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Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsPour sa troisième carte blanche, notre invitée, l’autrice et traductrice Miriam Rosen continue de partager avec nous sa passion pour le livre photo. Après avoir mis à l’honneur libraires et la collectionneuse Gabriela Cendoya Bergareche, rencontre avec Ricardo Báez, un jeune concepteur graphique et typographe vénézuélien. Car il n’y a pas de bons livres photo sans un bon travail d’équipe tout au long de la chaîne éditoriale. Actuellement, il propose à Caracas une exploration en guise d’exhibition qui confronte les processus de création et de collaboration dans l’édition vénézuélienne et… néerlandaise… Selon le décompte très succinct présenté par la revue Diseño en Venezuela en préambule à un très long entretien avec Ricardo Báez, ce designer et typographe (né en 1983 à Caracas) a collaboré entre 2011 et 2020 à non moins 43 imprimés liés aux livres photo et à la photographie, dont : – 23 livres photo édités – 2 livres sur la photographie – 1 revue consacrée aux livres photo d’Amérique Latine – 4 catalogues – 13 livres photo en cours L’inauguration de l’exposition « Librofoto & la fotolibrería holandesa », de g. à dte : Carmen Araujo (galeriste), Gabriela Fontanillas (typographe), Ira León (designer), Javier Aizpurua (imprimeur), Ricardo Báez et Álvaro Sotillo (Photo : Facebook, DR) Si les livres en cours le sont toujours, COVID oblige, il faudrait depuis le 30 mai dernier compléter l’inventaire par une nouvelle déclinaison de l’imaginaire photo/graphique de notre « designer, agitateur, éditeur, producteur, expérimentateur [et] preneur de risques » (comme le décrit joyeusement la typographe Gabriela Fontanillas sur Facebook) : l’exposition. En l’occurrence, une double, voire triple exposition à la galerie Carmen Araujo Arte, « Librofoto & la fotolibrería holandesa » qui expose, au sens propre du terme, divers projets de Báez lui-même, ainsi que quatre oeuvres clé d’un maître de la tradition du design éditorial vénézuélien, Álvaro Sotillo. Et qui propose, à travers une centaine de livres photo en consultation libre, un aperçu de la production actuelle de quatre éditeurs indépendants et un designer néerlandais (prisée par Báez pour son «équilibre complexe entre la photographie et le design »). « Librofoto & la fotolibrería holandesa », Monsanto®, une enquête photograhique de Mathieu Asselin, Ricardo Báez (g.) et Álvaro Sotillo (dte.)(Photo : Facebook, DR) « Librofoto & la fotolibrería holandesa », la librairie néerlandaise (Photo : Saul Yuncoxar@outer_vision) Les vues d’installation (et des visiteurs) postées sur Facebook permettent de saisir l’inventivité de cette démarche, et ce que représente pour un public à Caracas une telle « visite privée » des processus de création graphique, sans parler de la découverte des livres néerlandais – envoyés par les éditeurs jusqu’à Madrid, puis transportés par bateau à Caracas. Mais on devine moins facilement les liens professionnels et amicaux qui traversent l’espace et le(s) temps de l’exposition. Báez a été pendant cinq ans (2007-2012) l’assistant d’Álvaro Sotillo ; il enchaîne ensuite avec avec la galeriste Carmen Araujo en signant la conception graphique d’un livret-catalogue autour de trois livres de Paolo Gasparini, avec qui il collabore depuis. De même, les maquettes et les éditions successives de Monsanto®, Une enquête photographique de Mathieu Asselin qui sont présentées dans l’exposition s’étalent sur environ cinq années (et trois continents – c’était pour Báez la première collaboration à distance). Et ainsi de suite, jusqu’au regard complice que porte depuis toujours le photographe Daniel Benaim en réalisant les images des livres photo qu’on retrouve sur le remarquable site web de Báez. SUR, revue de livres photo latinoaméricains, n° 1, décembre 2018, conception graphique Ricardo Báez (Photo : Daniel Benaim) « C’est surtout le travail collectif qui m’intéresse », résume-t-il dans l’un de nos échanges fleuve de ces dernières années. «Et le livre est – dans tous les sens – un travail d’équipe, même si certains voudraient le nier. J’ai envie de travailler avec les éditeurs, les auteurs, les photographes, les imprimeurs, les techniciens de prépresse, les retoucheurs, les traducteurs et toutes les personnes qui apportent leurs compétences et leur savoir-faire à chaque aspect du livre ». Sagrario Berti, Fotografía impresa en Venezuela (Photographie imprimée au Venezuela), 2019, conception graphique et co-édition Ricardo Báez (Photo : Daniel Benaim) Encore un univers à découvrir, et encore une incitation à regarder ce qui se passe ailleurs, autrement. Se nourrir des livres photo vénézuéliens (« le secrète le mieux gardé de l’histoire de la photographie » selon l’historien de la photographie Horacio Fernández) ou néerlandais, de la typophoto de Moholy-Nagy, de l’esthétique japonaise du wabi-sabi (la beauté de l’imperfection) qu’évoque Ricardo Báez quand il parle de ce qui nourrit son propre travail. https://tipografiabaez.com/(en anglais) @ricardoantoniobaez https://disenoenvenezuela.com/ricardo-baez-fotolibro-idea-fotografica (Diseño en Venezuela, en espagnol) (la chronologie des livres photo de Ricardo Báez transposée en… infographie vidéo) « Librofoto & la fotolibrería holandesa » Carmen Araujo Arte, Secadero 3, Hacienda la Trinidad Parque Cultural, Caracas Jusqu’au 27 juillet 2021 https://carmenaraujoarte.com/ Prochain épisode : A la recherche des rêves perdus https://disenoenvenezuela.com/ricardo-baez-fotolibro-idea-fotografica/ Ce qui m’intéresse surtout, c’est le travail collectif. Et le livre est – dans tous les sens – un travail d’équipe, même si certains voudraient le nier. J’ai envie de travailler avec les éditeurs, les auteurs, les photographes, les imprimeurs, les techniciens de prépresse, les retoucheurs, les traducteurs et toutes les personnes qui apportent leurs compétences et leur savoir-faire à chaque aspect du livre. Le design (ou ma façon de le pratiquer) pourrait être lu comme un langage autonome qui s’exprime en tant que contenu et contenant à la fois. Photo de couverture : Paolo Gasparini, La Calle, 2016, conception graphique Ricardo Báez (Photo : Daniel Benaim) Marque-page0
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