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Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPour sa troisième carte blanche, Emilie Houssa, co-directrice du Centre Claude Cahun pour la photographie contemporain partage avec nous son coup de cœur pour le travail de la photographe et vidéaste finlandaise Elina Brotherus. Ses images ont été présentées à la galerie l’an passé à l’occasion d’une exposition « Les règles du je » avec Sara Imloul. Ici, il est question de sa série « Seabound », titre qui – comme le précise son auteure – repose sur un… malentendu. Réalisée entre 2018 et 2019, cette série vient d’être publiée dans un ouvrage aux éditions Kehrer. Les images d’Elina Brotherus, photographe et vidéaste finlandaise, jouent sans cesse avec les règles de ce jeu qui peut aussi s’écrire « je » et qui passe, sans se lasser, du mot au vu, du vu au poème, du poème à tout ce qui dans le cadre peut rire en silence. Elina se met en scène dans ses photographies en travaillant autant la mise en abîme que la dérision. Elle voyage ainsi avec désinvolture de l’autofiction au regard sur le paysage, de la réappropriation de l’histoire de l’art à des inventions formelles mêlant image fixes et images en mouvement. Alors oui, le travail d’Elina Brotherus racontent des histoires qui pourraient s’apparenter à des contes oubliés. Dans Seabound, une série réalisée entre 2018 et 2019 et son nouveau livre sorti fin 2021, elle navigue entre deux langues et entre ciel et terre. Cette série, réalisée en Norvège, offre le temps comme un espace suspendu pour raconter tout ce que l’image ne peut contenir. Il y a des images trop pleines d’histoires, tellement lourdes de récits qu’elles les laissent tranquillement se répandre comme les couleurs s’étalent sur le monde. Ces images coulent et, face à elles, nous sommes pris.e.s dans un flot de mots possibles et de mondes cachés. Il y a une certaine magie à traverser ces images, on vole d’un espace à l’autre sans jamais se cogner car il y a trop de choses à dire, des chants plein les oreilles, des paysages plein le nez. Dans les histoires d’Elina Brotherus l’image s’inscrit toujours à la lisière d’une forêt où l’ironie et la mélancolie se côtoient avec bienveillance. Il y a une douceur dans ce regard, quelque chose qui donne aux formes bêtes de l’existence des allures de roman. Seabound Two Nights in a Row 2018, 120x90cmAfter Kunst Johannesen, Havbunnen to netter på rad, 1988 « Le titre de cette série est un malentendu. Ou une mauvaise traduction, pour être exacte. Je navigue entre les langues. Ma langue maternelle est le finnois. Dans mon travail, je fonctionne surtout en anglais et en français. Je comprends un peu d’allemand, et aussi un peu d’espagnol et d’italien. J’ai vécu pendant des années dans une ville « suédophone » en Finlande, je pense donc pouvoir me débrouiller dans toutes les langues scandinaves, du moins à l’écrit. L’artiste de performance norvégien Kurt Johannessen, mon guide autoproclamé pour une grande partie de cette série, a écrit des dizaines de livres miniatures de ce qu’il appelle øvingar, des exercices. Je les ai emportés dans mes poches et dans ma tête lorsque je travaillais en Norvège. L’une des instructions dit : « Havbunnen to netter på rad ». Seabound, ai-je pensé, deux nuits de suite. Comme c’est beau. C’est moi ! J’étais dans l’archipel extérieur et j’étais attirée par la mer tout le temps, jour et nuit. Bunnen ressemble au mot suédois bunden, qui signifie lié. Ce n’est que plus tard que j’ai appris qu’en norvégien, il signifiait « fond ». C’était trop tard : Kurt parlait du fond de la mer, mais j’avais déjà ma photo en manteau rouge, la deuxième nuit, assis au bord de la mer. Mais comme le dit John Cage, rien n’est une erreur. J’ai trouvé un titre pour la photo, pour la série et pour le livre, dans un processus guidé par le hasard et filtré par le vécu. Je voulais vous raconter cette anecdote parce que c’est souvent comme ça que l’art se passe. Vous acceptez simplement les choses qui vous sont offertes. » – Elina Brotherus http://www.elinabrotherus.com/photography#/seabound/ INFORMATIONS PRATIQUES Seabound Elina Brotherus KEHRER Editions 22,5 x 28,5 cm 120 pages ISBN 978-3-96900-033-5 58€ Marque-page0
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