Mai, 2024

12ème édition de la Saison photographique de l’Abbaye de l'Epau

sam18mai(mai 18)10 h 00 minsam16nov(nov 16)18 h 00 min12ème édition de la Saison photographique de l’Abbaye de l'EpauL’Abbaye Royale de l’Épau, Route de Changé 72530, Yvré-l'Évêque

Détail de l'événement

La nouvelle saison photographique du Département de la Sarthe ouvre ses portes à l’Abbaye Royale de l’Epau, aux portes du Mans, de juin à novembre.
Ce parcours photographique qui fête cette année ses douze années d’existence emmène le visiteur au gré du vivant « Dans les herbes hautes » avec notamment 6 photographes invité(e)s à investir les
lieux de cette abbaye du 13eme siècle.

Face aux graines magnifiques et minuscules que nous fait découvrir Thierry Ardouin, l’immensité de l’océan Atlantique où nous emporte Nicolas Camoisson, en passant par l’ombre salutaire des arbres photographiés par Hiên Lâm Duc au Kurdistan, où en accompagnant Myrto Papadopoulos dans le
quotidien des femmes Pomak au coeur des montagnes de Thrace, Gérard Uféras et ses plongées au coeur du sport ou encore Bernard Reignier avec une série abstraite autour de l’arbre, les photographes
nous proposent de nous interroger sur nous-même et notre rapport au monde.

Ce parcours photographique se veut avant tout un dialogue entre un public, un site patrimonial et naturel et le monde dans lequel ils s’inscrivent. C’est dans l’essence même du parcours photographique : les expositions invitent à se perdre dans le parc de 13 hectares, révélant sans cesse de nouvelles perspectives sur le bâtiment et les jardins. Créer un parcours photographique à ciel ouvert dans le parc de l’abbaye fait partie de l’ADN de la Saison photographique, avec pour volonté de faire entrer en résonance à la fois le 8e Art et le lieu, pluri-centenaires.

La programmation et la scénographie, toutes deux sans cesse renouvelées, souhaitent offrir aux regards des visiteurs l’extraordinaire créativité des photographes d’aujourd’hui, d’ici ou d’ailleurs, pour témoigner, informer mais aussi s’émerveiller et s’amuser des réalités de ce monde. La programmation et la scénographie, cherchant toujours un équilibre entre les questionnements qui animent nos sociétés et la quiétude de ce lieu hors du temps, entre le passé et le présent à l’instar de l’Abbaye.

PHOTOGRAPHIE AU COLLEGE – A L’ECOLE DU REGARD
Cette année encore, nous aurons le plaisir de retrouver les créations originales de huit classes de collégiens sarthois ayant participé au dispositif « Photographie au collège – A l’école du regard ».
Accompagnée par un(e) photographe professionnel(le) et par le plasticien Lucas Grandin, chaque classe a ainsi pu, au fil de l’année, imaginer un travail scénographique de A à Z, depuis l’élaboration du sujet jusqu’à la scénographie et la mise en place de l’exposition.

LA SAISON HORS LES MURS
Si de juin à novembre l’Abbaye Royale de l’Epau est l’épicentre de la Saison photographique portée par le Département de la Sarthe, la photographie s’exporte également hors les murs : sur trois écluses du Département et en centre-ville du Mans sur les grilles de l’hôtel du Département et en gare SNCF.

Thierry Ardouin, Portraits de Graines
Sauvages ou cultivées, merveilles de forme et de couleur, les graines possèdent une morphologie à la fois nécessaire et bizarre qui suscite étonnement et contemplation. Symboles de vie, de croissance, de diversité, de culture aussi, les graines racontent la grande histoire des hommes. Depuis la nuit des temps, elles voyagent emportées par les courants marins, les vents, parfois le feu mais aussi avec l’aide des animaux et des hommes, diffusant l’incroyable diversité du monde végétal. Semences d’arbres, de céréales, de fleurs, de fruits et de légumes circulent à travers le monde, sont acclimatées, accueillies d’un territoire à l’autre : les graines questionnent notre aptitude à imaginer demain. Choisies, éclairées et cadrées avec le plus grand soin, les graines photographiées par Thierry Ardouin, perturbent notre subjectivité de spectateur : elles deviennent des symboles qui, loin d’une image générique, interrogent notre rapport à l’origine. Issues, pour la plupart des collections du Muséum national d’histoire naturelle, ces graines sauvages ou cultivées venues du monde entier fascinent par leur beauté formelle : couleurs, textures, contours, apparences, elles captent le regard, interrogent nos perceptions.

