Guillaume Herbaut, nommé lauréat du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière – Académie des beaux-arts 6 jours ago
Interview Gabriele Schor, directrice fondatrice de la VERBUND Collection et commissaire de « Cindy Sherman – Early Works 1975 – 1980 » au FOMU (Anvers) 6 jours ago
Grand Paris : Komunuma, Niko Project, tour des galeries et Magasins Généraux, Pantin « Grande Ville » 2 jours ago
Interview Gabriele Schor, directrice fondatrice de la VERBUND Collection et commissaire de « Cindy Sherman – Early Works 1975 – 1980 » au FOMU (Anvers) 6 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsPour sa quatrième et dernière carte blanche, notre dernière invitée de la saison, Lydie Marchi, nouvelle directrice du Centre d’art et photo de Lectoure, nous partage l’un de ses photographes coups de cœur qui est actuellement lis à l’honneur à la Maison Européenne de la Photographie pour sa première grande rétrospective institutionnelle parisienne avec « Les belles images ». On pourra d’ailleurs découvrir son travail à l’occasion de la 23ème édition de L’été photographique de Lectoure aux côtés de 13 autres artistes photographes. Un événement qui ouvrira ses portes le 20 juillet prochain ! Ce coup de coeur est une impatience ! A savoir la découverte de l’exposition ‘Les belles images’ de Thomas Mailaender à la MEP. From the series « Gone Fishing », 2016© Thomas Mailaender From the series « Lava », 2015-2022© Thomas Mailaender Nous sommes en préparation de la 35ème édition de L’été photographique de Lectoure et je n’ai pas réussi à dégager du temps pour aller voir cette exposition. Or, je suis fan… et j’ai hâte. J’aime la manière dont Thomas Mailaender aborde le médium photographie. Cette façon qu’il a de le penser en allant puiser à ses sources et de s’en amuser. From the series « Illustrated People »,2013© Thomas Mailaender From the series « Les Belles Images »,2010-2024© Thomas Mailaender J’aime les images qu’il imagine et produit. Cet humour qui va puiser dans ce qu’est notre société. Cette société dont il se moque et critique mais avec désinvolture. J’aime cette manière qu’il a de s’enthousiasmer quand ça va être beau. Et ça va être beau. Et marrant aussi. J’aime le côté photographie augmentée que propose chacune des expositions de Thomas Mailaender. Ces collections dingue d’objets. Ces bricolages. J’aime l’idée qu’il outrepasse les frontières des médiums et qu’il décoiffe un peu (beaucoup ?) la MEP. Et la photographie. From the series « Extreme Tourism », 2011© Thomas Mailaender J’aime l’idée de savoir déjà que je vais aimer cette exposition … Nota bene 1 : et comme je suis vraiment fan de Thomas Mailaender, je l’ai invité à l’occasion de la prochaine édition de L’été photographique de Lectoure ! Ça va décoiffer aussi. INFORMATIONS PRATIQUES La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris mer12jui(jui 12)11 h 00 mindim29sep(sep 29)20 h 00 minThomas MailaenderLes Belles ImagesLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementLa MEP invite l’artiste français Thomas Mailaender à investir ses espaces pour une Carte Blanche qui pousse le champ des expérimentations photographiques. Située au croisement de plusieurs disciplines, la pratique artistique Détail de l'événement La MEP invite l’artiste français Thomas Mailaender à investir ses espaces pour une Carte Blanche qui pousse le champ des expérimentations photographiques. Située au croisement de plusieurs disciplines, la pratique artistique de Thomas Mailaender interroge le rôle et la fonction première de l’image par une approche protéiforme de la photographie. Artiste multimédia basé à Marseille, Mailaender poursuit de nombreuses recherches visuelles par l’utilisation de différentes techniques photographiques mais aussi par l’ajout de matériaux singuliers réinvestis dans un contexte