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Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsPortrait d’enfance, Christophe Calais (12 ans) Cette semaine, nous accueillons le responsable éditorial des projets spéciaux photos de l’une des plus grande agence au monde, l’AFP. Après avoir été le rédacteur en chef de l’agence Magnum, cet ancien photojournaliste Christophe Calais a rejoint en 2021, l’Agence France Presse riche d’un fonds d’archives de plus de 20 millions de photographies. L’AFP a inauguré le 12 septembre dernier, sa galerie photo dont la première exposition est consacrée au 80 ans de la Libération. Christophe Calais nous accompagnera toute la semaine à travers ses cartes blanches éditoriales. Né en 1969, Christophe Calais a consacré la majeure partie de son travail photographique au Rwanda. Il a publié trois livres sur le génocide des Tutsis et ses séquelles : Le cri des morts, le silence des vivants (1998); Rwanda, le pays hanté (2006) et Un destin rwandais (2014). Emmanuel Murangira, gardien du mémorial de Murambi, photographié en mai 1998 à l’âge de 40ans. Aujourd’hui décédé. Photo : Christophe Calais in Le silence des vivants. Thérèse, 20 ans, Alphonsine, 23 ans et Valentine, 19 ans, rescapées du génocide. Photographiées à Kigali en mai 1998. Photo : Christophe Calais in Le silence des vivants. Jean-Pierre, 14 ans, Jean-Paul, 12 ans, Jean-Bosco, 10 ans, Apollinaire 8 ans et leur cousine Nadine, 13 ans, famille d’enfants orphelins dans le quartier de Kanombe à Kigali. Photographiés en 1998. Photo : Christophe Calais in Le silence des vivants. Mémorial de Murambi, 1998. Photo : Christophe Calais in Le cri des morts. Mémorial de Murambi, 1998. Photo : Christophe Calais in Le cri des morts. Sur la route de Rwamiko, avril 2004. Photo : Christophe Calais in Le pays hanté. Sur la route de Kigali, avril 2004. Photo : Christophe Calais in Le pays hanté. Sur la route de Rulindo, avril 2004. Photo : Christophe Calais in Le pays hanté. Après 25 années à couvrir l’actualité internationale pour la presse, en 2016, il range ses boitiers pour assurer la rédaction en chef de l’agence Magnum Photos à Paris. Il y coordonne plusieurs projets de groupe et accompagne les membres de l’agence dans leurs projets éditoriaux et personnels. Depuis 2021, il est responsable éditorial des Projets spéciaux Photo de l’Agence France-Presse. Au sein de l’AFP, il explore notamment un fonds d’archives riche de 20 millions de photographies, 6 millions de documents argentiques et 350 000 plaques de verre. Cette exploration a donné lieu à trois ventes aux enchères, à la publication de l’ouvrage « AFP, une épopée photo. Un journal sensible de l’histoire à travers 120 ans d’archives argentiques. », aux éditions Fisheye, et à l’ouverture de la galerie AFP. Inauguration de la Galerie AFP Pour la première exposition de la galerie AFP, « Paris 1944, une semaine en août ». Christophe Calais a construit un dialogue entre les photographies de la Libération de Paris réalisés par les reporters de l’AFP, sur plaques de verre, et les images prises par des Parisiens amateurs à qui l’occupant allemand avait interdit la pratique de la photographie en extérieur dès septembre 1940. Et si vous vous demandez pourquoi les photographes de l’AFP travaillaient sur plaques de verre alors que les films argentiques étaient déjà généralisés ? Pour gagner du temps en n’ayant pas à attendre la fin d’un rouleau de 36 vues pour pouvoir développer ! Ils développaient plaque par plaque pour pouvoir alimenter le plus rapidement possible les journaux de la presse libre… https://www.afp.com/fr Le portrait chinois de Christophe Calais Si j’étais une œuvre d’art : Un film de Michelangelo Antonioni. Si j’étais un musée ou une galerie : Le musée de la vie romantique, dans le 9ème arrondissement de Paris. Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): Un trompettiste de jazz. Si j’étais un livre : Inconnu à cette adresse de Kressmann Taylor. Si j’étais un film : The passenger de Michelangelo Antonioni ex-aequo avec Le regard d’Ulysse de Théo Angelopoulos. Si j’étais un morceau de musique : So What de Miles Davis. Si j’étais une photo accrochée sur un mur : Une photo de Susan Meiselas : « Muchachos await counterattack by the National Guard, Matagalpa, Nicaragua, August 1978 » (voir l’image). Si j’étais une citation : « Ferme les yeux et tu verras » Joseph Joubert, essayiste (1754-1824). Si j’étais un sentiment : L’Amour. Si j’étais un objet : Un livre de photographies. Si j’étais une expo : Richard Avedon. Photographies 1946-2004, au Jeu de Paume en 2008. Si j’étais un lieu d’inspiration : N’importe quelle rue de n’importe quelle ville. Si j’étais un breuvage : Un rhum agricole martiniquais, le Neysson. Si j’étais un héros : Charlie Marlow dans Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad. Si j’étais un vêtement : Une paire de jeans. CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉ • Carte blanche à Christophe Calais : La photojournaliste Olympia de Maismont (mardi 8 octobre 2024) • Carte blanche à Christophe Calais : Hommage au photographe Michel Laurent (mercredi 9 octobre 2024) • Carte blanche à Christophe Calais : Bastien Forato, Collapse Books (jeudi 10 octobre 2024) • Carte blanche à Christophe Calais : le scénographe Robert Hyde, PhotoEllipse (vendredi 11 octobre 2024) INFORMATIONS PRATIQUES Galerie AFP9, place de la Bourse 75002 Paris jeu12sep(sep 12)11 h 00 minsam09nov(nov 9)18 h 00 minParis 1944, une semaine en aoûtGalerie AFP, 9, place de la Bourse 75002 Paris Détail de l'événementPhoto : Un soldat allemand gît sur le sol au pied d’un half-track de la 2ème DB en position rue Daunou, dans le 2ème arrondissement de Paris, le 25 août Détail de l'événement Photo : Un soldat allemand gît sur le sol au pied d’un half-track de la 2ème DB en position rue Daunou, dans le 2ème arrondissement de Paris, le 25 août 1944 (Photo AFP) La Galerie AFP, installée au sein même de la célèbre agence de presse, au 9 place de la Bourse, présentera des expositions gratuites trois fois par an, avec pour ambition d’offrir au public des évènements de qualité muséale. Avec Paris 1944, une semaine en août, l’AFP propose un dialogue entre les photographies des professionnels de l’Agence, tirées de son fonds d’archives exceptionnel, et des images amateurs prises par des Parisiens lors de la libération de la capitale, issues de la collection Fournier-Eymard. Deux approches qui se conjuguent pour « archiver le réel » avec une valeur émotionnelle intense, « permettant au spectateur de s’approprier l’histoire », souligne l’historien de la photographie Gilles Mora qui signe la préface du catalogue de l’exposition. La libération de Paris a été l’un des évènements de la Seconde guerre mondiale les mieux couverts en images. Les professionnels, correspondants de guerre ou photographes d’agence, se sont engagés nombreux dans la documentation des derniers combats au cœur de la capitale. Parmi eux, plusieurs ont travaillé dès les tout premiers jours avec l’AFP (l’ancienne agence Havas, mise sous tutelle allemande en 1940, est reprise par les insurgés le 20 août 1944 et rebaptisée Agence Française de Presse). Et se sont rassemblés autour d’Henri Membré qui, brassard FFI au bras, a coordonné autant que possible les reportages de ses collègues. Après la Libération, il mettra en place le service photographique de l’AFP. Parallèlement, des Parisiens sortent leurs appareils à soufflets, rangés dans les tiroirs depuis l’ordonnance allemande du 16 septembre 1940 interdisant de prendre des photos en extérieur. Et ceux à qui il reste de la pellicule vont braver les dangers et les tireurs de toits. Leurs photos, souvent floues, prises de loin, pas toujours cadrées, témoignent de l’exaltation d’un moment qu’ils savent historique. Plusieurs centaines de ces clichés finiront dans la riche collection d’Alain Eymard et Laurent Fournier, deux érudits passionnés, incollables sur la division Leclerc et la libération de Paris. « Avec cette galerie photo installée en ses murs, l’AFP poursuit son ouverture vers le grand public et les collectionneurs, entamée en 2021 avec des ventes aux enchères de tirages de collection », relève Marielle Eudes, directrice des Projets spéciaux photo. Les grandes signatures photographiques qui ont fait la réputation du service photo de l’AFP y seront présentées au fil des expositions. Et la plupart des œuvres seront proposées à la vente. Dates12 Septembre 2024 11 h 00 min - 9 Novembre 2024 18 h 00 min(GMT-11:00) LieuGalerie AFP9, place de la Bourse 75002 ParisOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal À LIRE L’AFP, vient d’inaugurer son espace galerie à Paris ! Marque-page0
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