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L'Ephéméride Née un 7 juillet : la photographe Noémie Goudal La Rédaction7 juillet 2022 Partager Partager Temps de lecture estimé : < 1minNoémie Goudal. Image extraite de la vidéo Below the Deep South, 2021. Avec l’aimable autorisation de l’artiste et de la galerie Les filles du calvaire. Si vous êtes né·e un 7 juillet, vous partagez votre date d’anniversaire avec la photographe française Noémie Goudal qui souffle cette année ses 38 bouges ! Elle est actuellement exposée dans le cadre de la 52ème édition du festival des Rencontres d’Arles. Son exposition « Phoenix » est présentée à l’Eglise des Trinitaires jusqu’au 28 août prochain. On retrouvera son travail à Paris à l’occasion d’une monographie à la Galerie Les Filles du Calvaire en novembre prochain. INFORMATIONS PRATIQUES Les Rencontres d'Arles32, rue du Docteur Fanton 13200 Arles lun04jul(jul 4)10 h 00 mindim25sep(sep 25)19 h 00 minLes Rencontres d'Arles 2022Visible ou invisible, un été révéléLes Rencontres d'Arles, 32, rue du Docteur Fanton 13200 Arles Détail de l'événementUn été des révélations, cela semble presque une évidence. Comment nous faire voir ce qui nous crève les yeux, mais qui prend tant de temps à apparaître, comme si Détail de l'événement Un été des révélations, cela semble presque une évidence. Comment nous faire voir ce qui nous crève les yeux, mais qui prend tant de temps à apparaître, comme si la révélation ne pouvait être qu’une naissance forcée ? La photographie, les photographes et les artistes qui s’en emparent sont là pour nous rappeler ce que nous ne voulons ni voir ni entendre : pourtant, comme le rappelle Emanuele Coccia, « c’est donc au sensible, aux images que l’homme demande un témoignage radical sur son propre être, sa propre nature ». S’emparer d’une condition, revendiquer, critiquer, s’insurger contre les normes et catégories établies… chaque été les Rencontres d’Arles chahutent notre regard, d’un continent à l’autre, elles nous rappellent à notre nécessité absolue d’exister. Sismographe de notre existence dans tous ses états, la création photographique visible ne fut pas toujours à l’image de l’incroyable richesse et diversité des artistes. Depuis une quarantaine d’années, un long processus de reconnaissance des femmes photographes a été engagé. Cette année, dans la continuité de l’engagement des Rencontres, nombreux sont les lieux habités par ce rayonnement et cette créativité, de figures historiques à la découverte d’artistes oubliées ou méconnues, jusqu’à l’émergence de jeunes talents. La présentation dans l’atelier de la Mécanique de la collection Verbund, encore inédite en France, donne à voir Une avant-garde féministe des années 1970, mettant en évidence des pratiques performatives communes au-delà des continents. Fruit d’une recherche menée depuis dix-huit ans, l’exposition est consacrée aux artistes femmes pour lesquelles la photographie a été l’un des moyens d’expression majeurs d’émancipation pour se révolter, comme le dit Lucy Lippard, « contre le culte du génie masculin ou l’hégémonie de la peinture pour une réinvention radicale de l’image de la femme par les femmes ». De Cindy Sherman à ORLAN, de Helena Almeida à Martha Wilson, c’est toute une génération de passeuses qui a alors vu le jour et ouvert le chemin de la conscience et de la reconnaissance. La danse rejoint la performance dans le New York des années 1970, au cœur de l’église Sainte-Anne. Babette Mangolte, cinéaste et photographe, y documente la scène foisonnante marquée notamment par Trisha Brown, Richard Foreman, Lucinda Childs, Robert Wilson ou Simon Forti, pour ne citer que quelques noms. Elle développe un langage fondé sur la subjectivité de la caméra, où le spectateur prend un rôle central dans le dispositif et la relation du corps à l’espace. Plus près de nous, c’est une autre performance qui se déroule devant la caméra de Susan Meiselas : les gestes capturés de fragments de corps vieillissant rencontrent la composition musicale de Marta Gentilucci. C’est l’histoire d’un morceau à quatre mains, où l’énergie et la beauté dépassent le cours du temps. Les visiteurs des Rencontres retrouvent cet été certains lieux comme la salle Henri-Comte, où est à découvrir l’œuvre singulière de Bettina Grossman. Résidente du mythique Chelsea Hotel à partir de 1970, Bettina a construit son œuvre protéiforme sur un système complexe d’auto-référencement intégrant photographies, vidéos, sculptures, peintures et design textile, révélé grâce au travail d’Yto Barrada à ses côtés. L’expérimentation se poursuit à travers le