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Partager Partager Temps de lecture estimé : 13minsL’année 2024 sera indiscutablement marquée par la perspective des Jeux Olympiques et de nombreux musées y font écho : le Mad Paris avec Mode et Sport, le Musée Marmottan-Manet avec En jeu !, Sport et design au musée du Luxembourg ou la RMN avec Spo/art qui fédère 14 expositions dans 14 régions de France … même si certaines incertitudes planent (coût des tickets de transport, accessibilité de Paris intramuros…). Retrouvez ici la liste des expositions à voir absolument cette année 2024 à Paris, en Région et à l’international ! Parmi les temps forts : Matisse et Ellsworth Kelly mis à l’honneur à la Fondation Louis Vuitton, Brancusi au Centre Pompidou qui connaît une crise actuelle suite à l’annonce de sa fermeture à l’été 2025, Frida Khalo au Grand Palais Immersif, les personnalités africaines-américaines Zora Neale Hurston, Eslanda Goode Robeson, Katherine Dunham donnent à lire une autre histoire de l’anthropologie au musée du Quai Branly, la musique Métal fera vibrer la Philharmonie de Paris et le Palais de Tokyo se penche sur la « psychothérapie institutionnelle ». En matière de photographie, Tina Modotti et Bertille Bak seront mises à l’honneur par le Jeu de Paume, Weegee par la Fondation HCB, Paolo Roversi au Palais Galliera ou le photographe turc Ahmet Ertuğ à la Conciergerie. À Paris Jeu de Paume : Tina Modotti et Bertille Bak Woman with Flag,1927, The Museum of Modern Art, New York. Tina Modotti Le parcours exceptionnel de Tina Modotti n’a jamais cessé de fasciner : essentiellement produite entre 1923 et 1930, son œuvre frappe par son caractère fulgurant. L’exposition rassemble près de 240 tirages mais aussi des documents d’archives et revues d’époque issus de prêts de musées internationaux et de collections privées. Ce sera la plus importante jamais consacrée à Paris à cette photographe et activiste politique d’origine italienne. Exposition Tina Modotti – Jeu de Paume Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris mar06fev(fev 6)11 h 00 mindim26mai(mai 26)19 h 00 minTina ModottiJeu de Paume, 1, place de la Concorde 75008 Paris Détail de l'événementLe Jeu de Paume rend hommage à Tina Modotti (1896-1942), photographe et activiste politique d’origine italienne, à travers une grande exposition, la plus importante jamais consacrée à Paris. Longtemps étudiée Détail de l'événement Le Jeu de Paume rend hommage à Tina Modotti (1896-1942), photographe et activiste politique d’origine italienne, à travers une grande exposition, la plus importante jamais consacrée à Paris. Longtemps étudiée à travers le seul prisme de l’influence d’Edward Weston, formant avec lui l’un des couples emblématiques de l’art moderne, l’oeuvre photographique de Modotti se détache enfin, depuis plusieurs années maintenant, dans sa singularité. Celle-ci est marquée par sa relative brièveté (moins d’une décennie), son évolution rapide (de la photographie d’art de ses débuts à l’engagement politique et social) et son ancrage géographique unique. En effet fortement enraciné dans un contexte mexicain politique et social effervescent et traversé de multiples influences extérieures, son travail ne cherche pas à plaire mais se révèle bien davantage soucieux d’adhésion au réel et à une forme de vérité. L’exposition retrace la carrière exceptionnelle de cette photographe et militante révolutionnaire, proche de figures telles que Frida Kahlo et Diego Rivera. L’exposition présente des tirages vintages issus de musées internationaux et de collections privées, rassemblés pour la première fois, ainsi que des images inédites. Une exposition produite par la MAFPRE, en collaboration avec le Jeu de Paume. Commissaire : Isabel Tejeda Tina Modotti a passé la majeure partie