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NewsPhoto Découvrez les finalistes 2024 du Prix Thinking Sustainability de la Fondation Louis Roederer Ericka Weidmann3 mai 2024 Partager Partager Temps de lecture estimé : 8minsLa Fondation Louis Roederer annonce le lancement de son programme culturel autour du développement durable avec la création du Prix Thinking Sustainability accompagné d’une réflexion approfondie avec des penseurs et des chercheurs. À l’occasion de cette annonce, les six premiers finalistes de l’édition 2024 du prix sont dévoilés. Découvrez dès aujourd’hui les photographes qui sont en lice pour ce nouveau prix qui récompense un·e photographe qui s’est emparé·e d’une problématique liée au développement durable, que ce soit par le prisme des sciences naturelles ou des sciences humaines. Le nom du ou de la lauréate sera annoncé à l’occasion d’une remise de prix organisée à Paris en novembre prochain. Ce nouveau prix récompense un·e photographe qui travaille sur des sujets liés au développement durable, que ce soit par le prisme des sciences naturelles ou des sciences humaines. La nature et les enjeux du développement durable sont différents d’un continent à l’autre, c’est pourquoi pour cette première édition, il y a un finaliste par continent (l’Amérique a été subdivisée en deux, nord et sud). « Convaincue qu’aucun développement ne peut être durable sans culture — à la fois catalyseur et vecteur de dimensions sociales et environnementales —, la Fondation Louis Roederer est fière de porter un programme à dimension internationale, pensé pour partager des regards et des réflexions, des visions et des avancées, afin de proposer des clefs de questionnement et de raisonnement dans les domaines des sciences de la Nature et des sciences de l’Homme, que regroupe le développement durable. » — Audrey Bazin, directrice artistique, Fondation Louis Roederer Asie : Irene Barlian, « Land of the Sea » Irene Barlian, Land of the Sea « Land of the Sea » dévoile les dures réalités du changement climatique en Indonésie depuis le point de vue unique des communautés locales, en mettant l’accent sur les femmes et la sagesse locale en matière de réduction des effets sur l’environnement. Irene Barlian collabore avec ces communautés pour réaliser de courtes vidéos présentant les efforts propres à chaque région pour réduire l’impact environnemental, accompagnées de récits détaillés et d’analyses de données en partenariat avec des écrivains et des experts en climatologie. Dépassant les pratiques documentaires traditionnelles, le projet vise à sensibiliser davantage à la crise climatique en cours, à encourager un discours constructif et à servir à la fois d’outil d’apprentissage et d’appel pour passer à l’action, en soulignant la résilience et la capacité d’adaptation des personnes déjà touchées. Irene Barlian est une photographe indépendante basée à Jakarta, en Indonésie. Son intérêt pour la photographie documentaire se porte principalement sur les histoires sociales, environnementales, culturelles et les récits de femmes. Elle contribue à des publications dans le monde entier. En 2022, elle a reçu le prix Objectifs Documentary Award et a été sélectionnée pour le Leica Oskar Barnack Award ainsi que le Marilyn Stafford Foto Reportage Award. https://www.irenebarlian.com/ Océnanie : Adam Ferguson, « Silent Wind, Roaring Sky » Adam Ferguson, Lake Huffer, Silent Wind, Roaring Sky Parmi les défis modernes tels que la mondialisation, le changement climatique et les évolutions de la démographie rurale, l’oeuvre d’Adam Ferguson, « Silent Wind, Roaring Sky », s’inscrit comme une méditation photographique sur la crise climatique en Australie, mêlant ses souvenirs d’enfance et ses observations contemporaines des liens entre les Aborigènes et leur terre, du déclin des villes et de l’évolution des paysages pastoraux et miniers. Adam Ferguson s’est fait connaître à travers son important travail de couverture de la guerre menée par les États-Unis en Afghanistan. Il a travaillé dans plusieurs pays pour documenter des phénomènes géopolitiques et des questions sociales cruciales. Lauréat de nombreux prix prestigieux, Adam Ferguson se voit également décerner le prix du Photographe de l’année 2022 par la World Photography 4 Organization, pour une série de portraits réalisés avec des migrants à la frontière entre les États-Unis et le Mexique. https://adamfergusonstudio.com/ Amérique du Nord : Maya Goded, « Healing, Earth and Body » Maya Goded, Healing, Earth and Body Lancé en 2018, « Healing, Earth and Body » explore le lien entre les femmes du Mexique, d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, et leur géographie par le biais de leurs connaissances ancestrales, de la guérison, de