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Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsÀ l’heure où l’exposition du précédent lauréat, Olivier Jobard, s’apprête à ouvrir ses portes au public, l’Académie des beaux-arts vient d’annoncer le nom du photographe qui remporte cette 15ème édition du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière. C’est donc le photojournaliste français, représenté par l’agence VU’, Guillaume Herbaut qui se voit remettre une dotation de 30.000€ pour son projet « Ukraine, les blessures invisibles« . Le jury a également salué la qualité des projets finalistes de Pierre Faure, Véronique de Viguerie et Sophie Zénon. Portrait de Guillaume Herbaut © Richard Dumas / VU Ukraine, les blessures invisibles (extraits du projet) « Depuis plus de deux ans, l’Ukraine est plongée dans une guerre intense, la plus grave en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Quatre-vingt pour cent de la population ukrainienne a vu un proche blessé ou tué et près de 10 millions de personnes ont perdu leurs maisons. Les Russes ont commis des massacres et des viols dans les territoires occupés, et ont enlevé des enfants à leurs parents. Anxiété, stress, tension, problèmes de sommeil et d’alimentation, irritabilité, colère, inquiétude constante et épuisement : plus de cinquante pour cent de la population ukrainienne souffre au moins de l’un de ces symptômes. La santé mentale de la population est devenue un enjeu majeur. Ukraine, Donbass, Avdiivka, 15 novembre 2021, 1ère ligne de front sur les positions militaires de l’armée ukrainienne à Promzona dans la ville d’Avdiivka. © Guillaume Herbaut / Agence VU Dnipro. Ukraine. 3 juillet 2023. Natalia, 49 ans, est réfugiée dans une maison à Dnipro, où elle occupe une pièce avec sa mère handicapée. Elle a fui les bombardements russes sur la ville de Marïnka, dans l’oblast de Donetsk, en avril 2022. Elle vivait dans une maison, aujourd’hui totalement détruite, au 148, rue des héros de Tchernobyl à Marïnka. © Guillaume Herbaut / Agence VU Ce projet a pour but de montrer les blessures invisibles et profondes que l’agression russe engendre. Il se répartira en trois parties. Les soldats : épuisés physiquement et mentalement, certains ont vu des horreurs que la plupart des civils ne connaîtront jamais. À leur retour après de longs mois au front, ils ressentent un sentiment d’inutilité et une incompréhension. Des centres de thérapie, comme celui de Pavlivka installé à Kyiv, aident les militaires à soigner leurs troubles psychologiques. Les civils : dans les territoires qui ont été occupés par les Russes, puis libérés, les dégâts psychologiques sont immenses. Il y a d’une part celles et ceux qui ont subi les violences de l’armée occupante, qui ont été blessés par la guerre ou qui vivent avec le deuil d’un être cher et la peur constante des bombardements. Des cellules psychologiques sillonnent les campagnes pour rentrer en contact avec les habitants des endroits reculés. La jeunesse : dès 2014, les régions de l’est de l’Ukraine ont été affectées par la guerre. Une génération entière n’a jamais connu la paix. Dans certaines villes comme Dnipro et Kharkiv, les écoles sont devenues souterraines. Comment cette jeunesse, après les années de la pandémie de Covid-19 puis celles de la guerre, peut-elle se reconstruire moralement ? » Guillaume Herbaut Oblast de Donetsk. Ukraine. 14 juillet 2023. Centre de stabilisation médicale de la 80ème et 3ème brigade d’assaut de l’armée ukrainienne sur la ligne de front de Bakhmout. Des soldats reçoivent des soins après avoir subi les effets de souffle (blast) durant un bombardement. © Guillaume Herbaut / Agence VU Guillaume Herbaut est né en 1970. Il vit et travaille à Paris. En parallèle de commandes pour la presse, son travail documentaire le conduit dans des lieux chargés d’histoire dont il interroge les symboles et la mémoire afin d’en révéler les drames invisibles : Tchernobyl, Auschwitz, Nagasaki et plus récemment l’Ukraine. Il a reçu plusieurs récompenses, dont trois World Press, un Visa d’or, le prix Niépce 2011 et, en 2016, le prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre, catégorie web journalisme, pour son carnet de route en Ukraine produit par Arte Info. La même année, il publie 7/7, l’ombre des vivants aux éditions de La Martinière. Son livre Ukraine, Terre désirée, paru aux éditions Textuel en 2022, retrace les origines du conflit à travers vingt ans de reportage. Ses photographies ont été exposées au Jeu de Paume, à la Maison rouge, à la Grande Arche du Photojournalisme ainsi que dans de nombreux festivals. Guillaume Herbaut est représenté par l’Agence VU. Le jury était présidé par Laurent Petitgirard, secrétaire perpétuel de l’Académie des beaux-arts et composé de : Yann Arthus-Bertrand, Valérie Belin, Erik