de son existence au cœur de la tourmente. Sa vie a été marquée par certains des événements historiques mondiaux les plus importants des années 1920 et 1930, qu’elle a personnellement vécus, parfois en première ligne. Elle émigre aux États-Unis dès l’âge de 16 ans. A San Francisco, elle trouve un emploi de couturière avant d’être employée comme mannequin pour un prestigieux magasin de mode, pour finalement se lancer pleinement dans le cinéma en 1918. À Los Angeles, en 1921, elle fait la rencontre d’Edward Weston : elle devient d’abord le modèle du photographe, puis son amante. En 1923, ils s’installent au Mexique, où le couple ouvre son studio : débute alors officiellement la carrière photographique de Tina Modotti. Son travail artistique se développe au contact de la société intellectuelle et artistique mexicaine mais aussi du Parti communiste mexicain. Ses images fortes en font l’instigatrice du photojournalisme dans le pays. Sur le plan créatif, elle a trouvé sa place dans la bataille opposant le formalisme et l’art engagé en tant que reflet et composante de la réalité sociale, un débat crucial pendant ces années où le monde a radicalement changé. Longtemps étudiée à travers le seul prisme de l’influence d’Edward Weston, l’œuvre photographique de Modotti se détache enfin, dans sa singularité. C’est à l’étude de Tina Modotti en tant que photographe qu’invite donc cette exposition chronologique et thématique conçue en cinq parties. Tina Modotti. Canana, hoz y guitarra, 1928 © Colección y Archivo de Fundación Televisa DatesFévrier 6 (Mardi) 22 h 00 min - Mai 26 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuJeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 ParisEntrée 10€ / Tarif réduit 7,5€ Ouvert le mardi de 11h à 21h et du mercredi au dimanche de 11h à 19h. Get Directions CalendrierGoogleCal Le BAL Cet été, LE BAL présente une figure exceptionnelle de l’histoire de la photographie japonaise peu connue en France : Yasuhiro Ishimoto (1921-2012). Figure clé de l’après-guerre, Ishimoto sera considéré comme « visuellement bilingue» par sa capacité à allier l’approche formelle du Nouveau Bauhaus à la quintessence de l’esthétique japonaise, sans jamais renoncer à un regard critique sur les questions sociales et politiques de son époque. LE BAL | Espace d’exposition dédié à l’image-document : photographie, vidéo, cinéma, nouveaux médias. (le-bal.fr) LE BAL6, Impasse de la défense 75018 Paris mer19jui(jui 19)12 h 00 mindim22déc(déc 22)19 h 00 minYasuhiro IshimotoPhotographiesLE BAL, 6, Impasse de la défense 75018 Paris Détail de l'événementLE BAL présente une figure exceptionnelle de l’histoire de la photographie japonaise peu connue en France : Yasuhiro Ishimoto (1921-2012). L’exposition, organisée en étroite collaboration avec le Centre photographique Ishimoto Détail de l'événement LE BAL présente une figure exceptionnelle de l’histoire de la photographie japonaise peu connue en France : Yasuhiro Ishimoto (1921-2012). L’exposition, organisée en étroite collaboration avec le Centre photographique Ishimoto Yasuhiro hébergé par le Musée d’art de Kochi au Japon, regroupera 180 photographies, dont un nombre important de tirages d’époque. Le parcours de l’exposition se concentrera sur les premières décennies de l’oeuvre d’Ishimoto, entre Chicago et le Japon. Figure clé de l’aprèsguerre, Ishimoto sera considéré comme « visuellement bilingue » par sa capacité à allier l’approche formelle du Nouveau Bauhaus à la quintessence de l’esthétique japonaise, sans jamais renoncer à un regard critique sur les questions sociales et politiques de son époque. Cette alchimie singulière est le fruit d’une expérience de vie unique : né de parents japonais en 1921 à San Francisco, puis élevé jusqu’à l’âge de 17 ans au Japon, Ishimoto retourne une