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Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsEn mars dernier, le Musée de Bretagne a lancé un appel à projet sur le thème de Photographier le confinement. Un jury s’est réuni pour choisir les 10 photographes lauréat·es. Malgré les épisodes de confinement que la France a subit durant la crise sanitaire de la COVID-19, les photographes ont continué à exercer leur art et leur métier. Ils ont, à leur manière et selon leur propre sensibilité, porté un regard sur cette crise sanitaire sans précédent. Le Musée de Bretagne, en tant que musée de société, a souhaité garder trace de la mémoire de ces confinements. Le choix de retenir la photographie pour garder trace de cette crise doit se comprendre à la lumière de l’histoire des collections du Musée de Bretagne, où le prisme de la photographie pour dire la Bretagne est majeur. Les Champs libres réservent en effet une large place à la photographie, dans un dialogue fertile entre création et conservation, à travers la mise en valeur du patrimoine photographique régional, des expositions monographiques d’auteurs confirmés ou émergents et des acquisitions contemporaines. Si la photographie, art populaire par excellence, a été investie par tout un chacun pour garder trace de ces périodes – en attestent l’explosion des images sur les réseaux sociaux, les concours #vudemafenêtre ou le #GettyMuseumChallenge (les meilleures reproductions de tableaux faites maison) – le Musée a fait le choix de la solidarité aux photographes professionnels, profession indépendante éprouvée économiquement par la crise, en prévoyant l’acquisition de 10 photographies et en dotant ce projet d’une enveloppe de 10 000 €. Les oeuvres soumises montrent, à travers une grande diversité de propositions, la richesse et les qualités des pratiques actuellement présentes sur l’ensemble du territoire breton. La centaine de photographies soumise met également en avant la difficulté à représenter ou témoigner, par une seule et unique image, de cette période inédite. Certains sujets s’avèrent ainsi étrangement absents, quand d’autres reviennent fréquemment. Si les malades, les soignants et les travailleurs mobilisés ne sont quasi pas présents, les rues désertes, les signes d’entraves aux déplacements, l’absence, le repli sur la sphère intime et familiale sont eux au coeur des propositions. Dans cette mesure, la difficulté et les enjeux du jury auront été, dans le respect de la parité, de mettre en lumière aussi largement que possible ces multiples approches, qu’elles soient journalistiques, documentaires ou encore plasticiennes. Au-delà, il s’agissait également d’en montrer les disparités territoriales ; l’inconfort urbain s’opposant ici très nettement aux attraits des confinements ruraux et littoraux. Il en résulte une sélection qui, en dix oeuvres, apportera un témoignage sensible et plurivoque sur cette période, qu’il conviendra évidemment de compléter d’autres sources et d’autres regards. – Bruno Elisabeth, maître de conférences, université Rennes 2. Le jury était composé de Céline Chanas, directrice du Musée de Bretagne, Laurence Prod’homme, conservatrice, responsable des collections photographiques du Musée de Bretagne, Yves-Marie Guivarch, chargé de programmation au Champs Libres, Stéphanie Retière, directrice du festival photographique La Gacilly et Bruno Elisabeth, maître de conférences, université Rennes 2. Les 10 lauréat·es sont : Martin BERTRAND, La crise du coronavirus (Saint-Malo) mars 2020 Delphine DAUPHY, Temps en suspens, Rennes, Confinement 2020 Adrien DUQUESNEL (Enfinduc/ ©ADU©), [confinement étudiant], printemps 2020 Lise GAUDAIRE, Confinement jour 32, 16 avril 2020 Julie HASCOËT, Le sens du périmètre (Brest), 8 avril 2020 Richard LOUVET, Le nouveau-né, avril 2020 Cedric MARTIGNY, Des-installations urbaines, mars 2020 Jean-Adrien MORANDEAU, Unité, mars 2020 Mathieu PATTIER, Toutes et tous une partie de la solution, mars et avril 2020 Renan PERON, L’apparition, avril 2020 https://www.musee-bretagne.fr/ Photo de couverture : Des-installations urbaines, mars 2020 © Cedric Martigny Marque-page0
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