Nicolas Camoisson, Entre terre et mer
Nicolas Camoisson se situe à la croisée des chemins, entre Orient et Occident. Après de nombreux projets au Moyen Orient, des rencontres successives lui ouvrent les portes d’un monde encore jamais abordé : les mers. Au printemps 2021, il est invité à une première résidence sur le phare de Cordouan, classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, en tant que photographe et calligraphe. Le phare concrétise cette passerelle entre l’orient et l’océan : l’océan, un phare, une lanterne, les bancs de sable, le rythme des marées, l’horizon et encore l’océan… Fasciné par la beauté du lieu, le photographe réalise de nouvelles résidences au phare, lui permettant d’explorer différentes techniques et questionnements autour de la biodiversité à l’embouchure de la Gironde, aussi bien en apnée qu’en studio. En découle un nouveau travail photographique autour des grandes lentilles sur les phares du Sud-ouest toujours en activité et de la maintenance actuel des bouées en mer à bord du navire baliseur “Le Gascogne”.

Bernard Reignier, De l‘image au rêve
Le photographe cherche habituellement à cristalliser la représentation du sujet à un instant donné. Ici , le mouvement crée une infinité d‘images, imbriquées les unes dans les autres , images que notre oeil est capable d’analyser pour recomposer ce mouvement qui donne une vie intrinsèque à l’image. Avec le mouvement, Le sujet s’efface devant la couleur , la transparence remplace l’apparence , le réel et l’irréel se confondent. Une invitation au rêve.

Hiên Lâm Duc, Vivre sous les arbres du Kurdistan
Le kurdistan irakien, est une region montagneuse, souvent connue parce qu’elle offre une cachette de choix aux forces du PKK, mais elle façonne aussi le rapport des hommes à la nature. Ici, chaque arbre a une histoire et chaque village entretient ses mythes et légendes autour des arbres. Dans chaque village, un arbre sert de lieux de rencontre. Les branches des barous (les grands chênes kurdes) offrent ainsi cabanes et balançoires aux enfants lorsque les familles se retrouvent pour pique-niquer ou fêter Newroz (le Nouvel An kurde).
Et les anciens se souviennent des noms des bergers qui ont planté ces arbres pour permettre de trouver un peu de fraîcheur sous les feuilles lors des longues journées de travail. Pourtant, les bombardements et l’abattage illégal mettent en péril les arbres du Kurdistan et les traditions centenaires qui leur sont liées. Depuis 2014, le Kurdistan aurait perdu 20% de sa végétation. Hiên Lâm DUC se rend au Kurdistan Irakien depuis maintenant 30 ans pour témoigner des grands bouleversements de la région. Il a ainsi tissé des liens intimes avec les habitants et a pu, au cours de nombreux voyages, documenter le fabuleux rayonnement des arbres du Kurdistan.

Gérard Uféras, Le sport au coeur
« Le Sport au Coeur, portraits d’une passion », est un kaléidoscope de portraits de sportifs de tous âges, amateurs ou professionnels, il raconte au quotidien comment le sport peut enrichir une vie et être une fenêtre sur le monde et les autres. Dépassement de soi, respect de l’adversaire, solidarité, esprit d’équipe, goût de l’effort… sont racontés par leurs acteurs : Anissa la boxeuse, Jules le footballeur de huit ans, Thierry le chef étoilé et kendoka, Daniel le président de club de rugby, Malik le yamakasi, Cécile la joueuse de Roller Derby, Gael aveugle et footballeur, etc… huit sportifs de tous âges nous racontent la passion qui les anime dans une exposition et des films qui mêlent photos et interviews.

Myrto Papadopoulos, Spirits Unseen
L’artiste Myrto Papadopoulos s’est rendue dans les villages isolés de la minorité Pomak, dans la région grecque de Thrace. Elle y a rencontré et photographié les femmes de la communauté. Le projet multimédia retrace avec poésie les interactions entre les membres de la communauté et nous permet de découvrir l’identité inconnue et complexe de la communauté Pomak. Pour saisir ce faire, elle a noué des liens avec les membres de la communauté, les a photographiés chez eux, a assisté à des fêtes locales et a été témoin de funérailles et de naissances.

• Du 1er septembre au 30 juin : Ouvert du mercredi au dimanche de 11h00 à 18h00 et les lundis des vacances scolaires. Réservé aux groupes et aux scolaires les lundis (hors vacances scolaires Zone B).
Fermé les mardis
• Du 1er juillet au 31 août : Ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h00 à 19h00

Photo © Hiên Lâm DUC / VU’

Dates

Mai 18 (Samedi) 21 h 00 min - Novembre 16 (Samedi) 5 h 00 min(GMT-11:00)

Lieu

L’Abbaye Royale de l’Épau

Route de Changé 72530, Yvré-l'Évêque