première fois aux États- Unis en 1939. Interné dans les camps regroupant les Américains d’origine japonaise après l’attaque de Pearl Harbor, il intégre l’Institute of Design de Chicago en 1948. Cinq ans plus tard, il retourne au Japon et devient un outsider influent de la scène photographique japonaise des années 1950 et 1960. Au cours de la même période, il ouvre la voie à de nouvelles façons de concevoir les livres de photographies avec la parution de trois volumes phares : Someday Somewhere (1958), Katsura : Tradition and Creation in Japanese architecture (1960) et Chicago Chicago (1969). Les photographies sélectionnées, présentées seules ou en série, apparaissent comme autant d’exemples remarquables de la capacité d’Ishimoto à travailler composition, texture et motif au sein d’un même cadre. La présentation de l’oeuvre d’Ishimoto à un large public en 2024 est pertinente à bien des égards : Comment l’expérience transnationale et l’identité hybride d’Ishimoto résonnent-elles aux yeux et aux esprits contemporains à une époque où le nationalisme et le communautarisme grandissants suscitent de plus en plus d’inquiétudes ? Les pratiques formelles, expérimentales et la recherche de la beauté sont-elles encore nécessaires au sein des approches visuelles visant à comprendre et à exprimer le monde d’aujourd’hui ? Pouvons-nous être inspirés par l’engagement d’Ishimoto à vivre le moment présent, dans un monde où l’interconnexion globale instantanée disperse et annihile notre sentiment de « faire partie de » ? DatesJuin 19 (Mercredi) 23 h 00 min - Décembre 22 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuLE BAL6, Impasse de la défense 75018 Paris LE BAL6, Impasse de la défense 75018 ParisLE BAL est une plateforme indépendante d’exposition, d’édition, de réflexion et de pédagogie, dédiée Mercredi 12h - 22h Nocturne. Jeudi 12H - 19H Soirées BAL LAB 20H-22H (Fermeture de l'exposition à 19H) et le Vendredi, samedi, dimanche 12H - 19H. Fermé le Lundi et Mardi Get Directions CalendrierGoogleCal Fondation HCB : Weegee Autopsie du Spectacle Charles Sodokoff and Arthur Webber Use Their Top Hats to Hide Their Faces, 1942 [Charles Sodokoff et Arthur Webber se cachent le visage avec leurs chapeaux hauts-de-forme, 1942] © International Center of Photography. Louis Stettner Archives, Paris. WeegeeNouvelle lecture de l’œuvre de Weegee, Autopsie du Spectacle présente des icônes du photographe aux côtés d’images moins connues et jamais montrées en France. La question du spectacle est omniprésente dans l’œuvre de Weegee. Dans la première partie de sa carrière, qui correspond historiquement à l’essor de la presse tabloïde, il participe à la transformation du fait-divers en spectacle. Pour bien le montrer, il inclut souvent des spectateurs ou d’autres photographes au premier plan de ses images. Dans la seconde moitié de sa carrière, Weegee se moque du spectaculaire hollywoodien : de ses gloires éphémères, des foules qui les adulent et des mondanités qui les entourent. Quelques années avant l’Internationale Situationniste, il offre à travers ses photographies une critique incisive de la Société du Spectacle. Accueil – Fondation Henri Cartier-Bresson (henricartierbresson.org) Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 Paris mar30jan(jan 30)11 h 00 mindim19mai(mai 19)19 h 00 minWeegeeAutopsie du SpectacleFondation Henri Cartier Bresson, 79, rue des Archives 75003 Paris Détail de l'événementIl y a une énigme Weegee. La carrière du photographe américain semble être scindée en deux. Tout d’abord, les clichés chocs parus dans la presse tabloïde nord-américaine : cadavres de Détail de l'événement Il y a une énigme Weegee. La carrière du photographe américain semble être scindée en deux. Tout d’abord, les clichés chocs parus dans la presse tabloïde