muséal. Ses installations, souvent monumentales, questionnent la place de l’image et sa matérialité dans nos sociétés par l’incorporation de photographies trouvées sur internet mais aussi dans des brocantes et des marchés aux puces. Collectionneur invétéré d’images anonymes, Thomas Mailaender a rassemblé un corpus de plus de 11 000 documents dans une importante collection intitulée « The Fun Archive », dont une partie sera présentée. Explorant les archives du numérique, l’artiste y déniche des images vernaculaires, souvent insolites, qui mettent en exergue l’absurdité des comportements humains. Symptomatiques de nos sociétés ultra-connectées, les sujets explorés par l’artiste questionnent leur rôle et leur fonction première de l’image en tant qu’objet institutionnel et sa réappropriation à des fins artistiques. Cette Carte Blanche se présentera sous la forme d’un laboratoire photographique expérimental en évolution constante où la richesse des propositions visuelles questionnera notre rapport aux images et ses conséquences quotidiennes. Évoluant au gré des propositions de l’artiste, l’exposition remettra au centre de ses préoccupations le processus créatif et sa légitimation en tant que tel. S’éloignant du cadre traditionnel d’une monstration plastique et visuelle, l’exposition Les Belles Images donnera lieu à un grand remue-ménage dans les espaces de la MEP. L’exposition réunira un vaste ensemble d’anciennes et de nouvelles pièces spécialement conçues pour l’occasion, telles que « Fail Anthology », « Extreme Retouch » ou encore « Chemical Room », une installation immersive pensée comme une exploration du support photographique. Le parcours, étendu sur les deux étages des Galeries, présentera entre autres « Les Belles Images », série éponyme, dans laquelle l’artiste réinvestit des photographies provenant d’agences de presse, mais également les séries majeures « Extreme Tourism », « Gone Fishing », ou d’autres, comme « Illustrated People ». Enfin, la série « Life and Adventures of a Silver Woman on Planet Earth » revient sur la vie et l’engagement de Rosemary Jacobs, une militante américaine victime des ravages du nitrate d’argent, qui a utilisé la photographie pour documenter son histoire et dénoncer l’utilisation de ce composé chimique à des fins médicales. Thomas Mailaender est né à Marseille en 1979. Il a étudié aux Arts Décoratifs de Paris puis à la Villa Arson de Nice. Il vit et travaille entre Marseille et Paris et est représenté par la galerie Michael Hoppen à Londres. Connu pour son utilisation d’un large éventail de techniques, il emploie divers matériaux, se réappropriant des images provenant d’Internet ou issues de ses propres archives. Collectionneur obsessionnel et passionné par les installations immersives, Thomas Mailaender met son ingéniosité au service de sa capacité à concevoir des expositions créatives toujours teintées d’humour et d’originalité. Le travail de Thomas Mailaender a été exposé dans de nombreuses institutions françaises et internationales et présenté au sein d’expositions collectives telles que Do Disturb (Palais de Tokyo, Paris, 2017), Iconoclasts: Art Out of the Mainstream (Saatchi Gallery, Londres, 2017-2018), Performing for the Camera (Tate Modern, 2016), From Here On (Rencontres d’Arles, 2011), Back to the Future show (FOAM, Amsterdam, 2018), Don’t! Photography and Art of Mistakes (SFMOMA, 2019) ou encore lors d’une installation déambulatoire de The Fun Archeology (MUCEM, 2021). Sa première rétrospective européenne, The Fun Archive, est organisée au NRW Forum de Düsseldorf en 2017, deux autres expositions personnelles suivront, Ultraviolets à la Chambre, Strasbourg en 2022 puis, Lumière Passion au Centre Photographique Marseille en 2022. Les œuvres de Thomas Mailaender sont conservées dans des institutions du monde