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Les éditions Lamaindonne annoncent pour la fin du mois de mai, la réédition de Volta de la photographe française Gabrielle Duplantier. Une nouvelle version offrant un format légèrement plus petit et une photogravure différente. La première édition avait rencontré un tel succès que les stocks se sont très vite épuisés. Sept ans plus tard, Volta fait son grand retour. Un travail n’ayant nullement perdu de sa verve, par une écriture instinctive et singulière.

Volta, Gabrielle Duplantier. Photo de Couverture

Volta signifie en portugais tout à la fois autour, retour, balade, mais aussi changement. Les photographies de Gabrielle Duplantier sont à l’image de ce mot : erratiques, traversées de figures fascinantes, discrètement ancrées entre réel et fiction. Ses déambulations la ramènent toujours au pays natal et aux personnes chères, et ses photographies, à la fois crépusculaires et lumineuses, sont autant d’énigmes qui relient les êtres aux lieux. Gabrielle Duplantier semble pratiquer la photographie en cavalière, en danseuse, en escrimeuse, autrement dit allurée, le vent dans les cheveux, le regard droit, le mouvement vif, délié ; elles rallient ses images qui tissent ensemble la fougue et la grâce ; elles rappellent que photographier est ici un art du geste.*

© Gabrielle Duplantier

Dans une photographie intemporelle, la photographe nous offre des paysages et des rencontres dans les terres du sud. Pareil à des souvenirs évanescents, des images mentales échappées de rêves brumeux, Gabrielle Duplantier partage, dans un noir et blanc charbonneux, un travail à la fois poétique et mystérieux.

© Gabrielle Duplantier

© Gabrielle Duplantier

INFORMATIONS PRATIQUES
Volta
Gabrielle Duplantier
préface de Maylis de Kerangal
seconde édition / tirage limité signé
Editions Lamaindonne
format : 21 x 26,7 cm
128 pages
95 photographies en bichromie
Couverture rigide avec marquage à chaud
Tranches noires
ISBN : 978-2-9560488-9-3
40€
https://www.lamaindonne.fr/lamaindonne/Volta.html

*extrait de la préface, Maylis de Kerangal

Ericka Weidmann
Après des études d'Arts Appliqués et de photographie, elle rejoint un magazine en ligne consacré à la photo en tant que directeur artistique, poste qu'elle occupera pendant 10 ans. En 2010, elle s'installe comme DA en indépendant. En parallèle, elle devient responsable éditorial pour Le Journal de la Photographie et c'est en septembre 2013 qu'elle co-fonde le quotidien L’Oeil de la Photographie pour lequel elle est rédactrice en chef jusqu'en septembre 2016 avant de fonder 9 Lives magazine ! Ericka Weidmann est également journaliste pigiste pour d'autres médias.

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