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Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsPour rendre hommage à l’artiste américain, chaque année, le Lewis Baltz Research Fund remet une bourse de soutien à la création, à la réalisation et à la diffusion d’un projet artistique ou académique. L’objectif d’attribution de ces bourses est de soutenir des projets en lien avec la démarche artistique de Lewis Baltz, proche des questionnements politiques et sociétaux. Pour cette neuvième et dixième édition consécutive se sont la photographe Marina Gadonneix et l’écrivaine et historienne de l’art Hélène Giannecchini qui ont été nommées lauréates. Découvrez les projets primés par le jury. Marina Gadonneix Factories of the Social Fabric Marina Gadonneix, Untitled (Avalanche #1), 2016 / Christophe Gaillard Factories of the Social Fabric explore l’infrastructure des systèmes informatiques et les implications sociales de l’intelligence artificielle. Le but est de questionner la création d’un nouveau tissu social grâce à la technologie et notre capacité à le comprendre. L’objectif principal des modèles algorithmiques actuels est d’analyser le comportement humain et ainsi le rendre plus prévisible. Leur utilisation généralisée dans la gouvernance et le commerce, ainsi que leurs mécanismes opaques, suscitent des craintes chez les non-experts. Ce projet aborde les préoccupations liées à la cohésion sociale en abordant cette peur de manière rationnelle afin d’anticiper les effets collatéraux de ces technologies. En utilisant le principe de l’anticipation comme boussole pour son projet, Marina Gadonneix explorera les aspects de l’incertitude/prédiction, de l’invisibilité/visibilité et de la peur/connaissance dans les interactions entre l’homme et la machine. Ce projet est un travail d’investigation et de création basé sur une recherche théorique, une production artistique et une collaboration avec des scientifiques et des philosophes. Entre la peur et le désir, le projet tente de déconstruire le pouvoir des algorithmes utilisés, par l’homme et pour l’homme, et nous ramène à la question de l’insaisissable et de ses tentatives d’appropriation et de contrôle. Née en 1977 à Paris (FR), Marina Gadonneix est diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles. Elle obtient le prix HSBC pour la photographie en 2006 et le Dummy Book Award de la fondation Luma et des Rencontres d’Arles en 2018. Son travail a été exposé dans de nombreuses institutions en Europe et aux États-Unis, notamment au Centre Photographique d’Île-de-France, à la Kunsthalle de Tübingen ou encore au Point du Jour à Cherbourg, aux Rencontres Photographiques d’Arles, à MOMENTA | Biennale de l’image au Musée de Joliette et récemment au Centre Pompidou, ainsi qu’au centre d’art Fotohof de Salzburg. Elle est représentée par la Galerie Christophe Gaillard. Hélène Giannecchini Unseen Selfportrait in Maine, 1975, tirage argentique sur papier. Courtesy galerie Marcelle Alix Le projet The Unseen est d’abord le fruit d’une rencontre entre la photographe américaine Donna Gottschall et l’écrivaine et historienne de l’art Hélène Giannecchini. À la croisée de la littérature et de la photographie, il interroge les liens entre le texte et l’image, la puissance politique des archives et la manière dont l’art peut témoigner des conditions sociales d’existence de celles et ceux que la société relègue à sa marge : personnes queer, pauvres, malades, droguées, femmes seules, adolescent·es fugueur·ses, que Donna Gottschalk a passé sa vie à photographier. L’oeuvre de Donna Gottschalk, restée confidentielle pendant de nombreuses années, est essentiellement composée de portraits. Ce qui la rend particulièrement remarquable est son rapport à la durée : Donna Gottschall a photographié les mêmes personnes pendant dix, vingt et parfois même quarante ans. On voit ainsi vieillir Marlene, sa meilleure amie, lesbienne butch et fière, son colocataire et ami Chris, son frère Vincent, sa soeur Mary, danseuse burlesque lesbienne et son autre soeur Myla, femme trans dont elle a accompagné l’existence et qu’elle a photographiée de son adolescence à son décès. Donna Gottschalk dévoile la beauté et la puissance de ces corps queer, mais aussi ce que la société homophobe et patriarcale leur fait subir. En ce sens, le travail de Donna Gottschalk est implicitement politique. Donna Gottschalk a conservé tous ses négatifs, mais des centaines d’images n’ont pas encore été imprimées. La plupart des photographies sont encore inédites : un vaste travail de recherche réalisé avec l’artiste est donc nécessaire pour pouvoir imaginer de nouvelles manières de montrer cette oeuvre. En effet, des archives orales permettent de comprendre en profondeur les vies qu’elle a photographiées. Le Lewis Baltz Research Fund aidera ainsi Hélène Giannecchini à effectuer des recherches curatoriales sur les images, à les analyser et à les replacer dans le contexte de l’histoire sociale et de l’histoire de l’art. Née en 1949 à New York (US), Donna Gottschalk est une photographe américaine et militante lesbienne née en 1949. Elle a grandi à New York, dans le Lower East Side. Elle intègre the Cooper Union for the Advancement of Science and Art en 1969. La même année elle rejoint le Gay Liberation Front et devient un membre actif du mouvement. En 1970 elle participe avec d’autres activistes à l’action Lavender Menace durant le congrès de la National Organisation for Women, pour protester contre l’exclusion des lesbiennes du Mouvement de libération féministe. Elle a vécu à New York, San Francisco et dans le Connecticut où elle a ouvert un laboratoire de tirage photographique. En 2018, le Leslie Lohman Museum à New York lui consacre sa première exposition. Née en 1987 aux Lilas (FR), Hélène Giannecchini est écrivaine et théoricienne, spécialiste des rapports entre texte et image. Docteure en littérature, elle a consacré sa thèse à la photographe et écrivaine Alix Cléo Roubaud dont elle dirige le Fonds depuis plus de dix ans. Elle a publié aux éditions du Seuil, dans la collection « La Librairie du XXIe siècle » Une Image peut-être vraie, Alix Cléo Roubaud en 2014 et Voir de ses propres yeux en 2020. Depuis 2021 elle mène une recherche sur les archives et les mémoires queer, notamment dans le cadre d’une résidence au Centre national de la Danse de Pantin. De 2021 à 2022 elle est lauréate de la Villa Albertine avec le danseur et chorégraphe François Chaignaud et le compositeur Sasha J. Blondeau pour écrire le livret de la pièce Cortège jouée à la Philharmonie en juin 2023. Marque-page0
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