nord-américaine : cadavres de truands gisant dans leur sang, corps incarcérés dans des véhicules emboutis, petits caïds à la mine atibulaire derrière les grilles du fourgon carcéral, taudis vétustes dévorés par le feu et quelques autres documents poignants sur la vie des plus démunis à New York entre 1935 et 1945. Ensuite, ce sont des images festives – soirées mondaines, spectacles de saltimbanques, foules en liesse, vernissages et premières –, auxquelles il faut ajouter un corpus pléthorique de portraits de personnalités publiques que le photographe s’est amusé à déformer par l’entremise d’une très riche palette de trucages entre 1948 et 1951, et qu’il poursuit jusqu’à la fin de sa vie. Comment ces deux corpus, aussi diamétralement opposés, peuvent-ils coexister au sein d’une même œuvre photographique ? Les exégètes se sont plu à renforcer l’opposition entre ces deux périodes, à encenser la première et à détester la seconde. L’exposition Autopsie du Spectacle a pour ambition de réconcilier les deux Weegee en montrant qu’au-delà des différences de formes, la démarche du photographe repose sur une réelle cohérence critique. La question du spectacle est omniprésente dans l’œuvre de Weegee. Dans la première partie de sa carrière, qui correspond historiquement à l’essor de la presse tabloïde, il participe à la transformation du fait-divers en spectacle. Pour bien le montrer, il inclut souvent des spectateurs ou d’autres photographes au premier plan de ses images. Dans la seconde moitié de sa carrière, Weegee se moque du spectaculaire hollywoodien : de ses gloires éphémères, des foules qui les adulent et des mondanités qui les entourent. Quelques années avant l’Internationale Situationniste, il offre à travers ses photographies une critique incisive de la Société du Spectacle. Nouvelle lecture de l’œuvre de Weegee, Autopsie du Spectacle présente des icônes du photographe aux côtés d’images moins connues et jamais montrées en France. Commissaire de l’exposition Clément Chéroux Directeur, Fondation Henri Cartier-Bresson « Les curieux […], ils sont toujours pressés […], mais ils trouvent néanmoins le temps de s’arrêter pour regarder. » Weegee « Weegee n’est ni le seul, ni le premier à s’être ainsi intéressé aux regardeurs. Peu avant lui, en 1937, Henri Cartier-Bresson avait photographié pour Ce Soir les spectateurs assistant au couronnement de George VI. Un quart de siècle plus tôt, en 1912, Eugène Atget avait, lui aussi, photographié sur la Place de la Bastille, à Paris, des passants observant une éclipse solaire. Mais Weegee pousse l’idée plus loin encore. Il la systématise. Il en fait un principe qu’il n’hésite pas à mettre en œuvre à chaque fois que l’occasion se présente. C’est là une forme de mise à distance. Il s’agit de pousser le lecteur à interroger la manière dont il regarde et de lui faire comprendre qu’il se trouve, comme le spectateur dans l’image, en situation de voyeurisme. Il y a également là une forme de critique de la manière dont la société américaine transforme le fait-divers en spectacle. » Clément Chéroux Photo : Charles Sodokoff and Arthur Webber Use Their Top Hats to Hide Their Faces, 1942 [Charles Sodokoff et Arthur Webber se cachent le visage avec leurs chapeaux hauts-de-forme, 1942] © International Center of Photography. Louis Stettner Archives, Paris. Weegee DatesJanvier 30 (Mardi) 22 h 00 min - Mai 19 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuFondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 Paris Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 ParisLa Fondation est ouverte du mardi au dimanche de 11h à 19h. Plein tarif 10 € / Tarif réduit 5 € (sur justificatif) Get Directions CalendrierGoogleCal Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 Paris mar30jan(jan 30)11 h 00 