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L'Ephéméride Née un 2 février : La photographe chilienne Paz Errázuriz La Rédaction2 février 2024 Partager Partager Temps de lecture estimé : < 1minEvelyn, série La Manzana de Adàn, tirage cibachrome, 1982-87 © Paz Errázuriz Si vous êtes né·e un 2 février, vous partagez votre date d’anniversaire avec la photographe chilienne Paz Errázuriz qui souffle cette année ses 80 bougies. Dans son travail, elle s’intéresse aux communautés marginalisées telles que les travailleurs du sexe ou encore les patients d’hôpitaux psychiatriques. La Maison de l’Amérique Latine a accueilli jusqu’au 24 janvier dernier, une importante rétrospective, la première organisée dans une institution parisienne et curatée par Béatrice Andrieux. Maison de l’Amérique latine217 Boulevard Saint-Germain, 75007 Paris ven08sep(sep 8)10 h 00 min2024mer24jan(jan 24)20 h 00 minPaz ErráruizHistoires inachevéesMaison de l’Amérique latine, 217 Boulevard Saint-Germain, 75007 Paris Détail de l'événementPour sa première exposition personnelle dans une institution parisienne, la grande photographe chilienne Paz Errázuriz, relativement peu montrée en France, présentera non moins de 120 tirages issus de 15 séries Détail de l'événement Pour sa première exposition personnelle dans une institution parisienne, la grande photographe chilienne Paz Errázuriz, relativement peu montrée en France, présentera non moins de 120 tirages issus de 15 séries dont trois inédites : Próceres (1988), Sepur Zarco (2020) et Ñuble (2019) ainsi que la série emblématique La Manzana de Adán réalisée entre 1982 et 1987. Elle regarde les invisibles et ceux qui vivent dans des mondes séparés, voire parallèles : circassiens, lutteurs, travestis et prostituées, vagabonds ou encore malades mentaux sont souvent photographiés dans des espaces confinés. Son travail au long cours lui permet de nouer des relations fortes avec ses modèles, femmes et hommes posent fièrement, parfois s’abandonnent, donnent accès à une part de leur intimité. D’une grande fidélité aux personnes photographiées, Paz Errázuriz dit souvent qu’elle a toujours du mal à clore une série. Les histoires, les vies photographiées restent pour elle « inachevées » dans le sens du temps qui passe. L’œuvre de Paz Errázuriz est marquée au fer par les années sombres du régime de Pinochet. Née en 1944 à Santiago du Chili, elle est institutrice avant de commencer sa carrière artistique en autodidacte dans les années 1970 : « Mes débuts de photographe professionnelle correspondent à ceux de la dictature. La photographie m’a permis de m’exprimer à ma façon et de participer à la résistance. C’est étrange de constater à quel point les périodes hostiles et dangereuses peuvent stimuler les artistes. Toute cette énergie créatrice s’exprime alors par la métaphore. C’était le cas au Chili, dans les années 1980.» Paz Errázuriz prend ses premières photographies durant la dictature de Pinochet (11 septembre 1973 – 11 mars 1990). Ses portraits en noir et blanc, d’une grande beauté formelle, parlent des diktats sociaux, de l’invisibilité de certains groupes, de la condition humaine, en dérangeant les conventions de représentations visuelles. Parcourant son pays depuis Santiago jusqu’en Patagonie, et l’explorant avec exhaustivité, elle dresse un état des lieux puissant de ceux que la société regarde différemment, à travers leurs histoires individuelles ou collectives. Récemment, elle a réalisé une impressionnante série de portraits des femmes de Sepur Zarco, localité du Guatemala, toutes victimes (survivantes) en 1982 de la répression sanglante du pouvoir militaire et des violences exercées sur elles Photo : Evelyn, série La Manzana de Adàn, tirage cibachrome,1982-87 DatesSeptembre 8 (Vendredi) 21 h 00 min - Janvier 24 (Mercredi) 7 h 00 min(GMT-11:00) LieuMaison de l’Amérique latine217 Boulevard Saint-Germain, 75007 Paris Maison de l’Amérique latine217 Boulevard Saint-Germain, 75007 ParisOuvert de 10h à 20h tous les jours, de 14h à 18h le samedi et fermé le dimanche Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
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