrière les apparences : les liens invisibles, les silences, les tensions et la mémoire, dans le paysage comme dans le corps, dans l’espace privé comme dans l’espace partagé. Parmi les artistes invités, deux figures majeures de la scène internationale incarnent cette traversée de l’intime : Arno Rafael Minkkinen, maître du corps-paysage, livre une méditation visuelle où le corps nu se fond dans la nature, et Lin Zhipeng (No. 223), voix éclatante de la nouvelle photographie chinoise, capte une intimité joyeuse, érotique et colorée. Dates18 Octobre 2025 10 h 00 min - 4 Janvier 2026 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuFestival Planche(s) Contact143 Avenue de la République, 14800 DeauvilleOther Events Expand Get Directions Adresse CalendrierGoogleCal À LIRE LUX#1. Retrouvez les festivals et foires photo à Paris Entretien avec les membres du réseau LUX Carte Blanche à Rima Abdul Malak : Réseau LUX, l’union fait la lumière Cet entretien a été publié dans le numéro #384 de Réponses Photo Marque-page0
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