mindim19mai(mai 19)19 h 00 minAlessandra SanguinettiLes aventures de Guille et BelindaFondation Henri Cartier Bresson, 79, rue des Archives 75003 Paris Détail de l'événementAlessandra Sanguinetti (née en 1968) grandit et fait ses études en Argentine. En 1999, elle remarque deux enfants singulières, Guillermina Aranciaga et Belinda Stutz. Ces deux femmes, dont elle suit Détail de l'événement Alessandra Sanguinetti (née en 1968) grandit et fait ses études en Argentine. En 1999, elle remarque deux enfants singulières, Guillermina Aranciaga et Belinda Stutz. Ces deux femmes, dont elle suit le destin depuis, s’érigent en icônes aux centres de sa vie et de son œuvre. Avec la campagne argentine en toile de fond, dans un univers essentiellement masculin fait de gauchos et de fermiers, les tableaux documentaires qu’elle crée traversent les stades de la vie et interrogent l’irréversibilité du temps. Avec l’aide de ces deux cousines et en ayant recours à la mise en scène et à des accessoires, Alessandra Sanguinetti fait dialoguer ses photographies et ses modèles dans un ensemble résolument fantasmagorique. Telle Morphée tenant un miroir d’une main et offrant le pouvoir des rêves de l’autre, elle nous transporte paradoxalement dans l’illusion des rêves et dans la représentation de la réalité propre de ces âmes qui n’étaient, au commencement, que des points dans l’horizon. Avec l’élaboration de ces tableaux oniriques et psychanalytiques, Alessandra Sanguinetti apporte une réponse sensible au questionnement perpétuel de la relation des artistes à leurs sujets. Au sein et en dehors de cette série, ces trois femmes, Guillermina, Belinda et Alessandra, forment en définitive une autre famille. The Adventures of Guille and Belinda mérite une mise à jour constante. Cette série exposée aux Rencontres de la Photographie d’Arles en 2006, puis au BAL à Paris en 2011, est présentée du 30 janvier au 19 mai 2024 à la Fondation Henri Cartier-Bresson, dans un ensemble augmenté et actualisé de 52 photographies et de 3 films. Ce projet est riche de ce qu’il est et de ce qu’il sera : hier, aujourd’hui et demain. Commissaires de l’exposition Clément Chéroux Directeur, Fondation Henri Cartier-Bresson Pierre Leyrat Chargé des expositions, Fondation Henri Cartier-Bresson DatesJanvier 30 (Mardi) 22 h 00 min - Mai 19 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuFondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 Paris Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 ParisLa Fondation est ouverte du mardi au dimanche de 11h à 19h. Plein tarif 10 € / Tarif réduit 5 € (sur justificatif) Get Directions CalendrierGoogleCal Musée Marmottan Monet – Paris En jeu ! Les artistes et le sport (1870-1930) À l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, les premiers organisés depuis cent ans, dans la capitale, le musée Marmottan Monet retrace l’histoire visuelle du sport entre 1870 à 1930 à travers plus d’une centaines œuvres significatives provenant de collections publiques et privées d’Europe, des États-Unis et du Japon. De l’impressionnisme au cubisme, cet événement montre comment le sport, les sports et les sportifs furent érigés en sujets de la modernité puis des avant-gardes. En jeu ! — Musée Marmottan Monet Musée du Quai Branly Déborder l’anthropologie. Zora Neale Hurston, Eslanda Goode Robeson, Katherine Dunham À travers les portraits de la romancière Zora Neale Hurston (1891-1960), de la journaliste Eslanda Goode Robeson (1895-1965) et de la danseuse Katherine Dunham (1909-2006), l’exposition explore une autre approche de l’anthropologie. Par leurs démarches audacieuses et innovantes, ces trois personnalités africaines-américaines ont su adopter une posture différente de celles des anthropologues blancs, et ainsi écrire une autre histoire de la