répertoire étrange et poétique des figures qu’élabore Frida Orupabo. Dénonçant la brutalité de la représentation picturale des corps noirs à travers l’histoire elle en déconstruit les stéréotypes dans un processus de réappropriation d’images puisées sur internet et intégrées à son archive familiale. Dans le prolongement de cette perspective critique, les jeunes commissaires de Untitled duo portent au travers de l’exposition Si un arbre tombe dans une forêt un regard investigateur sur la mémoire individuelle et collective issue du colonialisme et des traumatismes de l’altérité. Par ailleurs, pour la première fois en France, l’exposition consacrée à James Barnor à LUMA révèle une sélection d’images iconiques associées à des documents d’époque. Le photographe réalisa sa carrière entre Accra, sa ville natale, où il ouvrit son premier studio à la fin de l’époque coloniale, et Londres, qu’il rejoignit ensuite, avant de faire des allers-retours entre les deux continents. L’humain est au cœur des premières attentions, mais la nature est aussi à l’honneur, impossible d’envisager l’un sans l’autre. Alors que Ritual Inhabitual nous alerte sur l’expansion vertigineuse au Chili de l’exploitation forestière industrielle, par la constitution de forêts géométriques, afin d’alimenter une industrie du papier toujours plus demandeuse, la communauté mapuche se voit repoussée de plus en plus loin de son territoire, et de fait coupée de sa culture si liée à la nature. Autre combat : Bruno Serralongue documente la lutte toujours actuelle du peuple sioux pour protéger ses terres ancestrales face à l’expansionnisme de l’industrie des hydrocarbures. Les Rencontres, c’est aussi un important dispositif de soutien à la création, avec de nombreux outils développés au cours des années avec nos partenaires publics comme privés, en France et à l’étranger. Cette année, pour la première fois, le lauréat de la bourse créée avec le festival Serendipity de Goa est exposé au cloître Saint-Trophime, alors que le Prix Découverte Louis Roederer retrouve l’église des Frères-Prêcheurs au cœur de la ville, sous le commissariat de Taous Dahmani. Nous poursuivons notre relecture de l’histoire avec deux expositions qui résonnent étrangement en cette période si terrible, où la guerre fait rage aux portes de l’Europe. Gaëlle Morel s’attache à proposer un nouvel éclairage sur la carrière professionnelle de Lee Miller, photographe au-delà de la muse que l’on a vue en elle, couvrant de 1932 à 1945 son activité de studio, de commande, mais aussi son rôle de photographe de guerre jusqu’à la libération des camps de concentration allemands. Et Un Monde à Guérir, en co-production avec le musée international de la Croix-Rouge, fruit de deux ans de recherche au sein des archives du musée, porte un regard critique sur cent soixante ans d’imagerie humanitaire. Cette année, c’est une photographie de Mitch Epstein qui fait l’affiche du festival, dont l’exposition En Inde, 1978-1989 est à retrouver à l’abbaye de Montmajour. Avec Aurélie de Lanlay et toute l’équipe, nous vous attendons donc pour découvrir ensemble le reste de la programmation, dès le 4 juillet à Arles. CHRISTOPH WIESNER Directeur des Rencontres d’Arles Photo : Mitch Epstein. Ahmedabad, Gujarat, Inde, 1981. Avec l’aimable autorisation de Black River Productions, Ltd. / Galerie Thomas Zander / Mitch Epstein. DatesJuillet 4 (Lundi) 10 h 00 min - Septembre 25 (Dimanche) 19 h 00 min LieuLes Rencontres d'Arles32, rue du Docteur Fanton 13200 Arles Get Directions CalendrierGoogleCal Galerie Les filles du calvaire17 rue des Filles-du-Calvaire 75003 Paris sam11mar(mar 11)11 h 00 minsam29avr(avr 29)18 h 30 minKaren KnorrPhotographiesGalerie Les filles du calvaire, 17 rue des Filles-du-Calvaire 75003 Paris Détail de l'événementLa galerie Les filles du calvaire présente du 11 mars au 29 avril 2023 un panorama de l’œuvre de Karen Knorr, dévoilant une sélection inédite de ses photographies les plus Détail de l'événement La galerie Les filles du calvaire présente du 11 mars au 29 avril 2023 un panorama de l’œuvre de Karen Knorr, dévoilant une sélection inédite de ses photographies les plus récentes, aux côtés d’œuvres majeures extraites de ses séries historiques, peu vues depuis les années 1990 pour qu’une nouvelle génération et un nouveau public les voient. Basée à Londres, la photographe s’est fait connaitre dans les années 1980 au moment où l’imagerie de la célèbre « Picture Generation » américaine imprégnait le monde de l’art. L’œuvre de Karen Knorr s’ancrait quant à elle dans un contexte britannique en portant un intérêt profond aux