entier, notamment au Musée National de l’Histoire de l’Immigration à Paris, au Fonds national d’art contemporain à Paris, au Musée régional d’art contemporain Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, Sérignan ou encore au MONA, en Tasmanie. Thomas Mailaender a également publié de nombreux livres d’artistes et a bénéficié de plusieurs résidences, notamment à la Société Française de Photographie (2013), à l’Archive of Modern Conflict (2014), ou encore au LVMH Métiers d’Art (2018). En qualité de curateur, il a signé les expositions Hara Kiri (Rencontres d’Arles 2016) et Photo Pleasure Palace avec Erik Kessels (Unseen, Amsterdam, 2017). En 2015, il a reçu le prix du livre photo de l’année lors de l’édition 2015 des Aperture Foundation PhotoBook Awards. DatesJuin 12 (Mercredi) 22 h 00 min - Septembre 29 (Dimanche) 7 h 00 min(GMT-11:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € Get Directions CalendrierGoogleCal Centre d’art et de photographie de LectoureMaison de Saint-Louis, 8 cours Gambetta, 32700 Lectoure sam20jul(jul 20)15 h 00 mindim29sep(sep 29)19 h 00 minL’Été photographique de Lectoure 2024Terra nostraCentre d’art et de photographie de Lectoure, Maison de Saint-Louis, 8 cours Gambetta, 32700 Lectoure Détail de l'événementL’été photographique de Lectoure est une histoire réécrite chaque année depuis 1990 par une exploration de sites patrimoniaux publics et privés évoquant le riche passé de la ville et par Détail de l'événement L’été photographique de Lectoure est une histoire réécrite chaque année depuis 1990 par une exploration de sites patrimoniaux publics et privés évoquant le riche passé de la ville et par une déambulation à la rencontre d’œuvres contemporaines. Programmation riche et conviviale, aux partenariats nombreux, éclectiques, toujours surprenants et innovants, L’été photographique de Lectoure est plus que jamais aux côtés d’une photographie plurielle, innovante, politique et poétique. Intitulée Terra Nostra, cette nouvelle édition est une invitation à la découverte de sept expositions explorant différents points de vue des relations entre nos vies quotidiennes et la planète Terre. Sont invoqués au fil des expositions l’importance des éléments naturels que sont l’eau et la terre nourricière dans ces liens que l’être humain se doit de redéfinir avec son environnement. À l’aune des bouleversements écologiques et sociétaux, Terra Nostra permet de découvrir ou re-découvrir la richesse des terres que nous foulons à travers une réalité poétisée, voire même parfois transformée. Une réalité où sont convoqués mythes, légendes, traditions et collections d’hier ou d’aujourd’hui, que ce soit par les techniques vernaculaires au service d’une photographie qui s’en trouve métamorphosée ou par les projets développés par les artistes invités. La photographie est ici un moyen d’aller à la rencontre d’autres réalités fixant une certaine forme de beauté racontant des histoires non pas avec des mots mais avec des images. Images qui sont finalement une forme de célébration du vivant et une ode à la déesse de la terre, Gaïa. Un focus particulier sur la jeune génération de photographes plasticiens corses a été imaginée avec la complicité de la commissaire d’exposition indépendante et critique d’art Madeleine Filippi. Le projet artistique développé durant L’été photographique de Lectoure trouve écho dans la démarche d’éco-responsabilité et de transition écologique développée depuis début 2024 par le Centre d’art et de photographie. Nous repensons notre fonctionnement, afin de limiter nos impacts négatifs sur l’environnement et à renforcer nos impacts positifs sur la société. Nous croyons fermement que cette démarche rejoint le projet artistique du Centre d’art et de photographie et forme avec ce dernier un ensemble. Il ne nous semble pas cohérent de défendre