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Partager Partager PhotoPortfolio Collages, une série de Noémie Coissac pour dénoncer les féminicides Ericka Weidmann13 décembre 2019 Temps de lecture estimé : 3minsPour ce dernier portfolio de l’année 2019, nous avons décidé de sélectionner le travail de Noémie Coissac qui a suivi des militant.es pour dénoncer les féminicides en placardant des messages sur les murs de Montreuil. Combien seront-elles à être tuées sous les coups de leur conjoints, maris, ou ex au 31 décembre ? Ce chiffre sera quoi qu’il en soit toujours trop important ! Samedi soir, 30 novembre 2019…a eu lieu une session de collages pour dénoncer les féminicides. Une trentaine de personnes se sont mobilisées ce soir là. J’accompagne trois d’entre elles sur le périphérique et dans les rues de Montreuil à la recherche du mur parfait. Noémie, cadreuse et photographe Parisienne…passionnée par l’image. Du tournage aux manifs en passant par les voyages avec une petite pincée de militantisme, Noémie aime capturer ces instants pour qu’ils perdurent dans notre mémoire. Noémie est membre de Hans Lucas. https://www.instagram.com/noemyparis/ https://www.hanslucas.com/ncoissac/photo Nous en profitons également pour partager un travail réalisé par Olivier Pasquiers qui a lui aussi suivi les traces de ces mots peints sur les murs de la capitale. Collage dans la rue par les militantes de divers associations contre le scandale des violences faites aux femmes se terminant bien souvent par des meurtres : les féminicides Collage dans la rue par les militantes de divers associations contre le scandale des violences faites aux femmes se terminant bien souvent par des meurtres : les féminicides Collage dans la rue par les militantes de divers associations contre le scandale des violences faites aux femmes se terminant bien souvent par des meurtres : les féminicides Collage dans la rue par les militantes de divers associations contre le scandale des violences faites aux femmes se terminant bien souvent par des meurtres : les féminicides Collage dans la rue par les militantes de divers associations contre le scandale des violences faites aux femmes se terminant bien souvent par des meurtres : les féminicides Collage dans la rue par les militantes de divers associations contre le scandale des violences faites aux femmes se terminant bien souvent par des meurtres : les féminicides Collage dans la rue par les militantes de divers associations contre le scandale des violences faites aux femmes se terminant bien souvent par des meurtres : les féminicides Collage dans la rue par les militantes de divers associations contre le scandale des violences faites aux femmes se terminant bien souvent par des meurtres : les féminicides Collage dans la rue par les militantes de divers associations contre le scandale des violences faites aux femmes se terminant bien souvent par des meurtres : les féminicides Des photographies pour garder une trace … Des coups, des cris, un corps s’abat … L’information, l’indignation est partout. Une femme a disparu Un cri est collé sur le mur … Un cri se décolle sous la pluie. Effacée Comment rendre compte de ces violences ? Peut-être juste se contenter de garder une trace de ces mots de révolte qui sont collés lettre à lettre, feuille après feuille ; collages presque fragiles si l’on pense à tous les slogans bombés sur les murs visibles des années après leur apparition. Comme si la révolte face à tant de violence devait restée … discrète ? sage ? … et rapidement disparaître. J’étais ému à voir ces mots criés depuis des jours de cette façon (timide ?). Alors je fais cette proposition : des images rendues volontairement pâles, déjà presque effacées mais qui resteront quand même lisibles à qui voudra bien les lire. https://olivierpasquiers.pagesperso-orange.fr/ Vous êtes photographes et vous souhaitez donner de la visibilité et de la résonance à votre travail ? Notre rubrique Portfolio vous est consacrée ! Comment participer ? Pour soumettre votre travail à la rédaction, il vous suffit d’envoyer à info@9lives-magazine.com • Une série composée de 10 à 20 images. Vos fichiers doivent être en 72DPI au format JPG avec une taille en pixels entre 900 et 1200 pixels dans la plus grande partie de l’image ; • Des légendes (si il y a) ; • Un texte de présentation de votre série (pas de format maximum ou minimum) ; • Une courte biographie avec les coordonnées que vous souhaitez rendre public (site web, email, réseaux sociaux…) Marque-page3
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S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
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