débats critiques qui circulaient autour du postmodernisme et des féminismes en Grande-Bretagne. Knorr a d’emblée orienté ses réflexions sur le post- colonialisme et sa relation à l’esthétique. Les premiers travaux en noir et blanc de Karen Knorr, associant texte et image, sont à mettre en lien avec le processus d’appropriation d’images opéré notamment par Richard Prince et Sherrie Levine dans l’exposition « Beyond the Purloined Image » organisée par l’artiste Mary Kelly en 1983 aux Riverside Studios. Ces méthodes de perturbation et de distanciation déployées dans ces premiers travaux se poursuivent jusque dans son œuvre la plus récente, « Questions After Brecht », vidéo présentée pour la première fois à la galerie. La photographie documentaire a une longue tradition en Grande-Bretagne, et il faut imaginer le contexte historique de renouveau à partir des années 1970, de remise en question et de réinvention. À la décennie suivante, le « nouveau documentaire » s’inspire des processus de l’art contemporain en manipulant les notions d’authenticité et de vérité. Ce jeu va s’opérer dans le travail de Knorr où se mélangent une réalité soigneusement observée et des illusions consciemment construites. Elle développe alors un dialogue critique et ludique avec la photographie documentaire en utilisant différentes stratégies visuelles et textuelles pour explorer ses sujets, qui vont de la famille (et mode de vie) à l’animal et sa représentation dans un contexte muséal. Entre 1979 et 1981, Knorr compose Belgravia, une série en noir et blanc qui associe image et textes ironiques et humoristiques. Le tout met en lumière les aspirations, le style de vie et le système de classes britannique sous l’ère Thatcher. Dans la foulée, elle produit Gentlemen (1981-1983), une série réalisée dans les clubs masculins de Saint James à Londres, acclamée par la critique. Elle y examine les valeurs patriarcales et conservatrices de la Grande-Bretagne, à l’heure de la guerre des Malouines. Plus tard, la série Country Life (1983-1985) critique les valeurs aristocratiques, la propriété et envisage le paysage frontalier écossais. En 1986, avec Connoisseurs, Karen Knorr utilise la couleur pour explorer le « connoisseurship anglais » ou « l’art du connaisseur», avec ses valeurs d’authenticité et de patrimoine. Les intérieurs de la Chiswick House, la Osterley Park House et la Dulwich Picture Gallery lui servent de décors pour ses mises en scène. L’utilisation de textes et de sous-titres apparaît comme un moyen de ralentir la consommation de l’image et d’offrir un commentaire sur les idées reçues qui rongent la culture muséale et les Beaux-Arts. Karen Knorr continue d’utiliser ces stratégies à travers ses collages photo d’animaux, d’objets et de modèles dans des musées et architectures officielles. Citons ici les séries Academies, Fables, India Song ou encore Monogatari. Ces travaux remettent eux aussi en question l’autorité et le pouvoir des sites patrimoniaux en Europe, en Inde ou au Japon. « Le parcours que propose la galerie Les filles du calvaire dans le travail de Karen Knorr met en exergue l’appétence de l’artiste dans sa recherche insatiable d’un positionnement mobile, d’un œil-caméra qui ne cesse de multiplier les points de vue, sans jamais se fixer, sans jamais se complaire. L’artiste-chercheuse qu’elle est, curieuse des autres, du monde qui l’entoure se frotte, par le truchement de l’image dont elle maîtrise parfaitement les codes, aux corps politiques et sociaux. En parallèle de la scientifique et philosophe Donna Haraway, théoricienne du savoir-situé, la photographe opère un décentrement permanent et critique afin de toujours sortir de l’évidence et discuter ce (ceux/celles) multiples qui compose les marges ». Marion Duquerroy (extrait) En trente œuvres clés, cette exposition propose un regard sur l’œuvre d’une figure emblématique de la photographie contemporaine. Par ses engagements politique et artistique, Karen Knorr a développé une œuvre singulière et critique dont la galerie souhaite souligner l’étendue. DatesMars 11 (Samedi) 11 h 00 min - Avril 29 (Samedi) 18 h 30 min LieuGalerie Les filles du calvaire17 rue des Filles-du-Calvaire 75003 Paris Galerie Les filles du calvaire17 rue des Filles-du-Calvaire 75003 ParisLa galerie Les Filles du Calvaire, fondée en 1996 à Paris, a pour vocation de montrer et de défendre la création contemporaine. Ouvert du mardi au samedi de 11h à 18h30 Get Directions CalendrierGoogleCal Related Events Loire 25 Novembre 2021 14 h 00 min - 22 Mai 2022 18 h 00 min Favori0
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