discipline. L’exposition met en parallèle leurs archives de terrain et leurs productions artistiques et politiques. Musée du Quai Branly Bourse de Commerce Le Monde comme il va Cindy Sherman Untitled #571, 2016 Exposition Le Monde comme il va, Bourse de Commerce Réunissant des œuvres réalisées principalement entre les années 1980 et aujourd’hui, l’exposition révèle la conscience aiguë du présent chez les artistes avec ces zones de turbulence et d’instabilité. Partout, les repères stables et les références chancellent et se dérobent. Le titre est emprunté à un conte philosophique de Voltaire autour de la reprise en main des hommes de leur destinée. Les œuvres de la Collection Pinault choisies pour cet accrochage deviennent les témoins de ce moment d’incertitude, mais elles sont aussi autant de forces qui entraînent le visiteur dans l’élan de cette sphère qui continue à tourner, bon gré mal gré, et dans les mouvements de laquelle nous écrivons collectivement l’histoire. Le monde comme il va | Bourse de Commerce (pinaultcollection.com) Musée Yves Saint Laurent, Paris Yves Saint Laurent : Transparences. Le pouvoir des matières Le Musée Yves Saint Laurent Paris présente, à partir du 9 février 2024, Transparences. Le pouvoir des matières, deuxième chapitre d’un récit entamé l’été dernier à la Cité de la dentelle et de la mode de Calais. Pour ce second volet le musée parisien a invité la curatrice Anne Dressen à porter son regard sur la transparence comme expression artistique privilégiée d’Yves Saint Laurent. La scénographie est conçue par l’architecte Pauline Marchetti dont le travail interroge les dimensions sensibles de l’espace. Le Musée Yves Saint Laurent Paris – Musée Yves Saint Laurent Paris (museeyslparis.com) Fondation Louis Vuitton Henri Matisse et Ellsworth Kelly Célébration du centenaire de la naissance de l’artiste, « Ellsworth Kelly, Formes et Couleurs, 1949-2015 » est la première exposition en France à aborder de manière aussi large l’œuvre de ce créateur essentiel de la seconde moitié du XX e siècle, tant par sa chronologie que par les techniques qu’elle réunit. Organisée avec le Glenstone Museum (Potomac, Maryland) et en collaboration avec le Ellsworth Kelly Studio, l’exposition regroupe plus d’une centaine de pièces, peintures, sculptures mais aussi dessins, photographies et collages. Simultanément, la Fondation accueille l’exposition itinérante « Matisse, L’Atelier rouge », consacrée à la genèse et à l’histoire de ce célèbre chef-d’œuvre de 1911, l’une des œuvres emblématiques du MoMA depuis son acquisition en 1949. L’exposition réunit pour la première fois les œuvres présentes dans L’Atelier rouge depuis qu’elles ont quitté l’atelier de Matisse à Issy-les-Moulineaux. Fondation Louis Vuitton Maison de l’Amérique Latine Julio Le Parc © Julio Le Parc Sous l’intitulé de Julio Le Parc, Dessins au téléphone ou pas, l’exposition met en lumière le travail de dessinateur de ce grand et prolifique artiste d’origine argentine, né en 1928 et naturalisé français depuis les années 1980 ; une pratique qu’il n’a jamais cessé d’explorer tout au long de sa carrière. L’exposition fera aussi l’objet de la révélation au public d’un grand mobile inédit créé spécialement pour l’occasion. Maison de l’Amérique Latine (mal217.org) Sobriété avec la Fondation Groupe EDF L’exposition «Demain est annulé…, de l’art et des regards sur la sobriété» propose d’explorer quelques-uns des chemins vers un monde durablement vivable. Ouverte à tout public, cette exposition inédite, conçue par un commissariat collectif, à la fois scientifique et artistique, se déploie sur les 550 m2 d’un espace rénové. Installations, photographies, vidéos, peintures, musique… 23 artistes offrent une déambulation onirique et parfois critique qui, loin de vouloir prescrire, donne