la spiritualité et de la défense des terres. Ces femmes, qui sont à l’avant-garde de la résistance face aux forces d’exploitation du progrès moderne et du consumérisme, servent d’intermédiaires entre l’humanité et la nature. Elles incarnent la résistance contre l’exploitation par les multinationales et le crime organisé de la riche biodiversité de l’Amérique latine, s’efforçant de préserver leurs cultures et leurs environnements grâce à une vision holistique du monde qui considère que les humains, la nature et la terre ne font qu’un. Maya Goded explore les liens profonds entre la violence à l’égard des femmes, les questions environnementales et les droits territoriaux. Son travail a été récompensé par plusieurs prix internationaux et son projet « Plaza de la Soledad », qui illustre la vie des travailleuses du sexe à Mexico, a été adapté en un documentaire présenté en avant-première au festival du film de Sundance et récompensé de nombreux prix. https://mayagoded.net/en/photography/ Afrique : Pierrot Men, « Madagascar » Pierrot Men, The Washerwoman of Tsaranoro Valley, Madagascar Saisissant l’essence de Madagascar, son projet explore la relation symbiotique entre les Malgaches et leur terre, un lieu où les traditions de riziculture, de gestion durable du bétail et d’apiculture traditionnelle prospèrent en même temps qu’une éthique de préservation de l’environnement. La série « Madagascar » un rappel poignant de l’impératif mondial de favoriser une coexistence harmonieuse avec la nature, en préservant notre monde pour les générations futures Inspiré par un artiste de passage, Pierrot Men quitte l’école pour se consacrer à l’art, allant ainsi à l’encontre du souhait de son père, commerçant, qui envisageait pour lui une carrière conventionnelle. En 1974, après divers petits boulots, Pierrot Men ouvre son premier laboratoire photo, réalisant des photos de mariages, baptêmes et portraits de famille avec un appareil photo soviétique Zenit E et un vieux Kodak 6 x 9. Influencé par les travaux des photographes africains Seydou Keita et Malick Sidibé, Pierrot Men concilie ses projets photographiques personnels avec ses engagements professionnels. https://www.pierrotmen.com/ Europe : Mónica de Miranda, « The Island » Mónica de Miranda, Whistle for the Wind, The Island « The Island » plonge dans l’écologie décoloniale, explorant les liens spirituels et métaphysiques entre les humains, le sol, le territoire et les ressources naturelles, tout en revisitant l’histoire des 5 communautés noires réduites en esclavage le long du Tage et du Sado, au Portugal, du XVe au XVIIIe siècle. Ce projet navigue entre les récits complexes de la diaspora africaine au sein de l’histoire coloniale européenne. A travers une perspective éco-féministe et féministe noire, il offre un espace métaphorique qui incarne l’isolement, le refuge et les idéaux utopiques de liberté. Mónica de Miranda est une artiste visuelle, cinéaste et chercheuse d’origine portugaise et angolaise. Elle lie la politique, le genre, la mémoire, l’espace et l’histoire à travers son travail interdisciplinaire, à cheval entre le documentaire et la fiction. Son vaste portfolio englobe dessin, installations, photographie, film et son, avec un accent sur la résistance, les géographies affectives, la narration et les écologies du care. https://monicademiranda.org/ Amérique du Sud : Ana Elisa Sotelo, « Portraits of the Multiverse » Ana Elisa Sotelo, Petition to the Plant Spirits, Portraits of the Multiverse A travers l’interaction très élaborée de la photographie et de la broderie, Ana Elisa Sotelo et Sadith Silvano, maître de l’art Shipibo Konibo « Kené », créent un dialogue entre les mondes du visible et de l’invisible, soulignant le lien profond entre l’Amazonie, ses habitants et leur art ancestral. Ils insistent ainsi sur l’urgence de préserver cet écosystème irremplaçable et ses cultures. La nature et l’interaction humaine avec le monde naturel sont des thèmes centraux constamment explorés et étudiés dans le travail visuel d’Ana Elisa Sotelo. Suite à une fracture de la colonne vertébrale qui a bouleversé sa vie en 2016, l’artiste découvre le pouvoir de guérison de la nature et de la médecine traditionnelle amazonienne. Son travail a de plus en plus documenté l’imbrication de la santé naturelle et spirituelle. Parmi ses projets les plus remarquables : « Las Truchas » , qui met en lumière les nageuses de Lima, au Pérou, en tant que symbole de la résilience de la communauté pendant la pandémie. Ce projet a remporté l’International Women in Photo Award (2021) et a évolué pour devenir « The Wild Swimmers » (« Les nageuses sauvages »). https://www.anaelisasotelo.com/ Marque-page0
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