Carte blanche à Valérie-Anne Giscard d’Estaing : Mobiliser les femmes d’affaires pour soutenir les femmes artistes 4 jours ago
Interview Clothilde Morette, directrice artistique de la MEP : « Remettre au centre de l’histoire de l’art et de la photographie certains artistes invisibilisés » 10 mars 2025
Interview Guillaume Piens, Art Paris 2025 de retour au Grand Palais : inclusivité et ouverture ! 6 mars 2025
« 13 fois Jackie » par les éditrices Soraya Hocine & Sandy Berthomieu (Éditions de l’Épair) 4 jours ago
Le bruissement entre les murs de Clara Chichin et Sabatina Leccia par Céline Pévrier (sun/sun éditions) 6 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 5) 4 mars 2025
Rencontre Martine Robin, Château de Servières : La Relève 7 « notre part belle », Paréidolie 2025, synergies et soutien à l’émergence 8 heures ago
Nouvelle Saison au Palais de Tokyo : Radioscopie de la joie collective, Raphaël Barontini… 5 jours ago
Partager Partager PhotoPortfolio Nsenene Paradise, la chasse aux sauterelles par Eugénie Baccot La Rédaction8 avril 2022 Temps de lecture estimé : 4minsCette semaine, dans notre rubrique consacrée aux photographes, nous partageons avec vous le travail documentaire sur la la chasse aux sauterelles en Ouganda réalisé par Eugénie Baccot et intitulé « Nsenene Paradise ». Cette série a été primée récemment au Prix IWPA, dédié aux femmes photographes, comme nous vous l’apprenions le mois dernier dans nos colonnes. Un travail étonnant sur cette chasse à la sauterelle traditionnelle. Tous les vendredis nous partageons le travail d’un·e photographe, cette rubrique est la vôtre, comme Eugénie Baccot, soumettez-nous vos portfolios. Pendant la saison des pluies, Kampala, la capitale ougandaise, prend des allures lunaires. Au printemps et à l’automne, des nuées stridulantes traversent les cieux. Les sauterelles, les nsenene comme on les nomme en luganda envahissent le pays pour se reproduire et se nourrir. Ramassés pendant la nuit, les orthoptères au goût de noisette sont vendus cuits au petit matin sur les marchés pour moins de 2 euros le sachet. Des planches de zinc, des bidons, des ampoules et des générateurs sont les composants nécessaires pour fabriquer des pièges. Assemblés au crépuscule, les murs de métal et les néons verts fluo donnent à la Kampala des allures d’aéronef. Le courant qui alimente les ampoules provient de raccordements illégaux au système électrique déjà précaire de la ville. Éblouis par la lumière et étourdis par l’odeur âcre de l’épaisse fumée émanant des braseros où l’on brûle des brindilles, les locustes se précipitent dans les pièges. Elles sont des milliers, des millions à virevolter dans le ciel, cueillis encore vivantes par des chasseurs habiles. Tout aussi éblouis, ces derniers sortent leurs lunettes de soleil en pleine nuit. Certains s’y sont déjà brûlé les rétines. Cela fait plusieurs années que les nuées sont moins fréquentes et plus chiches. Or, l’arrivée des sauterelles est cruciale. Riches en minéraux et en protéines, les insectes comestibles nourrissent des millions d’humains. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture a décrété l’insecte comme source future d’aliments pour l’Homme. L’exploitation intensive de ces fermes à ciel ouvert a engendré une chute de la population des insectes ramassés par tonnes. La situation est aujourd’hui critique. Les changements climatiques qui rendent imprévisible la venue des pluies affecte le comportement des insectes déboussolés. Leur habitat naturel a en partie été détruit par les cultures de masse. Affamés, les nsenene sont devenus des ravageurs capables de mettre à sac un champ de céréales en quelques minutes. Autrefois traditionnelle, la chasse est devenue massive. Les pièges ont laissé la place à d’immenses fermes futuristes. Les besoins en protéines d’une population grandissante seront-ils à l’origine de la disparition programmée des sauterelles que tout le monde attend, les yeux rivés au ciel ? Ma démarche photographique d’auteure à fort caractère