Parlement de la Photographie 2025 : La photographie dans les Outre-mer Rencontre avec Jordan Beal 2 jours ago
La photographe Zélie Hallosserie est la lauréate du Prix de Photographie Saltzman-Leibovitz 2025 4 jours ago
Harold Feinstein et l’expérience américaine. Exposition La roue des merveilles¹ à la Maison de la Photographie Robert Doisneau 5 jours ago
Parlement de la Photographie 2025 : La photographie dans les Outre-mer Rencontre avec Jordan Beal 2 jours ago
Rencontre avec Manuela Federl « Avec mon travail, je veux donner une voix aux personnes qui ne peuvent pas parler pour elles-mêmes » 6 jours ago
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 30 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 7 et fin) 4 jours ago
Masterclass Oeildeep : « L’appel de l’horizon », un renouveau immortalisé par Rebecca Rubcke 2 mai 2025
« Une nature moderne » au Crédac avec Silvana Mc Nulty : « L’accident se loge entre la répétition et la variation, l’obsession et le détournement » 5 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsLe photographe français Elie Monferier vient d’auto-éditer « Sacre », le second volet de la trilogie Mythologies. Un ouvrage qui se déploie en grand format (25x40cm) en édition limitée à 122 exemplaires. Dans cette chronique, Frédéric Martin, dévoile l’univers d’Elie Monferier, où prédominent l’énergie vitale et la résilience des corps, le dépouillement et la sévérité des éléments, la solitude et la fraternité des individus face à la mort. Au début il y avait le Monde. Puis il y eut l’Homme enfanté par la sauvagerie de la Nature. Et le Monde a continué et l’Homme s’est assagi, affadi. Las, il n’est plus que l’ombre sur la paroi d’une caverne. Mais avec Sacre, Élie Monferier produit la chronique d’un monde mourant qui refuse la Mort. © Élie Monferier « Une ivresse du diable » La montagne est toujours là, immuable et offre dans ses nuages la pluie, la vie. L’Homme, lui, court après la joie, l’amour et l’argent, s’oubliant et oubliant la forêt, encore elle, qui l’abrita et le nourrit. Alors, on se perd, on se heurte. Les poings griffent les portes, les visages sont bleuis, ensanglantés. Une femme vieillissante contemple les corps dénudés de celles qui prendront sa place. Le Monde tournoie et on se saoule pour ne pas oublier que nous sommes en vie. « Les phares des voitures se jettent dans les fossés. » © Élie Monferier « Ici les frontières ont la densité du brouillard. » Tout est tragique, amer et Élie Monferier nous propose, avec ce livre, si ce n’est de l’espoir, au moins une possibilité que les choses ne dérivent pas plus. « Un poète mort n’écrit plus. D’où l’importance de rester vivant. » écrivait Michel Houllebecq. Ceci vaut aussi pour un photographe, pour un univers de gens. Et ça, même si la Vie suppose le drame, la chute et la fin. Parce que, comme semble nous dire Élie, ce déclin immuable des confins laisse tout de même la possibilité de l’Etre. Alors, on retrouve des mains calleuses, aux gros doigts noueux, des enfants et le cadavre que l’on dépèce. Ce monde rural où les limites des bois, des champs se nomment de tête ; où l’effraie empaillée orne le buffet. Ces espaces immenses avec la neige, le vent et des Hommes aux chaussures lourdes de terre et de fatigue. « C’est là qu’on allait enfants. On jouait là. » © Élie Monferier « Cherchons les rares moments où l’on va au vif du sujet […] « Comme dans les précédents ouvrages, Sang Noir ou Fable, Sacre ramène à un sentiment de perte, de puissance sauvage. Le sacré, le profane se mêlent dans l’incertain des jours. Les corps exultent, mais dans le même temps la balafre coupe le dos. Élie nous entraîne dans cette sarabande, sans nous laisser la possibilité, ni même le choix, de respirer. L’élan est vital. Il ne faut rien oublier de ce qui a été, rien. Le monde rural se meurt, on perd les traces des limites. La sauvagine envahi les taillis. Qu’importe, on peut encore boire, beugler et s’aimer. On peut toujours contempler la neige et croire que tout est possible. Au moins une dernière fois, au moins une dernière nuit. « Il n’y a que le désir, l’énergie vitale, la sensation. » © Élie Monferier « Tout est question de rapport de force […] « Enfin. On arrive au bout. Désorientés, confus, mais qu’y pouvons-nous ? Rien. Il faudra attendre le troisième volume de cette saga pour, peut-être, y voir plus clair. Ou peut-être pas. Après tout l’eau coule des roches encore et encore et qui sommes-nous pour prétendre à savoir ? Personne. Juste des Hommes de chair et de sang, perdus et agités par le maelstrom de la Vie. Pour le moment nous sommes vivants. Et c’est l’essentiel. INFORMATIONS PRATIQUES Sacre Elie Monferier Éditions limitée à 122 copies 25×40 cm 126 pages Xerographic printing on 80 gr Bulk paper Semi-rigid cover Square back binding glued by the author 122 numbered and signed copies of which the first 22 with a numbered and signed 20x30cm head print Photography, text, design : Elie Monferier https://www.eliemonferier.com Marque-page1
L'Interview Parlement de la Photographie 2025 : La photographie dans les Outre-mer Rencontre avec Jordan Beal La sixième édition du Parlement de la Photographie s’apprête à célébrer le bicentenaire de la Photographie les 17 et 18 juin prochains au ...
Photo Les « Mondes intérieurs » de Stéphanie Labé. Une ode à la nature Aujourd’hui, nous avons choisi de partager avec vous la série Mondes intérieurs de Stéphanie Labé, photographe landaise. Véritable ode à la nature, ...
News Les nouvelles expos à voir en mai ! Chaque mois, dans notre rubrique Agenda, nous référençons des centaines de nouveaux événements photographiques en France (mais aussi en Belgique et en ...
L'Edition Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud
L'Edition S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Parlement de la Photographie 2025 : La photographie dans les Outre-mer Rencontre avec Jordan Beal 2 jours ago
La photographe Zélie Hallosserie est la lauréate du Prix de Photographie Saltzman-Leibovitz 2025 4 jours ago
Harold Feinstein et l’expérience américaine. Exposition La roue des merveilles¹ à la Maison de la Photographie Robert Doisneau 5 jours ago
Parlement de la Photographie 2025 : La photographie dans les Outre-mer Rencontre avec Jordan Beal 2 jours ago
Rencontre avec Manuela Federl « Avec mon travail, je veux donner une voix aux personnes qui ne peuvent pas parler pour elles-mêmes » 6 jours ago
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 30 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 7 et fin) 4 jours ago
Masterclass Oeildeep : « L’appel de l’horizon », un renouveau immortalisé par Rebecca Rubcke 2 mai 2025
« Une nature moderne » au Crédac avec Silvana Mc Nulty : « L’accident se loge entre la répétition et la variation, l’obsession et le détournement » 5 jours ago