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L'Invité·e Carte blanche à Miriam Rosen : Confessions d’une collectionneuse (pas comme les autres) La Rédaction30 juin 2021 Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsPour sa deuxième carte blanche, notre invitée, l’autrice et traductrice Miriam Rosen poursuit son exploration du petit monde des livres de photographie. Après avoir rendu hommage hier au Plac’Art Photo et à la librairie VOLUME, Miriam Rosen nous présente l’une des grandes figures des collectionneur·ses de livres photo : Gabriela Cendoya Bergareche ! Sa collection compte aujourd’hui plus de 2600 titres et continue à être alimentée… Désir, curiosité, émotion, découverte : ce sont des mots qui reviennent souvent quand Gabriela Cendoya Bergareche, véritable pasionaria des livres photo, parle de ses motivations de collectionneuse. En guise d’une « typologie » de la collection qui en résulte – plus de 2 600 livres à ce jour – , elle évoque les petits formats, les éditions artisanales et/ou autoéditées, les livres japonais, son intérêt particulier pour les femmes photographes… Autrement dit, un éclectisme « très personnel », qui ne connaît pas de frontières géographiques mais se limite quand même à la production contemporaine (« on ne peut pas tout avoir »). Dans le petit milieu des livres photo, Gabriela Cendoya Bergareche est une grande figure. Mais pour ceux et celles qui ne la connaissent pas (encore), rappelons qu’elle est née à San Sebastian, aux pays basque espagnol, dans une famille qui, selon elle, a éveillé ses premiers instincts de collectionneuse en l’amenant aux brocantes et aux marchés aux puces. Son frère, devenu libraire, prend la relève, notamment avec des BD, et dès le milieu des années 1980, après des études de l’histoire de l’art, toujours à Bordeaux, elle commence à collectionner… des revues : l’intégral de LIFE Magazine, la presse underground, les revues de musique. Des livres et des gravures aussi, ensuite des tableaux, des photos. Et les livres photo ? Difficile de préciser les débuts de cette nouvelle collection : Camerawork de David Hockney à la fin des années 1980 ? Le « premier choc » d’une exposition de Bernard Faucon en 1989 qui l’a poussée à acheter le catalogue ? Car la conscience de «faire une collection » ne viendra que plus tard : « Tout d’un coup », raconte-t-elle dans un entretien de 2018 à l’occasion du festival ArtPhoto Barcelona « tu vois qu’il n’y a que des (livres de) photographie et que tu n’achèteras plus rien d’autre ! » L’artiste et autrice de lives photos Julia Borissova visite la collection en compagnie de Gabriela Cendoya Bergareche, 20 décembre 2019 (DR) Il serait tentant de dire que le reste est de l’histoire mais ce n’est pas le cas. Car il faut dire que la singularité de la collection réside non seulement dans son contenu et son étendue mais aussi, et sans doute surtout, dans les réseaux humains, réels et virtuels que Gabriela Cendoya Bergareche a tissés autour des livres et d’elle-même. Installée depuis 2006 à Hondarribia – sur la frontière entre les deux pays basques, comme il se doit d’une Franco-espagnole – elle comble les distances physiques par des recherches en ligne via les blogs, les newsletters et les réseaux sociaux. Ces échanges, comme ceux qui ont lieu – hors période pandémique – lors des festivals et les foires européens vont toujours dans les deux sens. Son début sur Facebook remonte à la fin de 2008 (2 731 ami.e.s aujourd’hui, choyé.e.s du matin au soir par ses découvertes, ses propres photographies et ses partages d’informations, sans oublier ses choix musicaux pour leur souhaiter une bonne nuit). En novembre 2013, elle crée le blog Fotolibros y algo más / Mainly Photobooks, où dans un premier temps elle reprend les notices des autres, avant de se lancer elle-même dans l’aventure. (Un mémorable Tweet, toujours visible sur le blog, annonce que Gabriela Cendoya Bergareche fêtera la Journée mondiale du livre photo du 14 octobre 2014 en recevant le public chez elle de 17h à 20h.) World Photobook Day 2020, les règles de l’art (Photo : GCB) C’est la volonté d’aller encore plus loin dans cette esprit d’ouverture et de partage qui l’amènera à une démarche aussi généreuse que peu fréquente : elle propose au musée San Telmo, situé près de Hondarribia et déjà doté d’une collection de la photographie basque du 20e siècle, d’y déposer sa collection de livres photo (à l’exception des « cadeaux vraiment personnels » qu’elle garde à la maison). L’accès est gratuit et ouvert à tous les visiteurs, tout comme les activités complémentaires (rencontres, ateliers) prévues dans l’accord signé en mai 2017. Si la COVID 19 a compromis une partie de la programmation « live », des visioconférences ont rythmé cette longue période. Et entre deux confinements, Gabriella Cendoya Bergareche a même réussi à fêter la Journée mondiale du livre photo 2020… en présentant sur place une double sélection de « Meilleurs livres » : celle de PhotoEspagne et la sienne, établie à partir de sa collection. Plutôt que de faire appel aux professionnels de la profession, elle a invité le public à venir consulter les livres et à voter pour leur « favori », dans les règles de l’art, avec bulletin et urne . « J’ai dit souvent, résume-t-elle, que la collection est née de cet échange, dans les yeux des autres, amis, photographes, lecteurs. Sans ce feedback, rien ne se serait passée. Le prêt au musée est né de cela aussi (et, plus pratiquement, du fait que cela devenait impossible à la maison!) » Mais l’univers lui-même de Gabriela Cendoya Bergareche ne se résume pas, il faudrait y faire le voyage et y passer du temps. D’autant que toutes les portes d’entrée sont ouvertes, en ligne ou au musée San Telmo. En plus de Facebook et Instagram : https://gabrielacendoya.wordpress.com/ (le blog, pour la plupart en espagnol) https://www.santelmomuseoa.eus/index.php?option=com_flexicontent&view=items&cid=5&id=12020&Itemid=292&lang=en (la présentation de la collection Gabriela Cendoya Bergareche au musée San Telmo, en anglais) De nombreux entretiens, écrits et enregistrés, se trouvent sur Internet, la plupart en espagnol. Une chronique en français sur le beau projet collaboratif du livre photo Novis Corpus, dont Gabriella Cendoya Bergareche a été l’une des chevilles ouvrières : https://esprit.presse.fr/actualites/miriam-rosen/faire-corps-43004 Favori2
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