Carte blanche à Lydie Marchi : Un livre, le photo-poche n° 176, Stéphane Duroy

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Pour sa seconde carte blanche, notre dernière invitée de la saison, Lydie Marchi, nouvelle directrice du Centre d’art et photo de Lectoure, partage avec nous son dernier coup de cœur pour la sortie de l’un des derniers nés de la collection Photo Poche, consacré au travail du photographe français, Stéphane Duroy. Une monographie en petit format qui rend hommage à son œuvre engagée et humaniste. Ce Photo Poche porte le numéro 176.

Les photo-poche, c’est terrible, on a envie de tous les avoir.

La nouvelle maquette de cette collection est tout aussi addictive que la maquette historique.

Je me souviens de mon premier photo-poche acheté, lors d’un voyage scolaire à Paris. A Beaubourg. C’était celui sur Doisneau, le numéro 5 de la collection. Je l’ai toujours, évidemment.
La couleur rose de la jaquette choisie pour le photo-poche dédié à Stéphane Duroy est particulièrement juste.

Ce visage d’enfant en-dessous, qui place le médium photographique au centre du sujet et qui fait oublier tout ce qu’il y a autour, le rose et même le nom du photographe placé en dessous.

Les yeux de cet enfant plantés dans les nôtres.

Cwmbach, pays de Galles, 1979. © Stéphane Duroy / VU’ / Photo Poche Actes Sud

Dublin, 1981. © Stéphane Duroy / VU’ / Photo Poche Actes Sud

Stéphane Duroy, c’est un photographe qui n’est pas assez montré en France. Son approche de la photographie est engagée et engageante. Engageante parce que ses photographies emmènent nos regards à réfléchir. A interroger la condition humaine. A ne pas rester statique. Parce que ses photographies sont témoins de situations politiques, économiques et sociales. Et demeure poétiques. Jamais complaisantes mais toujours touchantes et dans une certaine tradition de la photographie humaniste.

Ce livre, je le feuillette, encore et encore.

Bientôt, je le connaitrais par coeur.