matière à penser sur notre rapport à la sobriété. https://fondation.edf.com/evenements/demain-est-annule/ En région : Louvre-Lens Mondes souterrains L’exposition explore les représentations et la connaissance que l’Homme s’est construites de la vie sous terre, depuis les traces les plus reculées jusque dans notre époque actuelle. Dans un parcours où les œuvres antiques dialoguent avec les œuvres modernes contemporaines, l’exposition met en lumière toute l’ambivalence et la richesse de ces mondes. Le parcours de l’exposition progresse en suivant ce rapport aux abîmes, continuellement tiraillé entre « Thanatos » et « Eros » – la mort et la fertilité, l’obscurantisme et la créativité. Les expositions temporaires – Louvre-Lens (louvrelens.fr) Centre Pompidou-Metz Lacan, l’exposition. Quand l’art rencontre la psychanalyse Sous le commissariat de Marie-Laure Bernadac et Bernard Marcadé, l’exposition du Centre Pompidou-Metz est la première consacrée à Jacques Lacan. Plus de 40 ans après la mort du psychanalyste, il apparaît en effet essentiel d’envisager une exposition liée aux relations privilégiées de Lacan avec l’art, en mettant en résonance à la fois les œuvres qu’il a lui-même indexées, les artistes qui lui ont rendu hommage, ainsi que les œuvres modernes et contemporaines qui peuvent faire écho aux grandes articulations conceptuelles de sa pensée. Centre Pompidou Metz: Programmation (centrepompidou-metz.fr) Le monastère royal de Brou, H2M-Espace d’art contemporain (Bourg-en-Bresse) et le musée Thomas Henry (Cherbourg-en-Cotentin) organisent une exposition qui explore les modes de prédiction de l’avenir vus par des artistes. Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse (monastere-de-brou.fr) À l’international Année Ensor 2024 : Ostende, Anvers et Bruxelles… 2024 marque le 75ème anniversaire de la mort d’Ensor dans sa ville d’Ostende qui fête l’évènement avec une kyrielle de propositions notamment à la Maison Ensor (Ensor Huis) et au Mu.ZEE. Avec l’exposition « James Ensor et la nature morte en Belgique (1830 – 1930) » l’ambition est de renouveler le regard sur un volet important de la création du maître souvent occulté par les masques. Le parcours très dense, favorise des rapprochements inédits et des redécouvertes notamment d’artistes femmes. Gastronomie, concert, festival urbain complètement cette riche et inspirante programmation qui se prolonge à Anvers avec notamment une exposition très attendue au Fo.Mu sur Cindy Sherman et au MoMu avec « Mascarade, Maquillage & Ensor ». Ensor en Flandre | VISITFLANDERS https://www.ensor2024.be M HKA d’Anvers Jim Shaw Après l’exposition dont nous avait parlé Florence Bonnefous, fondatrice Air de Paris, sur Dorothy Iannone, le M HKA se penche sur l’un des artistes états-uniens les plus influents : Jim Shaw. Son langage visuel idiosyncrasique est truffé de références à la culture populaire états-unienne. Ces dernières années, Shaw s’est concentré plus que jamais auparavant sur les frictions entre les cadres de réflexion conservateurs et progressistes. Au travers d’œuvres récentes, The Ties That Bind met en lumière les motifs fondamentaux de la pratique de cet artiste culte à la renommée internationale. https://muhka.be/fr Nouveau Musée National de Monaco Pasolini à la Villa Sauber Angelo Novi, Pier Paolo Pasolini sur le tournage de Théorème, 1968. Cineteca di Bologna / Fondo Angelo Novi. Exposition Nouveau Musée National de Monaco Un demi-siècle après la mort de ce grand intellectuel, son influence s’exerce encore dans les différents champs qu’il a occupés : il est lu, cité, commenté, adapté, il inspire les créateurs d’aujourd’hui. S’il aimait se définir avant tout comme « écrivain », c’est à travers ses films qu’il a touché le grand public. Aussi le cinéma, qui a offert une caisse de