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Partager Partager L'Invité·e Le coup de cœur de Lynn S.K. : Hiba Zouane La Rédaction6 octobre 2022 Temps de lecture estimé : 3minsPour cette troisième carte blanche, c’est la photographe et mentor du programme Tilawin, Lynn S.K., qui partage avec nous son coup de cœur. Il s’agit de la série « Hier encore » réalisé par la jeune photographe algéroise Hiba Zouane. Un travail que les deux femmes ont finalisé ensemble à l’occasion du mentorat. Un travail sensible en noir et blanc sur l’absence et le deuil autour de la grand mère d’Hiba. À découvrir dans cette carte blanche ! Mon coup de cœur va pour la série « Hier encore » de Hiba Zouane, jeune photographe algéroise. Hiba a commencé cette série dans le cadre d’une formation avec Liasmine Fodil, puis l’a terminée avec moi au cours de la première année de mentorat de Tilawin. J’ai encore le souvenir des zooms passés avec elle pour discuter de la suite du projet : elle devait souvent monter sur sa terrasse parce que c’est le seul endroit avec un peu de connexion. Quand on ne devait pas tout simplement reporter plusieurs fois. C’est une série qui me touche par plusieurs aspects. D’abord, parce qu’elle est sa première vraie série d’auteure, et que je suis heureuse que Hiba ait toute de suite trouvé son écriture, et ce qu’elle avait envie de raconter. Mais aussi parce que je crois que les sujets relatifs à l’intime sont encore plus nécessaires en Afrique du Nord (et en Afrique tout court), et dans toutes ces zones du monde que l’on a tendance à voir uniquement sous leur angle social, historique, voire anthropologique. Comme d’habitude, le personnel est politique. Hier encore – Hiba Zouane 2019-2021 La mort de ma grand-mère a été annoncée une nuit d’été, à 4h du matin. C’était la première fois que je voyais mon père pleurer. Nous n’avions pas eu le temps de lui dire au-revoir. Après 56 ans de mariage, mon grand-père a comme perdu ses repères. A présent il essaie de retrouver un équilibre et le moyen de tenir seul. La maison est devenue fade pour lui, sans l’odeur et la présence de ma grand-mère. Quelques jours après sa mort, il a sorti du frigo un bout de viande qui avait été préparé pour elle, pour son repas à l’hôpital. Il l’a mis dans une boîte avec du sel, a écrit la date, et un petit texte pour indiquer que c’est la dernière chose qu’elle allait manger. Il a mis aussi une de ses robes sur le lit, à côté de son burnous, et il n’y a pas dormi les deux années suivantes. Aujourd’hui, il prend encore grand soin de ses fleurs et chaque jour, il rend une visite sur sa tombe pour lui raconter sa journée. Comme mon grand-père, je tente de lutter contre le temps qui passe, avec la photographie, en tentant de figer des moments pour ne pas qu’ils sombrent dans l’oubli. Cette série de photographies s’est construite entre l’ombre de ma grand-mère et la silhouette de mon grand-père, avec en filigrane les 56 ans de leur histoire qui sont aussi celles de l’histoire du pays. https://www.instagram.com/tilawin.project/ Marque-page0
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