une programmation célébrant le vivant si nous ne nous engageons pas, jour après jour, dans une réelle démarche d’éco-responsabilité. En inscrivant à la fois notre programmation artistique et nos actions au cœur des préoccupations actuelles, il nous semble que nous faisons société. Lydie Marchi Commissaire générale, directrice du Centre d’art et de photographie de Lectoure – CACIN ARTISTES : Juliette Agnel • Driss Aroussi • Sébastien Arrighi • Esmeralda Da Costa • Lea Eouzan-Pieri • Yoann Giovannoni • Yan Leandri • Les ÉpouxP • Kahn & Selesnick • Elaine Ling • Thomas Mailaender • Mattea Riu • Lou Sémété Jours et horaires d’ouverture Du 20 juillet au 29 septembre 2024 Fermeture de la halle aux grains le 1er septembre Du lundi au jeudi de 15h à 19h. Du vendredi au dimanche, de 10h à 13h et de 15h à 19h. Ouverture exceptionnelle le 15 août, de 10h à 13h et de 15h à 19h. Fermeture les lundis et mardis en septembre. Week-end d’inauguration Le samedi 20 juillet Horaires d’ouverture exceptionnels, de 14h30 à 19h30. – Parcours de visite dans les expositions : 15h30 au départ du Centre d’art et de photographie de Lectoure. – Vernissage en présence des artistes et des commissaires : 20h sur le parvis de la halle au grains, suivi de DJ sets avec Machine Sauvage, bar et foodtrucks sur place. Le dimanche 21 juillet Horaires d’ouverture exceptionnels, de 15h-19h. Brunch dans le jardin du Centre d’art et de photographie de Lectoure, 11h sur invitation. Fermeture exceptionnelle le lundi 22 juillet. Pass 6 euros. Gratuité : lectourois·es ; adhérent·es ; journalistes ; moins de 18 ans ; demandeur·ses d’emploi et bénéficiaires du RSA ; étudiant·es en art et médiation ; personnes à mobilité réduite, cartes ICOM, AICA et C-E-A. Photo ouverture : Elaine Ling, Adandoned, Namib Desert, 2016 © Elaine Ling – Courtoisie galerie Vu’, Paris DatesJuillet 20 (Samedi) 2 h 00 min - Septembre 29 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuCentre d’art et de photographie de LectoureMaison de Saint-Louis, 8 cours Gambetta, 32700 Lectoure Centre d’art et de photographie de LectoureMaison de Saint-Louis, 8 cours Gambetta, 32700 LectoureDurant les expositions (d’octobre à juin) : du mercredi à dimanche, de 14h à 18h | Durant les résidences (d’octobre à juin) : du mercredi au vendredi, de 14h à 18h. Durant l’Été photographique : tous les jours de 14h à 19h Get Directions CalendrierGoogleCal Favori0
Photo Levant, hommage au photographe Matthieu Chazal Cette semaine, dans notre rubrique dédiée aux photographes, nous avons souhaité rendre hommage au photographe Matthieu Chazal disparu le 21 septembre dernier ...
L'Invité·e Carte blanche à Christophe Calais : le scénographe Robert Hyde, PhotoEllipse Pour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invité de la semaine, le responsable éditorial des projets spéciaux photos de l’AFP, Christophe ...
Actu Art Contemporain Grand Paris : Komunuma, Niko Project, tour des galeries et Magasins Généraux, Pantin « Grande Ville » L’écosystème Komunuma (Romainville) s’agrandit avec la galerie russe Nika Project Space tandis que la Fondation Fiminco fête La Saison de la Lituanie ...
L'Invité·e Christophe Calais, responsable éditorial des projets spéciaux photos de l’AFP, est notre invité
Guillaume Herbaut, nommé lauréat du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière – Académie des beaux-arts 6 jours ago
Interview Gabriele Schor, directrice fondatrice de la VERBUND Collection et commissaire de « Cindy Sherman – Early Works 1975 – 1980 » au FOMU (Anvers) 6 jours ago
Grand Paris : Komunuma, Niko Project, tour des galeries et Magasins Généraux, Pantin « Grande Ville » 2 jours ago
Interview Gabriele Schor, directrice fondatrice de la VERBUND Collection et commissaire de « Cindy Sherman – Early Works 1975 – 1980 » au FOMU (Anvers) 6 jours ago