résonance à ses idées politiques, tient-il une place centrale dans son œuvre. C’est à cet aspect, vu à travers le prisme de l’influence de l’art classique et contemporain sur l’esthétique de ses films, que s’intéresse particulièrement l’exposition « Pasolini en clair-obscur » présentée pendant tout le printemps-été 2024 à la Villa Sauber. Une publication autour de l’exposition paraîtra aux éditions Flammarion. Miquel Barceló et Francisco Tropa La Villa Paloma L’exposition de l’été 2024 à la Villa Paloma offre de revisiter – à travers une sélection d’une soixantaine d’œuvres (peintures, céramiques, broderies, travaux sur papier) – la production foisonnante de Miquel Barceló, artiste espagnol né en 1957 à Majorque, qui a placé la mer au coeur de son oeuvre. Une publication autour de l’exposition paraîtra aux éditions JBE Books Spécialement conçue pour la Villa Paloma et réunissant un ensemble inédit de sculptures, dessins, films et projections lumineuses. l’exposition Francisco Tropa, Paesine, tire son titre des pierres imagées (pietre paesine), dont les dessins d’origine géologique évoquent des paysages peints, à la lisière de la figuration et de l’abstraction. NMNM – Nouveau Musée National de Monaco Suréalisme au MCBA Lausanne, le grand jeu ! Première exposition thématique consacrée au Surréalisme au MCBA depuis 1987, ce projet transhistorique interroge l’actualité sans précédent de ce mouvement majeur de l’histoire de l’art, qui, jeune centenaire, ne semble pas avoir pris une ride. D’abord présent comme activité informelle qui cimente la sociabilité surréaliste, le jeu cristallise la naissance d’une pensée collective définie par un renversement des valeurs traditionnelles, la mise au banc des règles anciennes et l’invention de nouvelles manières de créer. L’exposition emprunte son titre à une revue publiée entre 1928 et 1930 par un jeune groupe d’artistes français dissident du surréalisme qui refuse avec véhémence de se rallier au mouvement d’André Breton. Ce conflit est symptomatique du mouvement, qui se diffracte et se reconfigure au gré des passions, des frictions, et des amitiés, faisant de chacun·e tour à tour un.e adept·e ou un·e rebelle. Musée cantonal des Beaux-Arts – Lausanne (mcba.ch) Pavillon Français 60ème Biennale de Venise confié à Julien Creuzet © Julien Creuzet Le comité de sélection a choisi à l’unanimité Julien Creuzet : « pour son travail, où la poésie infuse avec force et générosité une pluralité de pratiques : sculpture, texte, vidéo, musique, performance, jusqu’aux nouvelles technologies. Ces différents éléments composent des mondes immersifs et multi-sensoriels animés par des mémoires en murmures. Son travail singulier et son don pour les littératures orales se nourrissent de la créolisation en faisant se confronter une diversité de matériaux, d’histoires, de formes et de gestes. Julien Creuzet représentera la France à la 60ème Biennale di Venezia en 2024 | Institut français (institutfrancais.com) Punta Della Dogana – Pinault Collection, Venis Pierre Huyghe La Punta della Dogana invite Pierre Huyghe à concevoir une exposition inédite. Ses œuvres sont conçues comme des fictions spéculatives et se présentent souvent comme une continuité entre plusieurs formes d’intelligences qui apprennent, se modifient et évoluent au cours de l’exposition. Pour la Punta della Dogana, il réalise sa plus grande exposition à ce jour, en transformant le lieu en un environnement dynamique, un état transitoire dans lequel le temps et l’espace, comme tout ce qui y pénètre, visible ou invisible, font partie intégrante de la constitution des œuvres. Punta della Dogana | Palazzo Grassi – Punta della Dogana – Collection Pinault (pinaultcollection.com) Liste non exhaustive ! Marque-page0
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