Desmazières, Jean Gaumy, Françoise Huguier, Dominique Issermann, membres de l’Académie, de François d’Orcival, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, de Sylvie Hugues et Éric Karsenty, correspondants de la section de photographie de l’Académie, et de Pierre Hanotaux, représentant du mécène. Il était assisté de deux rapporteurs : Maud Prangey et Yannick Le Guillanton, consultants en photographie. Guillaume Herbaut succède donc à Olivier Jobard, dont l’exposition « Notre famille afghane, souvenirs d’une vie envolée » est visible du 10 octobre au 27 novembre prochain, dans le cadre de la 13ème édition du festival PhotoSaintGermain. Le projet du lauréat 2024 sera présenté à l’Institut de France en 2026. INFORMATIONS PRATIQUES Académie des beaux-arts - Institut de France23, quai de Conti – 75006 Paris jeu10oct(oct 10)11 h 00 minmer27nov(nov 27)18 h 00 minOlivier JobardNotre famille afghane, souvenirs d’une vie envoléeAcadémie des beaux-arts - Institut de France, 23, quai de Conti – 75006 Paris Détail de l'événementL’Académie des beaux-arts accueillera, du 10 octobre au 27 novembre 2024, l’exposition Notre famille afghane, souvenirs d’une vie envolée d’Olivier Jobard, lauréat en 2022 du Prix de Photographie Marc Ladreit Détail de l'événement L’Académie des beaux-arts accueillera, du 10 octobre au 27 novembre 2024, l’exposition Notre famille afghane, souvenirs d’une vie envolée d’Olivier Jobard, lauréat en 2022 du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière – Académie des beaux-arts. Olivier Jobard photographie l’Afghanistan depuis trois décennies et étudie les questions liées à l’exil depuis plus de vingt ans en s’attachant, selon ses termes, à « individualiser la migration ». Grâce à ce prix, il travaille depuis deux ans au projet Notre famille afghane, souvenirs d’une vie envolée qui lui a permis de franchir la frontière de l’intime. Olivier Jobard a suivi pendant dix ans l’exil de Ghorban, jeune Afghan qui a fui son pays pour rejoindre la France en 2010. Il a retrouvé ses quatre frères et soeurs Aziza, Sima, Mehrab et Sohrab, rapatriés en France au moment de la prise de pouvoir des Talibans à l’été 2021. Notre famille afghane, souvenirs d’une vie envolée retrace le déracinement de la fratrie Jafari. Cette exposition témoignera des souvenirs de leur terre natale et de leur nouvelle vie en France au contact notamment des fils du photographe, Elias et Léon, et présentera les traces de leur passé dans ce nouvel Afghanistan aux mains des Talibans. Elle offrira également un éclairage sur les sentiments de perte et de déracinement liés à cet exil. « Autant d’images personnelles qui nous donnent à voir, de manière sensible, l’histoire de sa propre famille qui devient aussi un peu la nôtre. » Eric Karsenty, commissaire de l’exposition et correspondant de l’Académie des beaux-arts Olivier Jobard est né en 1970 à Paris. À 20 ans, il intègre l’école Louis Lumière et l’agence Sipa Press. Il y passe deux décennies à couvrir l’actualité pour la presse magazine. En 2000, il se rend à Sangatte où il rencontre des exilés afghans, tchétchènes, irakiens, bosniaques… tous fuyant des guerres qu’il avait couvertes comme photojournaliste.De leurs échanges dans ce dernier caravansérail est née l’envie d’étudier les questions migratoires. Il prend la route clandestine en 2004 avec Kingsley depuis le Cameroun, en 2011 depuis la Tunisie avec Slah ou encore en 2013 depuis l’Afghanistan avec Rohani. Il reste profondément attaché à l’Afghanistan. Dès 1999, il se rend dans la vallée du Panjshir à la rencontre du Commandant Massoud, puis dans l’Ouest afghan sous le premier régime des Talibans. En 2010, il rencontre Ghorban, un clandestin afghan âgé de 13 ans dans une rue de Paris et entreprend alors de documenter son intégration française. Olivier Jobard qui évolue de la photographie à la vidéo, raconte son histoire avec l’exposition Né un jour qui n’existe pas et le film Coeur de pierre. Dans son travail documentaire, son principal allié est le temps : « je reste avec les gens aussi longtemps qu’ils veulent de moi, pour créer une relation de confiance qui dépasse le cadre de mon travail. » Olivier Jobard est aujourd’hui membre de l’agence MYOP. Photo : Olivier Jobard / MYOP / Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière – Académie des beaux-arts Dates10 Octobre 2024 11 h 00 min - 27 Novembre 2024 18 h 00 min(GMT-11:00) LieuAcadémie des beaux-arts - Institut de France23, quai de Conti – 75006 ParisOther Events Académie des beaux-arts - Institut de France23, quai de Conti – 75006 ParisExposition ouverte du mardi au dimanche de 11 heures à 18 heures - Entrée libre Académie des beaux-arts - Institut de France Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page1
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