narratif revendique une approche documentaire, hautement humaine des sujets auxquels je me consacre en France ou à l’étranger. Photographe indépendante basée en France, je m’intéresse à l’homme dans son milieu. Je réalise des voyages de reportages au cours desquels je documente le quotidien de communautés peu conventionnelles ou alternatives parfois en lien avec des questions identitaires et leurs représentations. Mon empreinte photographique engagée se situe à mi-chemin entre le photoreportage et la photographie d’auteur. Cette démarche demande beaucoup de temps et d’empathie ; j’estime que pour documenter la vie de l’autre, il faut avant tout prendre le temps de le connaître. Mes projets éditoriaux personnels et travaux de commande sont diffusés dans la presse française et internationale The Washington Post, GEO, Stern, D La Repubblica, Days Japan, Newsweek Japan, Vanity Fair, Paris Match, Le Figaro Madame, Le Monde, Le Monde des Religions, Liberation, Le Parisien, L’Obs, L’Express. J’ai été en 2018 lauréate de la Health Journalism Grant J’ai été en 2018 lauréate de la Health Journalism Grant accordée par le Centre européen de journalisme en partenariat avec la Fondation Bill & Melinda Gates. En 2021, j’ai obtenu une bourse de création de la photographie documentaire contemporaine du CNAP (Centre National des Arts Plastiques) avec le photographe Cyril Abad. https://www.eugeniebaccot.com/ Vous êtes photographes et vous souhaitez donner de la visibilité et de la résonance à votre travail ? Notre rubrique Portfolio vous est consacrée ! Comment participer ? Pour soumettre votre travail à la rédaction, il vous suffit d’envoyer à info@9lives-magazine.com • Une série composée de 10 à 20 images. Vos fichiers doivent être en 72DPI au format JPG avec une taille en pixels entre 1200 et 2000 pixels dans la plus grande partie de l’image ; • Des légendes (si il y a) ; • Un texte de présentation de votre série (pas de format maximum ou minimum) ; • Une courte biographie avec les coordonnées que vous souhaitez rendre public (site web, email, réseaux sociaux…) Marque-page0
Ukrainian Meetings #11 : Live avec Nadiia Bernard-Kovalchuk, cofondatrice du musée de l’École de photographie de Kharkiv (MOKSOP)
L'Edition Trop de peines de Jane Evelyn Atwood par Fabienne Pavia (Le Bec en l’air éditions) Tout au long du mois de mars, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous partagerons avec vous une ...
Evénements Pour une immersion dans le marché de la photographie ? La galerie VU’, dirigée par Caroline Bénichou, vous propose de découvrir les coulisses d’une galerie photo et comprendre les enjeux du marché ...
L'Interview Une Invitation aux rêves. Rencontre avec Cyril Manzini, la Maison de l’argentique En pleine période de crise sanitaire, le photographe de mode Cyril Manzini décide de créer la Maison de l’Argentique, une galerie en ...
L'Edition « 13 fois Jackie » par les éditrices Soraya Hocine & Sandy Berthomieu (Éditions de l’Épair)
Le bruissement entre les murs de Clara Chichin et Sabatina Leccia par Céline Pévrier (sun/sun éditions)
Carte blanche à Valérie-Anne Giscard d’Estaing : Mobiliser les femmes d’affaires pour soutenir les femmes artistes 4 jours ago
Interview Clothilde Morette, directrice artistique de la MEP : « Remettre au centre de l’histoire de l’art et de la photographie certains artistes invisibilisés » 10 mars 2025
Interview Guillaume Piens, Art Paris 2025 de retour au Grand Palais : inclusivité et ouverture ! 6 mars 2025
« 13 fois Jackie » par les éditrices Soraya Hocine & Sandy Berthomieu (Éditions de l’Épair) 4 jours ago
Le bruissement entre les murs de Clara Chichin et Sabatina Leccia par Céline Pévrier (sun/sun éditions) 6 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 5) 4 mars 2025
Rencontre Martine Robin, Château de Servières : La Relève 7 « notre part belle », Paréidolie 2025, synergies et soutien à l’émergence 8 heures ago
Nouvelle Saison au Palais de Tokyo : Radioscopie de la joie collective, Raphaël Barontini… 5 jours ago