Camille Gajate, Fondatrice BZH Photo, est notre invitée de la semaine

Portrait d’enfance de Camille Gajate

Cette semaine, dans notre rubrique L’Invité·e, nous avons le plaisir d’accueillir Camille Gajate, fondatrice du festival BZH Photo. Si depuis 2020, elle est en charge de la coordination générale de la manifestation Photo Days, elle inaugure également chaque été, un festival en plein air sur le port de Loguivy-de-la-Mer. Une manifestation qui expose le fruit d’un travail réalisé en résidence sur le littoral breton par un photographe étranger. La sixième édition est inaugurée vendredi prochain et met à l’honneur le photographe et l’anthropologue califonien Daniel Jack Lyons. Sa série « Solus » est à voir jusqu’au 8 septembre prochain.

Archiviste de formation, j’ai appris la conservation des photographies et l’appréciation de leur valeur artistique au sein des archives muséales puis de collections privées contemporaines. Dans l’envie de diffuser les fonds photographiques, je me suis orientée vers le commissariat d’exposition.
Dès l’obtention de mon diplôme, la volonté de mieux connaître la scène photographique contemporaine m’a amenée à travailler notamment pour le festival Kyotographie, les foires Paris Photo et Photo Doc, et la Fondation MRO à Arles en tant que chargée des expositions. Depuis 2020, j’accompagne Emmanuelle de l’Ecotais à la réalisation du festival parisien Photo Days en tant que coordinatrice générale, chargée de la communication et des relations avec les galeries, les institutions, les lieux privés et partenaires.
En Bretagne, j’ai fondé et dirige le festival annuel BZH PHOTO. En invitant en résidence un photographe d’un pays différent chaque année, nous accompagnons les échanges interculturels et la création d’un corpus photographique sur le littoral breton. Après notre première rétrospective l’été dernier à Paris, nous inaugurons ce vendredi la sixième édition sur le port de Loguivy-de-la-Mer.

https://bzhphoto.fr/

Le portrait chinois de Camille Gajate

Si j’étais une œuvre d’art : Bleu 2 de Joan Miró, pour l’apaisement.
Si j’étais un musée ou une galerie : Teshima Art Museum, pour une respiration.
Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): Giovanni Anselmo, pour sa délicatesse.
Si j’étais un livre : un album-souvenir de Ueno Hikoma (1838-1904).
Si j’étais un film :  The Boat that Rocked , pour son énergie.
Si j’étais un morceau de musique : Prickly Pear de Portico Quartet, pour ses étincelles.
Si j’étais une photo accrochée sur un mur : les verres d’Albert Renger-Patzsch, pour sa lumière.
Si j’étais une citation :  « No hay mal que por bien no venga » pour mes espagnol.e.s.
Si j’étais un sentiment : l’enthousiasme.
Si j’étais un objet : ma paire de lunettes, pour ma vue 😉
Si j’étais une expo : solo show de Olafur Eliasson au Museo d’Arte Contemporanea di Rivoli en 2022, pour son univers.
Si j’étais un lieu d’inspiration : l’horizon à toute heure.
Si j’étais un breuvage : un café con hielo.
Si j’étais une héroïne : Fio, de Miyazaki.
Si j’étais un vêtement : une combi en lin.

CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉE

• Carte blanche à Camille Gajate : BZH PHOTO, un échange interculturel (mardi 25 juin 2024)
• Carte blanche à Camille Gajate : la nouvelle édition de BZH PHOTO présente Daniel Jack LYONS (mercredi 26 juin 2024)
• Que deviennent les photographes venus à BZH PHOTO ? (jeudi 27 juin 2024)
• Carte blanche à Camille Gajate : 3 artistes à suivre (vendredi 28 juin 2024)

INFORMATIONS PRATIQUES